Je ne suis pas celle qu'on croit. Ça fais cliché, je sais. J'ai horreur de la façon dont les gens se retrouvent à tous ce ressembler. Juste pour une histoire de social. L'échelle sociale celle qui te condamne à ne pas pouvoir changer. J'ai fais partie de ceux qui n'osaient rien faire, de peur qu'on la pointe du doigt.
Un jour, j'ai rencontrée un homme. Non, pas un garçon mais un homme. Alors qu'à seize ans tu te cherches, lui il était déjà l'homme qu'il allait devenir. Sam.
Il avait une façon déconcertante de trouver réponse à tout. Il ne rigolait pas pour les blagues de carambars, mais quand il lisait du théâtre. Alors que la plus part des gars de notre âge jouait au foot ou aux jeux vidéos, lui il apprenait par cœur des poèmes de Raimbault et Verlaine. Il n'allait en soirée que pour rire de ceux qu'ils appelaient les "fous". D'après lui on était l'avenir de la société, du moins il l'aurai bien aimait. Pour lui il faisait parti des marginaux du lycée, mais pour ma part je savais qu'il était un populaire.
Ouais, il ne voyait pas le monde autour de lui de la même manière que nous. Alors que la gente féminines l'entourai, il trouvait le moyen de me dire qu'il ne voyait pas de qui je parlais.
Quand le bal de fin d'année de seconde est arrivé, je n'espérais pas être invitée. Mais lui a décrété que je devais inviter quelqu'un. J'ai pas vraiment crus en ses dires au début, puis il m'a poussée à demander. Alors je lui es demandé, il a rigolait. J'ai crus que c'était une mauvaise blague au début. Il ma prit dans ses bras, en plongeant son regard dans le mien :
- Tu es pas n'importe qui. Ne te résigne pas au premier choix.
Une semaine c'est écoulée, puis le jeudi matin. La veille du bal, il c'est pointé à mes côtés avec James. J'ai pas bien compris sur le coup, puis quand Sam ma dit :
- Je t'ai trouvée celui qu'il te faut.
Le lendemain au soir, j'étais au bal avec James. On riait, on dansait, on parlait, on buvait, on vivait. Il m'a embrassé. C'était la première fois que je ressentais cela pour quelqu'un. Mon ventre se tordait, mon cœur palpitait à cent à l'heure et mon cerveau était au paradis. Après cela les semaines ont passait.
Mon été ce résumait à sortir avec James, voir Sam et profiter. Pour la première fois, je me sentais à place. Septembre est arrivé. Je me suis retrouvée dans la même classe que James. Alors que Sam lui était dans une autre. Je le croisait malgré tout.
Un jour, il est arrivé avec un œil au bords noires. Je lui demandé ce qui c'était passé, il m'a répondu qu'il c'était cogné. J'ai pas insisté pour tant, j'aurai du.
Les semaines passèrent, et les jours se ressemblaient. On était mi-février, ce jour là ça faisait neuf mois que j'étais avec James. Ça tombait un dimanche, on avait prévu un cinéma avant d'aller chez lui. Pendant la séance j'avais éteint mon téléphone. Profitant au maximum de mon rendez-vous, en sortant on c'était rendu comme prévu chez James. Ses parents étaient en déplacement jusqu'au vendredi suivant. Alors qu'on étaient dans sa chambre, on s'embrassait. Ses mains passèrent sous mon chemisier. Je le laissa faire, il continua. Je savais ou tout ça nous mènerai. Il m'avait demandé si je le voulais, et j'avais simplement dis que je l'aimais. Ce jour là, je venais de perdre ma virginité. Alors que je venait de rentrer chez moi, je partie me doucher. Une fois cela fait je dîna, et me coucha. Avant je pris mon portable, et le posa sur la table de chevet. Oubliant totalement de le rallumer, j'aurais dû pourtant.
Le lendemain matin, je fus en retards. J'attrapa alors de justesse le bus. Je m'avachis sur le premier siège de libre, et repris ma respiration après le sprint que j'avais fais pour arriver à l'heure. Je sortie mon portable, et le ralluma. Voyant que j'avais manquais six appels de Sam et trois messages. Je déverrouilla mon portable. Le premier sms disait qu'il voulait me voir. Le second s'excusait car il avait oublié que j'étais avec James. Le troisième je l'avais reçu vers vingt-trois heures, il disait qu'il n'irait pas en cours aujourd'hui.