9 Novembre 2016

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J'étais souvent seule, je ne me mélangeais pas autres, j'étais étiquetée asociale. Mais quel crime ais-je commis ? On a appris à ne plus me parler en face mais à chuchoter derrière moi. Ils étaient tous là, avec leur sale gueule et leur bouche persifflente, à se réjouir des problèmes des autres pour entretenir leur ego.

Puis il y avait lui, où les sourires fendaient si souvent ces lèvres, les yeux rieurs, les mots légers.

Il appréciait les gens, les écoutait, les comprenait peut-être pas vraiment mais il était ce genre de gars à qui on pouvait parler sans crainte, sans honte.

Mais il était plus que ça, c'était le gars qui rendait accro, une sorte de drogue où on y cherchait constamment la chaleur, l'oublie.

Je ne suis pas une midinette qui croît à un Roméo caché, je ne suis pas non plus, ce coeur pessimiste qui crache sur le monde et piétine l'espoir. Je suis juste un coeur passif, je laisse le vent me porter, c'est un défaut d'après mes parents. Mais bon qu'est ce que j'en ai à faire.

Moi qui regarde le monde à travers les verres de mes lunettes rondes, je ne connais pas grand chose de la vie, de l'amour.

L'amour, le grand sujet de passion, qui se lit dans Duras, dans Sagan, qui fait vibrer les cordes vocales de Brel ou de Barbara.

Mais c'est quoi l'amour ?
Les frissons, le désir flamboyant, le plaisir exaltant, les baisers fiévreux, c'est quoi?

«Mauve? Pardon, tu t'appelles bien comme ça ?»

Oui, Mauve... c'est mon nom, c'est moi.

Et tu es Néo, on sait, tout le monde sait.
Mais se qu'ils ne savent pas, c'est que toi et moi, nous sommes touchés.
Elle nous a touché, cette garce.

Amour...Je te hais.

AMOUR AIME-MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant