Chapitre 17.

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Je marche depuis maintenant une bonne heure sans aucune nouvelle d'Oli. Il n'est nul par, c'est comme si il c'était volatilisé ou bien qu'il se cachait pour ne pas être trouvé. Je suis terriblement inquiète pour lui, je ne sais pas où il est ni ce qu'il peut être entrain de faire d'ailleurs. Je n'ai même pas la force de pleurer ou non, c'est simplement qui ça ne me viens même pas à l'idée vu mon état de panique. C'est alors que tout me paraît extrêmement clair, pourquoi je n'y ai pas pensé avant il est forcément là bas. Je me met alors à courir à travers toute la ville et reviens sur mes pas.

-Il est forcément là bas, il est forcément là bas, il est forcément là bas, me répétais je sur toute la longueur du trajet.

J'arrive enfin au parc et marche d'un pas rapide sur le chemin. Je suis essoufflée, j'ai chaud et j'ai peur qu'il ne sois pas là. J'arrive enfin là où le chemin s'arrête. Je traverse les buissons on vérifiant que personne ne me regarde et j'avance entre les quelques arbres qui me sépare du lieu tant espéré. Je croise les doigts pour qu'il soit là et qu'il aille bien.

Je pousse les derniers feuilles qui me cache la vue et arrive enfin à notre endroit face à la Garonne. J'avance un peu et je le vois, assit là devant le fleuve à contempler la vu merveilleuse. Moi je ne bouge pas, je reste derrière lui et c'est lui que je regarde. Une larme coule sur ma joue alors je l'essuie d'un revers de manches.

-Je suis désolé Oli, dis-je d'une voix tremblante.

-Viens t'asseoir, me dit-il sans se retourner ni paraître étonné de ma présence.

Je m'avance donc vers lui et m'assois juste à côté de lui. Il ne me jete pas le moindre regard en coin tandis que je le fixe intensément. Il passe alors son bras autour de mes épaules et me sert contre lui.

-Je le demandai juste quand tu allais comprendre, me dit-il.

-Comprendre pour Marine? lui demandai-je. Mais tu aurai du me le dire, je l'aurai vu moins, je comprends que ça t'ai fais du mal, lui dis-je.

-Arrête, tu sais aussi bien que moi que tu ne m'aurai jamais cru, me dit-il.

Je ne répond rien et baisse la tête, c'est vrai qu'il n'a pas tord. Je pose ma tête sur son épaule et il me l'a relève.

-Désolé mais j'ai besoin de savoir jusqu'où tu es aller avec elle, me dit-il en me regardant pour la première fois.

-Nul par, elle a essayé de m'embrasser et je l'ai repoussé, lui affirmais je en le regardant dans les yeux.

-Tu comptes faire quoi maintenant avec elle? me demande-t-il.

-Ce que tu me demandera, si tu veux que j'arrête de la voir je le ferai, lui dis-je sur de moi.

-Non je ne peu pas te faire ça, dit-il.

-Tu sais je pense qu'elle ne veut déjà plus me voir alors ça ne va pas y changer grand chose, lui dis-je en souriant faiblement.

Il me regarde, me sourit et caresse ma joue. Il me fixe dans les yeux et je l'embrasse fougueusement sans qu'il ne me repousse. Je lui tombe dessus et continue de l'embrasser avant de m'arrêter et de rire nerveusement.

-Je suis désolé Oli, je t'aime de tout mon coeur, lui dis-je.

-Moi aussi si tu savais, me répond-il.

On se regarde un long moment dans les yeux avant que je ne l'embrasse à nouveau furtivement.

-On rentre à la maison? me demande-t-il.

-Oui on y va, lui dis-je.

On rentre tous les deux, mains dans la mains et Oli me raconte sa nuit mouvementée à marcher dans la ville. C'est plutôt drôle à écouter, il est très doué pour raconter des histoires.

-Tu m'emmenera un jour? lui dis-je amusée.

-Je t'emmenerai au bout du monde moi princesse, dit-il en me souriant.

-Fait gaffe je vais te prendre au mois, lui dis-je en souriant.

-Oh mais tu peux, me dit-il en souriant. Je t'aime tellement Romane, ajoute t-il sérieusement avant de m'embrasser.

Y'a Des Risques Qui Se Réalisent (tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant