Déjà minuit et trente cinq minutes. Je ne comprends pas pourquoi le temps passe si vite alors que je m'ennuie tellement. Mon cerveau défile des images de mon adolescence à toute vitesse. C'est peu être la raison pour laquelle le temps passe si vite. Je me force tant à stopper les images, d'avoir une photo sur un gigantesque plan mental, pour ainsi savoir à quoi je pense précisément.
Ça me tourmente de ne pas comprendre moi même ce que j'essaie de me faire souvenir... Un brèche de mon passé fort probablement. Laquelle cependant ? Je vois mon père crier après ma mère. Je vois mon frère fumer un joint de hash dans le sous-sol. Je vois ma mère hurler après mon frère. Je vois mon père s'ouvrir sa dixième bière. Je vois mon frère hurler après mon père. Je vois ma mère s'allumer un joint de ganja. Et finalement je me vois... pleurer devant l'ordinateur. Chatter avec d'autres traumatisés. Jusqu'à ce que les trois rapaces qui me servait de membre de famille, ne sachant plus sur qui hurler leurs haine et leur lâcheté, ouvrirent la porte de ma chambre.15 ans... 15 ans de torture familiale et scolaire. 15 ans à me faire dire que j'étais un raté. Et à ne pas avoir d'encouragement. 15 ans à me faire battre par parent et camarades de classe. 15 ans à chercher une brèche intemporel pour voir si j'avais bel et bien un avenir. Et puis c'est arriver...
Je ne parlerais malheureusement pas tout de suite de ce qui est arriver.
J'ai encore besoin de temps... du temps pour bien comprendre ce que je cherche à me faire comprendre.
Je dois me détendre, décortiquer chaque moment de ma vie pour savoir où j'en suis.
Je dois voir ce que je ne regarde pas.
Je dois écouter ce que je n'entends pas.
Je dois me concentrer sur ce donc j'ai passer ma vie à ignorer.
Je dois faire ce qui doit être fait
Si je veux remettre les pendules à l'heur.
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J'ai besoin d'un vers...
PoetryAmour. Haine. Violence. Passion. Le road trip de ma vie. L'effet euphorique de mes tourments. Je ris de mes pleurs et je pleur de rire. Mes veines qui bombarde les éclats de verre de mon sang souillé. Destruction massive de mes états d'âmes. Douleur...