partie 1

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MBACKE


Je venais de vendre la voiture qu'on avait utilisé pour le cambriolage de la veille. Je n'utilisais jamais deux fois de suite une voiture. Donc il m'en fallait une nouvelle. C'est exactement pour cela que j'ai fait une descente dans le parking de cette usine. Je faisais tout pour ne pas venir au même endroit deux fois ou c'était le cas je prenais le soin d'espacer mes visites, on ne sait jamais. Je devais trouver une voiture qui avait un système d'alarme facile à brouiller. Je n'avais pas envie de me battre pour avoir la voiture, je voulais une voiture et j'allais l'avoir sans bruit. Après une recherche minutieuse je suis tombée sur une qui me plaisait bien. Il ne fallait jamais choisir des couleurs voyantes. Noire ou blanche uniquement. J'ai activé le brouilleur avant de prendre une aiguille pour ouvrir la porte. En 10 secondes j'ai démarré la voiture.

Hourra en ce qui concerne les voitures j'en connaissais beaucoup de choses. Ensuite direction le bar j'avais un rendez-vous avec un client.

Je venais de prendre la nationale quand j'aperçois une fille devant la station-service. A cette heure une fille toute seule à cet endroit cela devrait être une pute. Elle est bien habillée et sa position me fait comprendre que s'en n'était pas une. Les prostituées ne passent pas inaperçues. Peut-être une nouvelle proie donc. Je me suis arrêté devant elle.

- mademoiselle ! tu attends quelqu'un ?

- Non, j'attends un taxi.... Me dit-elle sans me regarder.

- Je peux te déposer tu n'auras pas de taxi à cette heure, surtout a cet endroit.

Elle hésita un moment puis se mis à regarder sans cesse de tous les côtés.

- sois tranquilles je veux juste rendre service...dis-je

- ne t'inquiète pas, je ne veux pas déranger.

- mademoiselle ici c'est très dangereux....

Elle se décida à me regarder et moi je lui ai offert mon plus beau sourire.

- d'accord merci. Je vais à fann hock.

Fann? C'est le gros lot pour moi on dirait.

- montes !

Elle a pris place avant de me remercier encore une fois.

- tu es vraiment charmant. J'étais venue à un anniversaire dans le quartier et je n'ai pas vu l'heure passer.

Je m'en foutais de son histoire tout ce que je voulais, c'était m'arrêter à un endroit où je pourrais prendre ce qu'elle avait dans son sac. Je me suis alors dirigé dans un cul sac pour me mettre à l'œuvre et là je me suis rendu compte qu'elle était entrain de dormir. Comme je n'étais pas le genre lâche, Je me suis alors résigné et j'ai démarré direction Fann. Comment pouvait-elle dormir en compagnie d'un étranger ? elle devait vraiment être bête celle-là. Une fois dans ce quartier, je l'ai réveillé pour qu'elle m'indique la maison.

Je me suis arrêté devant une superbe maison, une villa je devrais dire tant que cela paraissait grande. Je suis descendu de la voiture pour lui ouvrir la portière.

- encore merci monsieur ...' heu tu t'appelles comment ?

- Mbacké.

- original moi c'est Hanna. Bonne nuit à toi.

- à toi aussi.

Je pouvais en profiter là pendant qu'elle ouvrait la porte ou me glisser doucement à l'intérieur mais elle se retourner pour m'envoyer un sourire ce qui me force à démarrer.

« Merde pourquoi je n'ai pas profité de cette situation et voilà je suis en retard. » En toute vitesse j'ai donc pris la route direction Camberene pour rencontrer le client.

Je me suis garé à quelques mètres du bar. Vue de l'extérieur, on croirait juste une maison. J'ai donc tapé à la porte et une prostituée est venu ouvrir la porte. Je lui ai donné une tape sur les fesses avant d'arpenter le couloir qui menait à l'arrière-cour. C'est là-bas que PIERRE avait installé son lieu de débauche. Mon regard a parcouru ce petit espace remplie de monde. J'ai aperçu Elimane assis avec deux prostituées sur ses jambes. Il y avait aussi notre nouveau client.

En saluant par ci par là, je me suis faufilé jusqu'à eux.

- ouais ouais je suis en retard oui et quoi encore. Allez travailler les catins.... Fis-je à l'encontre des filles.

Elle se sont levés en riant comme les putes qu'elle était.

- on n'a rien dit du moins je n'ai rien dit ...dit Élimane

- salut Alain.

Alain c'était notre client. L'un de ces putains de français qui venaient ici pour pervertir les gens. Mais en passant je m'en foutais pas mal.

- vous vous faites désirer on dirait...me dit Alain

- j'avais un contretemps. Alors ce nouveau travail. Avant ça je veux un verre.

Alain a fait signe à une serveuse qui nous a apporté des verres.

- c'est un travail spécial le genre que l'on fait vite sans laisser de traces. Quand je dis sans traces, je veux dire sans traces. J'ai un collègue, qui veut se débarrasser de sa femme. Il veut rentrer en France et il ne veut pas se trimballer cette petite nègre.

- et ? Dis-je avec ironie.

- vous pouvez vous en occuper ?

- tu connais le tarif n'est ce pas ?

- pour une disparition sans traces ni de corps donc 500 000f .

- Non Alain, ça c'est l'amateur que j'étais. Si ce gars veut que sa femme disparaisse il va devoir débourser beaucoup d'argent. Je ne ferais pas ce boulot à moins de 2 000 000F.

Elimane m'a regardé avec le sourire aux lèvres tandis que Alain lui semblait perdu avec la somme que je demandais. Bah oui c'était quand même un meurtre.

- Depuis quand ? demande Alain

- Maintenant... dis-je en buvant le contenu de mon verre.

- Tu peux quand même ...

- Pas de négociations ... dis-je en le coupant.

- D'accord marché conclu. Demain c'est bon ?

- c'est comme fait maintenant je vais profiter de cette nuit.

Je me suis levé pour chercher ma pute Awa mais je ne la voyais pas alors j'ai choisi une autre pour me déverser sur elle. Pierre a mis des chambres pour la disposition des clients. On s'est alors dirigé vers l'une des chambres. Je ne sais pas combien de temps suis resté avec elle, mais elle m'a épuisé. Après qu'elle soit sortit de la chambre j'ai décidé de dormir un peu. Mais c'était juste un espoir voilà Awa qui fait irruption dans la chambre.

- wa Mbacké pourquoi tu as couché avec Fama ?

- pardon ? Est-ce que tu es ma femme pour me demander cela ? Tu es juste une fille que je paie pour assouvir mes besoins. Alors me casse pas les boules.

- mais...

- chutttt tu la ferme, bof tu m'as gâché cet orgasme que je venais de recevoir.

J'étais nu alors je me suis levé pour me rhabiller avant de sortir.

Je me suis installé dans ma voiture pour fumer un joint. C'était un sacré mélange, c'est élimane qui l'a préparé. Après quelques bouffées, j'ai atteint le summum du nirvana.

La sonnerie d'un téléphone m'a réveillé et ce n'était pas le mien. Je retrouve un téléphone sur le siège passager. La sonnerie c'est arrêté et j'ai vu la photo de la fille de la veille. C'était un iphone et un dernier modèle en plus, C'était mon jour de chance. Dehors le jour se levait a son rythme et c'était pour moi le moment de rejoindre mon domicile. 

AveugléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant