Chapitre 2 : Aurevoir Gouvernement Mondial

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Je suis dans ma cabine. Enfin, celle du bateau dans lequel je suis. J'essai de réfléchir, mais je n'y arrive pas.

Je suis en état de choc, alors comprenez que mon cerveau fasse des siennes.

Récapitulons : Je suis une arme antique; ma mère, elle aussi arme antique, a été tuée par Akainu, celui que je considérais comme un père ; la Marine me droguait pour ne pas que je m'en rappelle, et me mentait depuis 9 ans. 

Je suis forte, je ne pleure pas d'habitude, mais aujourd'hui, cela fait trois fois que j'éclate en sanglots. Ça fait exactement trois jours que je suis partie, et que je n'ai pas vu la terre.

La tristesse et l'incompréhension font lentement place à la colère et et la rage.

Pourquoi continuer à être vice-amiral ? Je déteste la Marine, je ne retournerai plus jamais là-bas, si ce n'est pas pour défoncer le face de l'établissement et celui des Amiraux et de Sengoku.

Oui, c'est décidé je vais retourner là bas et prendre ma revanche. Ils vont finir par cracher le morceau.

Mais avant, il faut que je fasse un truc avec ma tête. Je vais changer d'identité pour ne pas me faire reconnaître, sinon, j'aurais des ennuis.
Je me rends dans la salle de bain, attrape une paire de ciseaux et me coupe les cheveux, c'est pas parfait, je ne suis pas coiffeuse, mais je m'en fous. Je prends un bandage que j'enroule autour de ma poitrine, de façon à avoir un buste plus imposant et des seins moins voyants. 

Je vais passer en ville pour m'acheter des vêtements quand j'arriverai à Water Seven. Je ne compte même plus lever le petit doigt pour le CP9, qu'ils aillent se démerder sans moi.

J'aurais dû défoncer la tronche de Sengoku avant de partir. Et pas que lui d'ailleurs, tous ceux qui étaient au courant de mon identité, que même moi je ne connaissais pas. 

Au bout de quelques heures de voyage, le bateau tangue, je bascule.

C'est le signe que j'ai percuter le port. Excellent.

En débarquant, mon ventre crit famine, mais pas le temps de manger.

Direction le magasin le plus proche. En rentrant dans celui-ci, mission accomplie, le vendeur me prend pour un homme. C'est toujours un peu vexant, pour une femme, mais c'est l'effet recherché.

Je lui demande des vêtements, peu importe lesquels, et il disparaît dans les rayons. 

Pendant ce long moment mon escargophone sonne, mais je ne décroche pas. Ça ne peut être que mes supérieurs de la Marine.

Tant pis pour eux.

Le vendeur me donne quelques vêtements que je n'essaye pas, je passe en caisse tout de suite, et une nouvelle fois, mon escargophone sonne. Je ne réponds toujours pas et retourne sur mon navire.

Arrivée là-bas, je me revêtis des habis acheté, puis avant de redescendre, je dépose mon escargotphone sur le pont et je me met devant le bateau.

Avec mon katana, je déchiquette le navire. J'y met toute ma rage. Des larmes, coulent aussi. Je pense que c'est la pire décision de ma vie, mais sur le coup, je peux vous dire que mon cerveau ne réfléchis pas comme à son habitude.

C'est la colère qui parle. Je me perds en elle, sans jamais avoir l'intention de refaire surface. Pour une fois je peux laisser parler mes émotions.

À la fin de cette action, je suis juste essoufflée et un brin libérée.

Je n'ai plus de moyen de transport par contre.

Je décide donc de marcher, une fois un semblant de calme revenu, et de louer un yagara bull. Drôle d'animal d'ailleurs.

Ici, je reconnais pas mal de gens. Des pirates, des chasseurs de primes et autres. Des Marines, aussi sont présents.

One Piece : Destination nouvelle vie { EN PAUSE }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant