Torturée || TOME 1 ||

janvier 2022 (2)

| il faut qu'on parle... avait - il dit |

Je pleurais encore à chaude larmes, j'avais des fourmis dans les mains et des frissons parcourait chaques millimètres de mon misérable corp...

- Jenny... je n'en peux plus, on deviens fous, regarde nous ! Je ressemble à un anorexique asociale et toi à un squellette en décomposition (jolie représentation) nous sommes fatigués, nous n'avons pas dormis depuis maintenant UN AN ENTIER ! Je ne sais pas ce qu'il en est pour toi mais moi je veux déménager et tourner la page...
Il avait dit la phrase de trop "je veux tourner la page"
- MAIS TU EST MALADE? TOURNER LA PAGE ? tu t'écoute parler de temps en temps ! Notre fille a disparu et tu veux "tourner la page? " l'oublier ? Lui tourner le dos, commencer une nouvelle vie ! Hein, c'est ça que tu veux !? Hurlais-je, hors de moi.
- tu préfère rester stagner ici, tu dis recommencer une nouvelle vie, mais tu crois que ce qu'on vit en ce moment c'est réellement une "vie" ? Tu as même des HALLUCINATIONS ! Tant pis, si tu ne veux pas me suivre, j'irai seul mais si je reste un mois de plus je pense que tu devras appeler un hôpital psychiatrique... dit-il amèrement, puis il se leva et monta dans notre chambre en claquant la porte au passage.
Et comme à chaque fois je m'endormis encore sous le choc...

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BOOM BOOM BOOM (bruit de quelque chose de lourd qui tombe)

Je me reveille en trombe et me précipite sur mon cellulaire pour activer ma lampe torche je regarde partout autour de moi et quand j'arrive à me retourner complètement je tombe sur un homme cagoulé je hurle:
- ahhhh ! Je vous en supplis laissez moi ... puis je pleurais car il m'avait à présent étouffé avec le sac qu'il m'avait posé (brutalement) sur la tête puis - plus rien-

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- mmmh mmh !! Criais-je en pe réveillant, j'étais allongée dans quelque chose d'étroit, petit et sombre et qui bougeait... un coffre de voiture! Merde...
J'avais quelque chose sur la bouche ce qui m'empêcha de hurler car sinon je ne me serais pas gênée... j'avais chaud, beaucoup trop chaud, j'arrivais à entendre un fond de musique, une odeur citronné me parvint aux narines, je donnais des coups de pieds tant bien que mal un peu partout ou mes pieds pouvaient accéder. Quand soudain plus rien.. plus de musique, plus d'odeur, plus de chaleur, plus de seccousses, nous étions à l'arrêt. J'attendis patiemment que quelqu'un vienne m'ouvrir, quand soudain le coffre s'ouvrit et la lumière du jour m'éblouis tellement que je dus fermer les yeux
- parfait elle dort dit un homme cagoulé sûrement celui qui ta kidnappé... croyant que je dormais il me souleva et m'emmena dans un vieil établissement rouge délavé. Il me posa sur un lit et m'injecta une substance dans le bras, je me sentis molle et soudain -plus rien-