Je suis toujours passé à côté des hommes. Je les ais aimé trop tôt, trop vite ou trop tard. J'ai toujours accordé une grande attention à leur regard, à leurs épaules, à la forme de leurs fesses, au grain de leur peau. J'ai aimé les hommes d'abord pour leur visage, leur silhouette ou leur démarche. Je ne me suis jamais trompée. Je veux dire que lorsque l'heure est venue de se raconter, de s'écrire je n'ai jamais été déçue. Les mots venaient après la peau. J'ai toujours su choisir les hommes, au premier coup d'oeil, les deviner, les débusquer. Ce sont les hommes qui m'ont quitté. Les hommes m'ont quitté parce que j'en demandais trop, ou pas assez. Parce que je ne savais pas dissimuler le trouble, la fragilité ou parce qu'au contraire je me tenais trop loin d'eux. Les hommes m'ont quitté parce que j'avais peur de les perdre ou parce que je m'en foutais. Parce que je les regarder trop ou pas assez.
Les hommes sont compliqués, ils se jettent parfois au creux de tes seins, dans l'amour chaud et doux. Puis ils s'en vont par la porte, dans le froid et le vent, sans un regard en arrière.
Ils se montre impétueux, et capricieux sur nos lèvres.
Mais suppliant à nos pieds.
Ils aiment, le tout, tout de suite.
Les hommes ne m'ont jamais laissé le temps.
VOUS LISEZ
AMOUR AIME-MOI
RandomElle nous a embrassé, violement, sauvagement. C'était tellement trop et pourtant pas assez. Puisqu'on est encore là, à attendre qu'elle revienne, qu'elle nous aime.