Chapitre 14: A l'aide!

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Coté Lucy :

Je le regarde avec dégoût et mépris mais il resserre l'emprise qu'il a sur mon poignet et une grimace apparaît sur mon visage ce qui a le don de le faire rire avec tous ses potes. Après avoir dit à ces derniers d'aller surveiller il m'a regardé.

-Tu croyais que je t'avais oublié hein, et bien tu vois que non, son sourire s'agrandit, je suis bien content que tu sois là en fait parce que je vais pouvoir me venger des garçons étant donné qu'ils ont l'air de tous tenir à toi et les filles aussi, surtout Mirajane, je veux lui faire regretter de ne pas s'être laisser faire, annonce-t-il avec son sourire victorieux.

-Tu es pire qu'un monstre, et un lâche aussi, tu veux te venger d'eux indirectement en me faisant du mal tout simplement parce que tu n'es pas de taille face à eux, tu as peur de te prendre une autre raclée, dis-je avec dégoût.

Je suis tout à coup au sol avec une douleur indéchiffrable aux cotes.

Je suis au bord des larmes, il me fait trop penser à lui, il a les mêmes yeux, c'est insupportable. Il me donne des coups de pieds dans le ventre, les cotes, la poitrine. J'ai du mal à respirer, des larmes de peur, de douleur coulent le long de mes joues, un goût de sang remonte dans ma bouche, du liquide sort de mon nez sûrement du sang. Je mets mes bras sur ma tête pour la protéger du mieux que je peux.

Les coups s'arrêtent, je relève la tête, anxieuse vers lui mais, à peine ais-je le temps de l'apercevoir qu'il me prend par le col et me plaque violemment contre l'arbre. Son regard est rempli de haine, puis peu à peu un sourire la remplace.

-T'ouvres moins ta gueule face au monstre là hein, me nargue-t-il.

Je ne réponds pas et le regarde avec appréhension, je souffre, je veux que ça s'arrête, je n'en peux plus, faite que quelqu'un vienne m'aider.

Il approche sa tête de mon oreille et me chuchote.

-Tu sais que tu es à tomber par terre même dans un état aussi minable tu arrives à m'exciter, dit-il en me caressant le ventre et en remontant petit à petit sur ma poitrine.

-Arr...arrête, sanglotais-je.

Il rigole et continu à monter sa main, alors que l'autre me tient la gorge pour ne pas que je parte, sa bouche quant à elle force l'accès à la mienne, je pleure j'essaye de m'échapper, d'échapper à cette ordure. L'adrénaline monte d'un coup en moi et je plie ma jambe puis donne un coup sec dans son entre-jambe. Il tombe au sol et me lâche.

-Raaaaah salope, jure-t-il alors qu'il est à genou avec une main sur ses bijoux pour tenter d'atténuer la douleur.

Je tombe à genou par manque de force et suis au même niveau que lui, il me regarde avec une telle haine. J'ai du mal à respirer, il ne s'arrête pas là.

Seule ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant