Dévorêve

1- UN RÊVE SANS IMPORTANCE

Dans une ville ressemblant de près à NewYork, un homme se dressait contre les méchants, son nom, DEACON !

- Deacon, dit Dwayne d'un ton agaçé, tu n'as pas l'impression d'en faire trop ?

- On a bien le droit de réver répondit Deacon, d'ailleurs c'est le cas non ? Dit-il en rigolant

- Pas faux.

Tout deux étaient sur le toit d'un building dans un lieu nommé Naw Yerk, le New York du monde des rêves. Dans ce monde, tout était possible, à condition d'avoir le bon logiciel. En effet de nos jours, rêver était devenu un outil de commerce. Quand l'Etat s'était rendu compte que rêver était une excellente source de distraction, il n'avait pas pu s'empêcher de se l'approprier et de le rendre payant. Des sociétés avaient vu le jour mais une seule en était sortie victorieuse, et de loin : DreamEmpire !

Le DreamEmpire était composé de plusieurs éléments: les DreamHouses, là où les personnes venaient acheter leurs rêves ou rêver s'ils n'avaient pas de rêveuse chez eux. Il y en avait un peu partout dans le monde et dans chaque ville. Puis, il y avait les DreamRooks (Rook = tour aux échecs) qui étaient les bases secondaires du DreamEmpire : elles servaient à réguler et surveiller les rêveurs. Il y en avait une dans chaque région, voire une par pays dans certains coins du globe. Et enfin il y avait le DreamCastle, la base principale du DreamEmpire, là où le chef vivait et commandait tout. Là où il était tout puissant. Sa localisation demeurait cependant inconnue.

La société créait les rêveuses, des machines permettant aux personnes de rêver de ce dont elles avaient envie. Plus communément appelées "Cosse", les rêveuses étaient des sortes d'engins de forme ovale et remplies d'un "liquide spécial"qui, d'après les scientifiques, aidait à l'absorption des rêves articiels. A cause de ces machines, l'homme était devenu incapable de rêver par lui-même. Il était obligé d'acheter des logiciels spécifiques au rêve souhaité. Par exemple, le logiciel DreamExtreme était requis pour rêver de sensations fortes tandis que le DreamWedding était utilisé afin de rêver de romantisme. Il y avait également le DreamLove, pour les adultes un peu coquins. Pour faire court, le DreamEmpire avait pensé à tous les cas, mais comme pour tout il y avait des contrefaçons, de très bonne ou de très mauvaise qualité. Etant sous forme de logiciel, il était logique de voir arriver des Hackers. Deacon et Dwayne étaient des hackers confirmés : ils maîtrisaient les deux formes du DreamHacking. Ils pouvaient modifier les paramètres de leurs rêves à volonté, être maîtres de leurs rêves mais également en créer de toute pièce. Dans leurs rêves, ils étaient qui ils voulaient grâce à leurs talents. Mais dans la vie réelle, Deacon était un grand garçon âgé de vingt ans et mesurant un mètre quatre-vingt. Il avait la peau blanche, les yeux bleus et les cheveux noirs. Dwayne avait le même âge, faisait quasiment la même taille mais était un peu plus costaud que Deacon. Il avait la peau brune, les cheveux noirs, et de magnifiques yeux d'un vert jade. Ils étaient tout deux accompagnés de Lana, une jeune femme âgée de dix-huit ans, un mètre soixante-treize, à la peau très blanche. Ses cheveux rouge foncés contrastaient avec ses yeux gris. Elle s'occupait de maintenir leur cerveaux dans de bonne condition car jouer avec sa tête n'était pas sans risque : perte de mémoire, risque de finir comme un légume, entre-autre. Elle camouflait également leurs traces de piratage pour éviter qu'ils soient arrêtés mais également pour les laisser se concentrer uniquement sur la création du rêve. Deacon travaillait à la maintenance dans une DreamHouse. Quant à Dwayne, il travaillait dans un café non loin du travail de Deacon. Lana elle, était à l'université. Ensemble, ils étaient inséparables. Ensemble, ils créaient des rêves pour les personnes qui n'avaient pas les moyens de s'en offrir. Ils étaient les Robins des Bois des rêves sauf qu'au lieu de les voler, ils les créaient. Mais il ne fallait pas croire que les rêves n'étaient pas dangereux, bien au contraire. Il faudrait être fou pour croire ça. Car qui dit rêve, dit cauchemar.