Chapitre 8

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À bord du Pélican piloté par Alex, je faisais un petit debrifing. Chacun des personnes savaient à quoi s'attendre, et ce qu'il avait à faire. 

- Hoover, tu resteras sur les falaises avec ton camarade. Gardez un lien visuel avec nous tout au long de la mission. Ne tirez que si c'est nécessaire.

- Compris Major.

- Le reste de l'équipe reste avec moi. Il faut protéger en priorité le sergent Onoda. Si l'un de nous est blessé, elle pourra nous soigner. Si elle est blessée, nous sommes morts.

- À vos ordres.

- Madame et messieurs, nous arrivons sur les cols enneigés dans 10min.

Après l'annonce d'Alex, je mis assis à côté de Ryu. Elle me prit la main et posa sa tête sur mon épaule. Elle était angoissée à l'idée de cette mission. Elle en tremblait.

- Ryu, rien ne t'obligeait à venir. 

- J'ai peur. Mais je préfère ça et être à tes côtés que d'être en sécurité mais d'avoir peur d'apprendre ta mort ou celle de ta sœur sans n'avoir rien fait.

- Je comprends. Mais tout ira bien, comme d'habitude.

- On y est ! Je vais atterrir dans cette grotte.

Nous voilà arrivés dans les montagnes. Le ciel, comme le sol, était blanc. Il neigeait. Alex et moi nous rappelions nos hivers à Londres lors de notre enfance. D'après notre radar, les Covenants étaient à trois ou quatre jour de marche de notre position. Mais pour y arriver, il fallait passer par des endroits dangereux d'accès.

- On y va. Hoover, à vous de jouer.

- À vos ordres !

La neige était épaisse. Nous avions du mal à nous déplacer. Le froid ne nous aidait pas, tout comme le vent. Mais nous arrivions vite à notre premier obstacle: le Canyon des Abysses. L'UNSC lui avait donné ce nom car personne n'en a vu le fond. La nuit ne tarda pas à tomber donc il fallait trouvé une grotte où dormir. Le Spartan John 137 nous fit signe de venir s'abriter. Il monta d'ailleurs la garde pour la soirée. Avant de dormir, Clément le rejoignit. Ryu se blottit contre moi pour dormir. C'est vrai qu'il faisait froid à l'intérieur malgré le petit feu que nous avions fait. Avant de s'endormir, elle tourna la tête, m'embrassa et me susurra à l'oreille "Je t'aime." Je souris et lui répondit que moi aussi. Alex sourit de son côté en nous entendant.

Le lendemain, nous reprîmes la route par un chemin assez étroit où on devait marcher en fil indienne. Comme le disait les archives, on ne pouvait en voir le fond. Clément et son coéquipier était en face, cinq ou six mètres au dessus de notre position. Rien à signaler pour le moment. Alex marchait d'un pied ferme quand une petite roche se décrocha du chemin, ce qui la fit glisser. Mais elle arriva à se rattraper.

- Tout va bien Alex ?

- Oui t'inquiète pas. On doit avancer.

Elle me lança un sourire et je lui rendis. On reprit notre route. Le vent était absent mais le froid était toujours avec nous. On essayait de faire attention aux endroits où on mettait les pieds. Il n'y avait même pas soixante-dix centimètres de largeur pour avancer, ce qui nous obligeait à avancer lentement. Après deux bonnes heures de marche, nous arrivâmes sur une sorte de plateau naturel. Environ quatre ou cinq mètres carré, idéal pour faire une pause.

- Hoover, on s'arrête. Restez en visuel et surveillez les environs.

- Bien reçu.

- Je fais le gué Major.

- Je vous remercie Adjudant.

Je sortis ma gourde d'eau et une petite barre d'énergie, que je me pressai d'avaler. Ryu et Alex mangèrent doucement, contrairement à moi qui était un morfal. Alex me fixa et soupira.

- Toujours à manger comme un porc. Elle leva les yeux au ciel

- Tu peux parler toi. C'est qui qui bouffe quatre assiettes de pâtes quand j'en fais ? Parce que oui tu ne manges pas tu bouffes !

- Mais les pâtes, c'est la vie ! Quand tu as faim, tu manges des pâtes. Quand tu déprimes, tu manges des pâtes. Elle me lança un regard qui sous entendait quelque chose. Quand tu es amoureux, tu manges des pâtes.

Je me mis à rougir.

- Oui c'est vrai que les pâtes, c'est la vie mais bon...

- Et vous n'avez rien à me dire vous deux ?

Ryu et moi, on se regarda et on devint tout rouge.

- Je le savais. C'est beau l'amourlrlrlrlrlrlrl !

- Arrête de m'embêter à la fin. Tu vas voir toi.

On se mit à se disputer comme deux gamins, ce qui faisait rire Ryu. Ça faisait plaisir à voir. J'aimais la voir sourire et heureuse. Mais son visage changea vite d'expression. Elle passa du visage heureux au visage d'effroi.

- Planquez vous !!

Les Covenants nous avaient repéré. On prit nos armes et fit feu sur les assaillants. Les tirs volaient dans tous les sens. Clément en abattit une demi-dizaine, en leur tirant dans la tête.

- Bien joué, Hoover. Vous méritez bien votre surnom.

- Merci Major.

Alex était vraiment à fond. Elle abattait les Grognards un par un.

- Venez là, bande d'enculés. Je vais vous Lucille vos gueules, vos mères vous reconnaîtront même plus après ça !

Ils étaient toute un bataillon. On allait se faire déborder mais on en vit le bout au bout d'une quarantaine de minutes. Il était temps.

- On les a eu !

- Oui. Tout le monde va bien ?

- Oui ça a l'air.

- Et toi, Ryu, tu....

La surprise et la peur se lisait dans mes yeux ! Un Élite s'était glissé derrière nous et avait prit Ryu en otage.

- Déposez les armes ou je tue cette femelle !

Ryu était en pleurs. Elle était effrayée. Mais Hoover tira dans la tête de l'Élite, qui mourra. Ryu arriva s'en échapper mais glissa dans le ravin à cause d'un pierre qui se détacha de la route. Je me jetai sur le bord du ravin, rattraper par Alex. Je vis Ryu tomber dans le brouillard.

- RYU !!!!!!!!

Mission Sauvetage : a Halo storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant