Parce que moi dans vos bras c'est un sacrilège, c'est un dégât des plus immenses ; ma présence à vos côtés ternirait votre beauté. Parce que vous nécessitez de l'amour sain, parce que je ne vous offrirais certainement pas le bon, assurez-vous en. Parce que je n'aurais pas confiance en ma capacité à aimer, parce que vous vous écorcheriez plus que voulu, parce que vous auriez mal, tellement mal Fred, et je vous haïrais encore plus de m'avoir forcé la main pour finalement vous pleurer vous et votre gaieté passée. Parce qu'avec moi, jamais le bonheur ne durerait. Et j'en suis désolée. J'aurais peut-être dû vous le faire savoir plus tôt, mais sachez-le, chez moi ne viennent pas les mots. J'ai tendance à préférer le silence et pour cela aussi, pardon. J'ai fait la sourde-oreille, c'est vrai, mais apprenez-le aujourd'hui : mon cœur entendait aussi. Vos plaintes, vos déclarations à âme ouverte et libérée, vos larmoiements poétiques et vos yeux suppliant une grâce et un oui. Il entendait tout et attiré de vous il m'a déchirée pendant des années. J'ai refusé par peur de vous infliger le même traitement de saignements perpétuels. Mais... mais même si ces raisons vaudront à tout jamais, voilà, Fred, même si ces « parce que » sont une réponse à vos « pourquoi pas nous ? », j'ose, j'ose à présent écrire à vos yeux qui peut-être se troubleront de le découvrir enfin mais qui ne le liront, si tel est le cas, qu'après toutes les années à venir, oui, seulement à la fin, à mon inéluctable fin...
Je vous aime bel et bien. (Oui).
Je vous aime...
VOUS LISEZ
parce que.
Romance- Alice, pourquoi vous répondez pas quand je vous dis que je vous considère comme bien plus que... - A demain, dix heures. Collègues, ni plus ni moins. Un commandant, une juge, des enquêtes. Une distance professionnelle. Une distance hiérarchique. U...