Chapitre 1

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Aujourd'hui et encore une journée ennuyeuse. Un jour où je vais me contenter de notes, de cours, puis d'ennuis . Depuis le jour où ma mère est morte, je ne vois plus aucun sens à ma vie. Mon quotidien est ennuyeux. Aujourd'hui je me trouve dans ma salle de cours, toujours rongée par l'ennui. Ma professeur avait beau m'avertir plusieurs fois d'être attentive au cours, me prendre mon carnet de correspondance. Rien n'y fait, ca ne servait à la vie n'avait plus aucun sens pour moi...
Tout d'un coup, la sonnerie vint enfin me sauver ! Je quitta les cours ennuyée, puis Alicia couru vers moi me parler. Je l'aime bien Alicia, elle a un côté si amusant. Ça fait 10 ans que l'on se connaît... Elle avait emménagé dans mon quartier quand on avait 5 ans. Mais depuis le décès de ma mère, on ne s'est plus trop parlées. Je suis restée sous le choc pendant des mois... Je ne pouvais plus voir personne. Mais après ma dépression, j'ai changé de lycée, et j'ai rejoint Alicia. Elle n'est pas dans la même classe que moi, ce qui la dérange beaucoup, mais elle fait tout pour que je me sente le mieux dans ma classe. Elle vint vers moi avec un sachet de chocolats. Je me demandais pourquoi... Bizarrement son regard était différent... elle avait l'air stressée:
《-Jade... J'ai un gros problème..., me dit elle embarassée. Tu vois mon cousin qui est hospitalisé ?
-Euh non... Je vois pas de qui tu parle, dis-je intriguée. Pourquoi, qu'est ce qui ne va pas ?
-Eh ben... J'étais sensée lui rendre visite aujourd'hui, mais on est 17h et je n'ai plus du tout le temps de lui rendre visite ! J'ai un rendez vous chez l'orthodentiste à 17h30 ! Et...
-Et ?
-Je voudrais que tu... enfin si tu veux... euh...
-Attend attend, je vois où tu veux en venir. Tu voudrais que j'y aille à ta place ?, dis je un peu agacée
-Oui, dit Alicia d'un ton gêné》 Elle était vraiment embêtée, donc je n'avais pas le choix... Elle avait tout fait pour m'aider à sortir de ma dépression... C'était maintenant à moi de l'aider ! Je lui dit oui sans me soucier de la suite, puis toute contente, elle me serra dans ses bras en me remerciant sans arrêts.
Quelques minutes plus tard, j'étais déjà dans le bus pour aller à l'hôpital. Alicia m'avait donné quelques consignes pour quand j'y serais : monter 3 étages et prendre le couloir à droite, puis trouver la porte 103. Mais que si je ne trouvais pas il fallait aller à l'accueil qui se trouvait très facilement au rez de chaussée et demander où se trouvait la chambre 103. Bon... Je n'étais pas si bête au point de ne pas savoir que si je ne trouvais pas il fallait demander à l'accueil. J'étais ensuite sensée donner le sachet de chocolats et lui expliquer que sa chère cousine n'avait pas pu venir... Le bus s'arrêta. Sa y est, je devais y aller. Il faut dire que j'avais un peu le trac. Je ne suis pas du genre à parler aux inconnus. Quand bien même c'était le cousin de ma meilleure amie, je suis du genre très timide.
Je fus devant l'hôpital. Il y avait plein de bâtiments qui formaient une sorte de petit quartier. C'était assez étrange...
Je montai alors les escaliers jusqu'à la grande porte vitrée. J'ouvrais les lourdes portes et je découvris un autre monde...
Comme je n'osais pas aller vers les gens, j'avais déjà de loin oublié l'idée d'aller à l'accueil; je suis donc passée par les escalier.
Déjà au deuxième j'étais essoufflée... Je vis un distributeur à eau et me précipita vers la machine. Mais au moment de prendre un gobelet, une main arriva en même temps que moi. Je levais la tête et vu un gars avec de magnifiques yeux verts me faire un sourire. Son regard me perturba... C'était comme si on m'avais jeté un sort. Je me retira avec un "désolée !" extrêmement timide et je le laissa se servir en premier. Il avait une perfusion et avait du mal à se servir. Je l'aida alors puis me servit.
Je partit ensuite en lui laissant un "au revoir".

Je montai les escalier en buvant mon verre. Puis je vis au troisième étage deux couloirs. C'était lequel déjà ? Ah oui ! Celui de droite !
Je courru jusqu'à ma destination précise : la chambre 103. Enfin arrivée (je n'avais même pas eu besoin d'aller à l'accueil, comme quoi, mon sens de l'orientation était toujours utile), je toqua à la porte et quelqu'un me dit alors d'entrer. Et à ma grande surprise, le mec du distributeur d'eau était assis sur le lit d'hôpital. Et là, un gros blanc. Nous nous sommes regardés sans savoir quoi dire... Que faire ?

Aime ce que tu aime vraiment  et pas ce que tu voudrais aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant