One Piece: Le Phénix Blanc

Chapitre 11 : Le trône d'Emeraude, souvenir d'une nuit d'été

Des dizaines ou même des centaines de pensées se bousculaient dans la tête de Law chacune changeant de direction au dernier moment. L'héritière du trône des quatre mers ? Il refusait d'y croire, toute la famille royale avait été portée disparue lors du coup d'Etat perpétré par le conseil des Nobles Mondiaux 7 ans auparavant. Un conseil dont la vision de l'ordre du monde différait trop de celle du Roi et de la Reine Léorick et Daphnaë... Edgeworth. Un vision qui était même diamétralemtent opposées à celle des souverains. En effet le roi était contre le système de caste dont bénéficiaient les nobles mondiaux et le gouvernement mondial. Mais traditions obligeait , il n'était pas si simple d'abolir un mode de pensée vielle de plusieurs siècle. Il sévissait également contre la corruption au sein de la marine. Mais par-dessus tout, le roi et la reine était contre la violence, une valeur qu'il transmirent à leurs enfants dès leur plus jeune âge. Bien que le roi ai eu quelques de soutiens notamment de la part des révolutionnaires, de certains grand pirates et plus étonnamment d'une poignée de nobles mondiaux, les opposants du roi et de sa vision trop altruiste n'ont fait que se multiplier encore plus ces dernières années.

Les privilégiés qui gouvernaient le monde n'étaient pas prêt à renoncer à leurs privilèges mais que faire contre le Roi ... s'en débarrasser ... Le gouvernement tenta tant bien que mal de maquiller ce coup d'état en simple destitution mais seuls les moutons simples d'esprit avaient avalé cette histoire malgré le vide affligeant d'informations sur la disparition de la famille royale. Les nombreuses émeutes contre la distution des bien aimés souverains furent écrasées sans le moindre ménagement. Certains disaient qu'on les avait simplement fait assassiner et que leurs dépouilles reposaient au fond de l'océan, d'autre pensaient qu'ils avaient fui le pourvoir écrasés sous la responsabilité des centaines des millions de vies qu'ils gouvernaient. Ils furent bien vite remplacés par un conseil composé de quelques nobles mondiaux, sans sang royal il n'était pas question de monter sur le trône mais le président du conseil avait tous les pouvoirs que le roi eut jadis. Le trône d'Emeraude restait alors désespérément vide attendant que son légitime possesseur vienne y gouverner.

L'écrasante majorité pensait néanmoins que la destitution avait réellement eu lieu du plein gré de la famille royale et que les Edgeworth continuaient de mener une vie paisible à MarieJoie loin des trépidations du pouvoir. Cela ne faisait aucun sens pour Law, comment la famille au sang le plus noble de toute l'humanité pouvait simplement disparaître en laissant toute une dynastie en suspens. 

Tout le monde connaissait le nom du couple royal, cette histoire n'était peut-être qu'un tissu de mensonge qui avait pour but de semer le trouble dans l'esprit de Law. C'était 7 ans en arrière, Yuki avait dû fuir à 13, les dates coïncidaient... Elle avait le même éclat argenté dans les cheveux que les avait le roi Léorick, plus encore... elle était dotée de la même anomalie génétique que le Roi. Elle avait les yeux vairons.

Law savait qu'elle disait vrai même s'il refusait de se l'avouer de plus si Magyar était en effet à la poursuite de Yuki il ne pouvait pas prendre le risque de rester amarré sur Saboady. Il mettait en danger tout son équipage et Rym qui n'était pas en état de se battre, il s'écroula sur son fauteuil la main sur le visage. Une partie de lui-même lui criait de relâcher cette bombe à retardement mais l'autre, elle, mourrait d'envie de savoir quel était le mystère de la génétique si particulier de la jeune femme.  Cette dernière toujours debout le fixait d'un air mauvais :

-Si tu ne comptes rien faire pour m'aider, rend moi mon cœur et laisse-moi partir, dit-elle d'un ton ferme empreint de colère.

Law resta encore assis encore quelques secondes il n'appréciai pas le ton qu'elle se permettait d'employer avec lui et commençait à sérieusement perdre patience. D'un autre côté si ce qu'elle disait était vrai il était légitime pour elle de lui en vouloir. Il se leva et la congédia d'un geste sec de la main, sa décision était prise.