Chapitre 16

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Mon corps est douloureux, comme si j'avais pratiquer beaucoup de sport. J'essaye de bouger doucement, ce qui m'arrache des gémissements. Lentement, j'arrive à ouvrir les yeux, tombant directement sur les néons accrochés au plafond. Mes yeux me brûlent, ce qui m'oblige à les referme aussitôt. Après quelques secondes, j'arrive enfin à ouvrir les yeux sans ressentir de gène.J'observe la pièce dans laquelle je me trouve, celle-ci est simple et typique à tout les chambres d'hôpital. Je fronce les sourcils ayant brouillé avant que tout ne me reviennent en tête. Je ferme les yeux, voulant les oubliés ce qui est plutôt inefficace. Je me met alors à observer la pièce afin de ne plus penser. C'est à ce moment là que j'aperçoit ma mère qui dors sur le siège se trouvant sous la télévision. Son visage est beaucoup plus marqué que d'habitude, elle semble crispé sur son siège, dormant sans vraiment se reposer. Mon cœur se serre légèrement à sa vue. 

J'essaye de me relever quand je me rend compte que ma main est emprisonné par une autre personne. Je tourne doucement la tête et vois Lauren. Elle est roulé en boule sur le fauteuil situé à coté du lit. Ses cheveux tombent sur son visage, m'empêchant de l'admirer. Ma main lui sert d'oreiller, je peux sentir sa peau douce contre ma paume. Ma main est engourdi cependant je peux encore bouger mes doigts. Du bout des doigts, je caresser lentement sa peau, voulant la réveiller en douceur. Elle gémis et essaye de se retourner seulement ses jambes glissent du fauteuil se qui la réveille entièrement. Elle se relève vivement, libérant ma main qui retrouve sa circulation sanguine. Elle ouvre les yeux en grands, balayant la pièce avant de les poser sur moi. Elle se détend directement quand elle me voit éveiller et m'adresse un fin sourire.

"Enfin, tu aimes te faire attendre toi." Dit -elle, doucement d'une voix rauque en tendant sa main comme si elle me demandais l'autorisation pour saisir la mienne. 

"Désolé." Je susurre, la voix érailler en saisissant sa main.

"Tu nous as fait peur." Murmure t-elle en croisant nos doigts et en caressant doucement la base de mon pouce. "Ne t'avise pas à recommencer."

J'essaye de rigoler seulement ça finis en quinte de taux. Elle se lève sans un mot, son contact me manque immédiatement quand elle me lâche, et reviens avec un verre d'eau. Elle m'aide à boire puis repose le verre sur la table situé à coté du lit. Elle appelle ensuite une infirmière pour la prévenir de mon réveil, ce qui l'a ait très vite venir. Elle prend mes constantes et me demande de me reposer, le médecin ne pouvant pas venir pour le moment puis elle repart aussi vite qu'elle est revenue.

"Je devrais peut-être réveillé ta mère." Suggère t-elle, ce que je confirme d'un hochement de tête.

Elle se déplace rapidement à travers la pièce est secoue doucement l'épaule de ma mère. Elle ouvre aussitôt les yeux, paniqué mais se calme quand elle me voit. Elle ne perd pas une seconde avant de se lever et de venir me serrer dans ses bras. Pour une fois, j'accepte le contact avec elle et ressert mes bras autour d'elle. Je sens quelques larmes lui échappé et venir s'écraser sur mon épaule dénudé. Je remarque seulement que je suis habillé d'une simple blouse en papier, ce qui me gène. Je sens mes joues s'empourprées. 

"Explique moi mija..." Commence doucement ma mère.

Je sers la mâchoire, voulant retarder au plus tard ce moment. Seulement je vois que c'est inutile puisque leurs yeux sont rivés sur moi, attendant mes explications.

"Je-" Je m'arrête ne trouvant pas les mots pour débuter mes explications.

"Oh, une policière a dépose ça quand tu es arrivée à l'hôpital." Interviens Lauren, en me tendant une peluche. "Tu avais l'air d'y tenir." 

Je la remercie et la saisit. Je passe ma main dans les longs poils synthétiques de cette peluche et inspire pour me donner du courage.

