Prologue

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Je m'appelle Oumy Khaïry Sylla j'ai 18 ans mais bon l'age n'a plus d'importance quand la mort nous guette ni la vie d'ailleur .Je suis condamnée , ce mot est si court pourtant signifi pleines de choses.Cette peur de mourir me consume de l'interieur et fait accroitre mon envie de baisser les bras. C'est bizarre non ? Avoir peur de mourir alors qu'on sait que tôt ou tard on va y goutter.Cette peur est elle aberrant ? Non je ne pense pas ou si peut etre si on sait qu'on a pas respecter les regles.Quelles regles ? Obeir à Dieu.Moi je respecte ces regles mais cette peur ne quitte pas ma peau . Au contraire , chaque jour je ressens mes affres me transpercer les entrailles . Ces regrets qui me colle à la peau s'evanouissent dans les airs dès que je pense à comment ils m'ont traité mais il suffit que je ferme les yeux pour que ces foutus regrets creusent dans mes pores pour s'introduire dans mon organisme et s'y installent .

Pas d'epaule pour pleurer , pas d'oreille pour m'ecouter et pas d'amis pur me confier.Mais je me sens bien comme ça , j'en ai plus qu'assez de croiser ces regards desolant et de m'efforcer de sourire pour faire comme si tout allait bien alors qu'il n'en ai rien.Rien de mieux que de marcher seule sur le chemin de la vie quand on est entouré d'hypocrite qui pleure toutes les larmes de leurs corps pour après pleurer de rire quand tu leur montre le dos.Est ce ça la vie ? Oui malheureusement.

La ville de Dakar venait de se plonger dans une obscurité absolue.De par la fênêtre de ma chambre où j'étais assises j'apercevais des enfants se hater dans leurs maisons sous l'ordre de leurs mères , les vendeuses d'arachides qui s'installaient chaque soir en bas de l'immeuble avec l'espoir d'avoir quelques choses pour nourir sans doutes leurs familles se deguedinaient dans leurs rangements.L'excitation était au rendez vous et ça ne m'étonnais pas , les gros nuages rouges annonçant surement une rafale descendante et qui decoraient le ciel faisaient peur aux gens car depuis quelques temps les pluies se faisaient de plus en plus nombreuses et violentes.

Je ferme les fênêtres et decide d'aller finir le livre que j'avais commencer ce matin que j'ai du arreter à cause de la fatigue qui commencer à pointer le bout de son nez.Depuis que je suis atteinte de cette foutue maladie la fatigue était devenue ma meilleure amie du coup je fais tout pour ne pas tomber dans les bras de morphée qui est un repos pour toute personne normale mais un vrai supplice pour moi.Un supplice qui va probablement durer une eternité.

Il ne me reste plus qu'à attendre que la mort vienne frapper à ma porte.Qu 'en est -il de mes rêves ? Je devrais même oublier ce mot car  ça restera toujours une souffrance cruelle de me dire que jamais je n'atteindrais mes objectifs , ça me fera toujours l'effet d'une douche froide de me dire que je ne serais jamais une femme comme tant d'autres.Parfois la raison me secoue et me crit que ce n'est pas la solitude ni mes lamentations incessantes qui vont me guerir et comme une batterie rechargée une envie de renaître s'empare de mon être mais il suffit que je pense à sa voix qui me dit " C'est finit pour toi , tu es dans ta phases terminale" pour que je me rappelle à l'ordre et tel un rebot dechargé je baisse les bras et decide d'attendre ma mort.

Parfois dans mes moments de solitudes je pense à en finir rapidement. Encouragée par cette longue attente de la mort,je pose une lame sur mes veines : un trait sanglant puis le silence.Mais une chose dont j'ai bien peur c'est la colere de Dieu.Car ma grand mère me disait toujours "n'attise jamais la colere de Dieu mon enfant car qui attise sa fureur recolte un dur chatiment.Si par erreur tu as commit un péché , prie deux rakkas et demande lui pardon de toutes tes forces " Et rien que de penser à ça me ramène à la raison.

Une raison qui me chuchote de baisser les bras et de continuer d'attendre : La mort

Une

Longue

Attente.

#ChroWriter

Une longue AttenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant