En fan de rueJe les vois souvent en masse bavardant
Les uns sans soucis, d'autres s'isolant
Insouciant de leur condition de vie
Oubliant la ruseur pour la survieJe plains ces parents non pas parents
Mais pas rang , incapables inhumains
Dépourvu de coeur , ils ne sont pas humains
Fuyeurs devant tant de responsabilité accablanteJe plains cette maman dormant tranquille
Qui s'oublie dans ces draps , bras bien au chaud
Pourtant dehors , petit bout chou vacille
A la quête d'un abris pour son reposUne vie de galère dans cette misère
Quelle sentence pour leur père
Qui se'dit père par gènes sans gêne
Qui ne mérite ce trésor, cet essor à peineÔ bon Dieu si innocents , ils sont
Ô que je me plains , ma force si faible
Je voudrai les couver tous autant qu'ils sont
Leur chanter même conter des fablesÔ que je me plains , ma force si faible
Devant ces sourires angéliques
Ces regards sans égards, si pathétiques
Ces petits en haillons au contact affableCes petits trésors crasseux
Aux yeux rougis dégoulinant
Aux nez coulant
Ne les dérangeant guère, cet état piteuxDes cartons , un refuge , un lit
Dans leur ghetto, leur jungle
Ou la loi du plus fort résulte leur survie
Entre escroquerie et ruse leur vie se jongleÔ que maman Fatou Yelly Faye a tellement raison
C'est des enfants " dans la rue"
La rue ne les a point fécond
Elle les a accueilli ,demeure dépourvuAinsi ils vivent la misère
Au vent , sous la pluie
Leur vie est misère
Aucunement épanouieLa muse de la petite côte
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MA PLUME, MON PINCEAU
PuisiJ'ai mon petit coin ,mon secret à moi Nul ne s'y aventure ou défoule leur émoi Mon échappatoire , ma poésie