"Tu sais maman en arrivant ici, nous n'avons pas d'argent et papa a dû trouver très vite un travail et de l'argent..." Je commence en bégayant légèrement.

"Je sais ça." Me coupe ma mère, impatiente. 

"Laisse-moi t'expliquer..." Je gémis, trouvant les mots pénible à dire. "Il s'est fiche dans de sale affaire pour nous sortir de la misère. Il a commencé à travaillé pour des gens pas très net."

"Comment tu peut savoir ça mija ?" M'interromps une nouvelle fois ma mère.

"Je l'ai surpris une fois en sortant des cours." Je lui explique. "Il a été obligé de tout m'expliquer, par moment je l'aidais aussi."

"Qu'est-ce qu'il faisait ?" M'interrompt Lauren cette fois-ci.

"Des transactions."

"Des transactions ?"

"De drogue... C'est pour ça qu'il ne me lâchait et que je me suis éloigné de vous. Je ne voulais pas vous mêlez à toutes cette histoire jusqu'à ce qui s'en prenne a ton fils, lauren et puis a moi... " 

"C'était eux ? L'accident de Will ?" Demande t'elle choquée.

J'hoche la tête.

"C'est n'importe quoi !" S'agite ma mère.

Je lui tends alors la peluche et lui dit de tirer sur les coutures a l'arrière. Elle arrive a en sortir une clé usb. Elle me regarde, m'interrogeant du regard. 

"Tout les informations pouvant les faire tomber sont dessus. C'était son plan B au cas où qu'il y aurais un problème." 

Ma mère bouillonne de colère, je peux voir à travers son regard qu'elle ne sait si tout ça est la vérité ou non. Elle se lève sans un mot et sort de la chambre, sans qu'on sache où elle va.

"Pourquoi n'avoir rien dit avant ?" Demande Lauren.

"J'avais peur. La seule fois où j'ai essaye d'en parler à la mort de mon père, je me suis pris un tabac. Je pensais qu'en me refermant sur moi-même je pourrais protéger les gens que j'aime, je pensais que toutes cette histoire serai oublié."

Lauren reste quelques minutes sans parler, son regard plongé dans le miens comme si elle soné mon âme.

"Pourquoi m'avoir fais confiance ?" Demande t-elle doucement, en s'asseyant sur le bord du lit et en prenant ma main.

"Tu étais différentes des autres. Tu étais comme un soleil qui éclaire l'obscurité, comme la lune dans le ciel étoilé." J'essaye de lui expliquer.

"Tu me fais toujours confiance ?" Murmure t-elle, en se rapprochant de moi et en serrant ma main contre son torse.

"Je ne cesserai jamais de te faire confiance." Je susurre, en la voyant se rapprocher de plus en plus.

Son visage n'est plus qu'à quelques millimètres du mien. 

"Bien." Souffle t-elle avant de combler l'espace qui se trouvait entre nous.

Ses lèvres chaudes et douces enflamment mon corps. Je sens à travers ma main, qui est toujours contre son torse, son rythme cardiaque accéléré. Son cœur bat extrêmement vite, essayant de surpasser le mien. Le baiser devient plus profond, sa langue ne tarde pas à caresser mes lèvres cherchant plus. C'est un des plus beaux baisers que je n'ai jamais eu. Malheureusement, on finit par sa détacher, le souffle court.

"Je ne compte plus te lâcher maintenant." Annonce t-elle, les yeux pétillant et un large sourire sur le visage.

"Lauren ?"

"Oui ?"

"Pardonnes moi."

"Tu es pardonnée." Dit-elle, avant de revenir m'embrasser.

Je sais que maintenant je n'ai plus rien à craindre. Lauren est avec moi, c'est le plus important. A deux nous pourrons tout surpasser.


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Heyy, voilà les révélations sont faites si peux dire. Je ne prenais plus plaisir à écrire cette fiction, je pense donc écrire un épilogue et c'est tout. J'espère que ça vous auras tout de même plus, même si la qualité n'est plus vraiment là. Je posterai l'épilogue le plus tôt possible :)   

Could be smiling every dayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant