Chapitre 2

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Comme d'habitude, je me réveille lorsque les premiers rayons de soleil traversent le fin rideau recouvrant ma fenêtre, laissant pénétrer la lumière du jour à l'intérieur de ma chambre. Une fois hors de mon lit, je prends mon peignoir blanc en soie, l'enfile, et me dirige vers ma salle bain. Comme d'habitude, l'eau du bain est constamment changée et réchauffée, et ce, grâce à cette magnifique chose mais que je ne peut pratiquer qu'est la magie! Je retire mon peignoir et mon pyjamas et me plonge dans une eau tellement chaude que de la vapeur en sort. Que c'est agréable! Je fais quelques longueurs (oui, cette piscine est vraiment grande, et encore, j'ai l'une des plus petites), puis, dans un sursaut d'espoir désespéré, j'essaye de créer une colonne d'eau grâce à la magie.

Je me concentre, je ferme les yeux et j'imagine de la façon la plus précise possible ce à quoi ressemblerais ma colonne d'eau, je lève ma main et je commence à lui donner la forme nécessaire à sa création. Une fois que je pense avoir finis, je rouvre les yeux pour contempler ma création, et encore une fois, je me rends compte que la seule chose que j'ai réussi à créer, c'est trois minuscules gouttes d'eau qui tentent désespérément de s'entrelacer. J'abandonne toute concentration et les laissent retomber dans l'eau.

Le moral mis à zéro par ce nouvel échec, je sors de la baignoire et j'appelle deux esprit d'air pour qu'ils viennent me sécher. Les esprits sont des éléments, comme l'eau, la terre, l'air ou le feu, qui, grâce à la magie, ont pris vie et nous servent désormais à diverse tâches, comme nous sécher présentement. Une fois fin prête, je sors de la chambre et descends dans la salle à manger.

C'est une grande salle, dont le sol est recouvert de parquet et dont les murs changent sans cesse, passant tant tôt d'un sublime coucher de soleil en automne, à un impressionnant orage d'été. Au milieu trône une immense table en marbre pouvant accueillir plus de 100 personnes. Je prends place à l'endroit qui m'est destiné, et, à peine ai-je posé ma serviette de table sur mes genoux que des centaines de mets plus délicieux les uns que les autres font leurs apparition. Ils dansent dans les airs, apparaissant dans l'encadrement de la double porte de la cuisine pour atterrir sur la nappe recouvrant l'immense table de marbre. Ce balais enchanté ne prit fin que lorsque la table fut entièrement recouverte de plats, et ce du début à la fin. Il y en avait pour tous les goûts, du plus gourmand, avec toutes sortes de viennoiseries, de confitures et de nectar en tout genre, au plus.... carnassier, avec du bacon, des œufs et toutes sortes de charcuteries.

Pour ma part, je choisis deux croissants au beurre et du jus de noctaris, une plante rare au goût très sucré et extrêmement prisée chez toutes les Créatures. Elle ne pousse qu'une fois tous les dix ans, lorsque qu'une pleine lune bleue se produit, et, chaque décennies, le lieu de sa floraison change. Cette plante a vraiment un goût incroyable, c'est comme si toutes les meilleures choses de l'Univers se réunissaient pour ne former plus qu'un mélange harmonieux prenant la forme d'une jolie fleur bleue. Après avoir engloutit mes deux croissants d'une façon qui aurait sûrement fais s'évanouir ma mère, je tape trois fois dans mes mains, et tous les mets délicieux disparurent, laissant comme à nue la nappe blanche qui protégeait le marbre de la table.

Une fois sortie de table, je prend la direction des jardins. J'adore l'atmosphère calme, reposante et sereine qui y règne à cette heure de la matinée. Je me balade, mes pieds nus foulant l'herbe encore gorgée de sa rosée matinale. Il était encore bien tôt, et de fait, à part les quelques domestiques s'affairant déjà partout dans le château, personne n'était encore levé, ce qui me laissait le privilège d'avoir les jardins privatisés le temps de quelques heures. J'avise, au loin, une balancelle blanche ballotée au grès de la brise matinale et décide de m'y asseoir. Ceci fais, je tente (encore une fois désespérément) d'invoquer un livre.

Je ferme mes yeux, réduis mon rythme cardiaque de manière à le rendre le plus calme possible, je visualise mentalement le livre que je souhaite lire, et là miracle, à mon plus grand étonnement et la plus grande joie, lorsque je rouvre mes paupières, je découvre un énorme volume! Une fois l'excitation de cette première réussite passé, je me rassois et me rend compte que ce n'étais malheureusement pas celui que je souhaitais lire. Mais c'est déjà un progrès énorme! Toute fière de moi, je regarde attentivement la couverture de ce livre. Sur la couverture de cuir, est écrit, en lettre d'or, ce que je suppose être le titre du livre: La guerre de 1000 ans. Plus qu'intriguée par le titre enjôleur de l'œuvre, je décide de l'ouvrir, pour ne tomber, à ma plus grande déception, que sur une page blanche. Je feuillette une à une les nombreuses pages du livre, je les mets à la lumière du jour, je tente même une sortilège de révélation, qui bien évidemment échoua, mais rien n'y fais. Au bout de quelques minutes de tentatives vaines apparu une petite phrase, intrigante, disant que seul le descendant direct des premiers Éphémères peut lire ce livre, à la condition d'avoir atteint l'âge de 16 ans.

Je ne sais ce que sont les Éphémères, peut être une sorte de secte ayant disparue depuis des siècles. Après tout, ce livre à l'air très ancien avec ses pages jaunies par le temps, sa reliure en cuir et ses lettres dorées. Le moral définitivement abattu par ces échecs à répétitions, je décide de retourner dans ma chambre en laissant le livre sur la balancelle. Soir l'un des domestiques le trouvera et le rangera, soit une personne décidera de s'en emparer pour au final succomber à la même sensation de déception que celle à laquelle je suis confrontée à présent. J'entreprendrais plus tard des recherches sur cette secte dont j'ai déjà oublié le nom, mais en attendant je dois me préparer pour quelque chose de beaucoup plus important. Mon anniversaire! Je dirais même plus, mes 16 ans! Enfin je pourrais prouver à tout le monde que je suis belle et bien la fille des dirigeants d'Enchanterra, et que je n'ai non pas été adoptée comme certaines rumeurs le disent. Les gens ont tendances a oublier que tout les plus grands sorciers de ce monde ne possédaient pratiquement aucune magie avant leurs 16 ans, et c'est seulement à cet âge que leurs incroyables dons se sont dévoilés au grand jour!

De nouveau heureuse face à cette perspective, je monte en chantonnant les escaliers qui mènent à ma chambre. J'entame le dernier escalier avant mes appartements lorsque qu'une grande bourrasque me fit tomber.

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Bonjour/bonsoir à vous petits lecteurs!Et non je ne suis pas morte, j'avais juste (disons le franchement) la flemme d'écrire, et quand je me force, il n'y a rien de bon qui en sort, croyez moi mdr! Bon ok je l'admets cela fais plusieurs moi qu'un chapitre n'est pas sorti... mais pas de problèmes XD! Je ne compte pas abandonner cette histoire contrairement à ce que certains pensent, mais je veux juste prendre mon temps pour l'écrire^^.

Mais bon, comme ça ne se fait de vous laisser dans l'attente d'un nouveau chapitre, et que j'ai retrouvé un livre que j'avais écrit il y a un bail pour un devoir de français, j'ai décidé, pour votre plus grand plaisir (ou pas mdr!), de publier, de temps en temps, les chapitres de ce livre! Bon, ne vous attendez pas à un chef-d'œuvre, je l'ai écrit il y a longtemps et étant donné que c'est à base un devoir, le thème à été choisis à ma place et ce n'est pas le genre de livre que j'écris d'habitude. Mais bon, comme ça on pourra, vous et moi, commenter sur la façon dont j'écrivais à l'époque mdr! Donc voilà, je crois que j'ai tout dis, donc sur ce, au revoir et passez une bonne journée/soirée!

PS: Bravo d'avoir tout lu! Pour voir ceux qui sont courageux parmis mes lecteurs mettez, hum... Poisson rouge en commentaire XD!

-Enjoy

Éphémère Où les histoires vivent. Découvrez maintenant