Je me clamais révolté sociale
Pratiquant même un art martial
Un regard innocent je portais
Devant tant d'injustices voiléesTout au fond de mon coeur
Je gardais cette rancoeur
Elles étaient la toutes mes trois soeurs souffrantes
Je les observait impuissantesJ'ai créé mon refuge secret
Le défouloir de mes émois
Je me devais d'être mâture
Je relatait mon vécu sans ratureJe ravalais mes peines
Pour mère je me devais d'être sereine
Elles avaient besoin de moi à fond
Au milieu du lit j'essuyais leur frontJ' entendais leur gémissement
J'en avais perdu mon sommeil
Mes soeurs me souriaient gentillement
Dans leur regard las au réveil
Ô mère
J'admirais ton visage gai, cette force vitale
Sans plaintes ni remords dur comme du métal
Sous certains regards moqueurs
Elle les a sauvé dans ses efforts , sa douceur
Ma plume , mon refuge secret
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MA PLUME, MON PINCEAU
PoetryJ'ai mon petit coin ,mon secret à moi Nul ne s'y aventure ou défoule leur émoi Mon échappatoire , ma poésie