Chapitre 13 - La fin d'un cauchemar .

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Il est 22h31. Ça fait environ cinq minutes que je me suis endormie quand une douleur me réveille. Ma côte, dans la position dans laquelle j'étais, je ne la sentais pas, mais j'ai dû me retourner et mon corps a réagit.

Depuis le combat de tout à l’heure, Ace ne s'est pas réveillé. J'ai déjà vérifié, il est toujours vivant, mais il ne réagit pas. Je lui ai enlevé toutes ces chaînes surmontées de cordes, et ai posé sa tête sur son sac. Tout est calme, aucune lumière avoisinante, aucun bruit, rien.

Barbe Noire ne s'est pas non plus présenté. Ni aucun de ces compagnons d'ailleurs, mais c'est sûrement le calme avant la tempête, faut pas traîner ici plus longtemps. Ce qui m'arrangerais, là, maintenant tout de suite, c'est qu'Ace se réveille. Je n'aurais plus à le porter, et lui se souviendrais surement d'où il a amarrer son bateau. Mais ses yeux restent insensiblement fermés.

Qu'est-ce qu'il est beau quand il dort. Une fois tirés de ce merdier, je lui botterais le cul si fort qu'il s'en souviendra toute sa vie, et même après sa mort. C'est aussi la dernière fois qu'il fait un truc sans m'en parler à l'avance.

Je me lève en essayant de faire le moins de bruits et de mouvements possible, et me dirige vers un point d'eau repérer un peu avant. Je m'y accroupis dans d'atroces douleurs et contemple mon reflet. Cette frange au dessus de mon œil est vraiment longue, maintenant, et m'embête à m'empêcher de voir correctement.

Mais, attendez...C'est moi ou...Ma pupille..? Elle est devenue blanche. C'est moche, mon Dieu...Pourquoi ? Elle devient pas rouge normalement ?

Pourquoi elle est blanche ? C'est si laid. En plus mes tâches de rousseurs ont disparus. Quand suis-je devenue aussi...

Désagréable à la vue ? Je n'étais pas comme ça avant d'arriver sur l'île.

Je m'éloigne aussi vite que je peux de cet endroit et cache mon œil comme si il y avait du monde autour de moi. Je ne suis pas le genre de fille à s'occuper de son apparence, mais je ne suis pas non plus le genre de fille à la "je-m'en-foutise" qui fait n'importe quoi de son corps.

En arrivant au "camps", je remarque que de un, il y a un feu allumer, alors que j'en suis incapable, étant donné que je ne peut pas utiliser les pouvoirs des autres dans l'état dans lequel je suis, et que je ne sais pas en faire, et que, de deux, Ace n'est plus couché paisiblement comme lorsque j'étais partis. Il est assit face au feu et joue tranquillement avec.

Moi : Ace ? Qu'est-ce que tu fous ?

Il se retourne et me dévisage.

Ace : Et toi, t'étais où ? Je m'inquiétais.

Moi : Tu t'inquiétais ? Tu te moques de moi, là !? Tu T'INQUIETAIS ? Mais merde, Ace, c'est moi qui me suis inquiétée, quand tu es parti comme un voleur, c'est moi qui me suis inquiétée, quand je t'ai vu bâillonné comme une marchandise, à leur pieds, et c'est encore moi qui me suis inquiétée quand tu ne te réveillais pas, alors que je t'aspergeais la figure d'eau, et que je te donnais des claques colossales ! Alors, par pitié, ne me dis pas que tu t'inquiétais, alors que j'étais seulement parti deux mètres plus loin, et que si tu t'en était donné la peine, tu aurais pu me voir en te retournant juste un chouilla.

Pendant que je parle, des larmes coulent toutes seules. C'est pas possible de pleurer autant. J'ai mal partout, alors je me laisse tomber près de lui.

Mais je ne m'arrête pas pour autant de le sermonner.

Moi : J'en ai marre de ta tête brûlée, et je ne veux plus de mensonges, ou de cachotteries. Je ne suis pas censée me mettre en danger à cause de toi, mais je ne veux plus que tu te mettes en danger non plus. Tu savais très bien que ce ne serais pas un combat équitable, mais tu es venu quand même, avec ton orgueil et ta fierté. Tu ne pouvais pas réfléchir, non, ça tu ne peux pas. Tu fonces toujours la tête baissée, c'est pas possible. Tu t'es foutu de ma gueule, pendant tous ce temps. Si je n'avais pas été là, tu serais au moment où je te parle sur le bateau de Barbe Noire en route vers Marine Ford. Tu as quelque chose à dire pour ta défense ? Parce que, je te le promet, une fois partis d'ici, je vais te botter le cul.

Ace : C'est justement pour éviter de te mettre en danger que je ne t'ai rien dit. J'ai peut-être une tête de mule, mais tu n'est pas mieux que moi. Quand tu as une idée en tête, tu y vas. Regarde dans quel état tu es. Mais tu m'as quand même porté jusqu'ici. Tes vêtement sont en sang...Et qu'est-il arrivé à ton œil ? Laisse moi voir.

Moi : Rien, ne t'occupe pas de ça. Dis moi juste ou tu as jeter l'encre qu'on puisse quitter cet endroit. On finira notre discussion à l'abri. On ne peux pas rester ici plus longtemps.

Ace : Laisses tomber, avec ton sens de l'orientation, on va vite se perdre. Et puis de toutes façons, on n'arriveras pas à bouger d'ici, mon corps est en compote, et tu n'as pas l'air d'être en meilleur état que moi. Le meilleur moyen de partir d'ici serait de tomber sur un...Parfait...Voilà ce qu'il nous faut.

Ace regarde l'horizon. Je suis son regard et observe au loin une masse brune semblant s'approcher à toute vitesse. On dirait un...crabe ?

Un crabe mobile ! Oui, c'est parfait, c'est exactement ce qu'il nous faut. Il sont dociles et faciles à approcher, et puis il sont largement costaud pour nous porter tout les deux. Mon Dieu la chance est avec nous.

Heureusement qu'on est dans le désert.

J'ai entendu dire qu'il adorait les danseuses orientales. Dommage pour lui il va devoir se contenter d'un garçon-manqué, car je ne vais sûrement pas me mettre à poil dans ce froid glacial pour l'appétit d'un animal pervers.

Quand il arrive à ma portée, je me débrouille pour lui bloquer le passage avec mon corps. Je me rapproche aussi vite que je peux de lui et lui touche la carapace. Je lui chuchote deux ou trois mots et il se baisse et me laisse monter sur son dos, puis je me retourne vers Ace et lui dit :

Moi : Tu te debrouilles mais tu montes.

Après maints et maints essaies, il réussi à monter et me demande.

Ace : Tu lui as dit quoi pour qu'il puisse nous laisser monter ? C'est assez difficile de les approcher.

Moi : Je sais être persuasive quand il le faut.

Ace : Tu l'as menacé, c'est ça ?

Moi : Comment tu sais ?

Ace : J'ai l'habitude avec toi. Mais dis-moi, tu vas finir par me laisser voir ton oeil, n'est-ce pas ?

Moi : Je mettrais un cache-œil si il le faut, mais tu ne le verras pas tant qu'il sera dans cet état. D'ailleurs prépares ton fessier parce que je ne suis pas encore redescendue, et que mon cher,  tu risques de ne plus pouvoir t'asseoir pendant un moment.

One Piece : Destination nouvelle vie { EN PAUSE }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant