Pokémon :「Aventure à Johto」

Le Festival Évoli

Le réveil fut difficile. Mais j'étais plutôt à l'aise dans les bras de quelqu'un. Quelqu'un ? J'ouvris soudainement les yeux et vis Silver allongé dans le même lit que moi. On était littéralement en train de se faire un énorme câlin. Ok ... Sans commentaire. On ne pouvait pas dire que cela me déplaisait, bien au contraire ! Avec le peu de motivation qui me restait, je pris mon Pokématos et regardai l'heure. 19h35, on a bien dormi. Je me lève quand même, histoire de prendre une bonne douche. Il me semble que ce soir il y a une petite fête. Ça pourra nous détendre un peu. On redormira comme ça demain nous serons en pleine forme. J'ai un entraînement à continuer et un badge à obtenir. Mais, je le répète assez souvent, je ne suis pas pressée ! Contrairement à Silver ! Le temps de mon monologue, je finis sous la douche. Je trouve qu'on s'est vraiment rapproché avec Silver. Pour être honnête, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Il doit vraiment se sentir seul, après ce qu'il a vécu. Je ne sais pas si je me comporte comme une assez bonne amie avec lui. J'ai peur de lui être inutile. Pourtant, ce sentiment persiste. Celui de la solitude. Si Silver doit s'en aller, je serai probablement très triste. Il faut croire que je me suis attachée à lui.

- Crystal ? Je descends chercher nos Pokémon d'accord ? Tu veux qu'on aille faire un tour à la fête Evoli tous les deux ? Demanda Silver.
- Oui pas de problème ! Je me dépêche !

"Tous les deux" ... C'était la peine de préciser ? Ça me rends mal alaise. Mais bon, cela ne voulait sûrement rien dire. Bref, je finis quand même par sortir de la douche, après mettre habillée bien évidemment. Je me demande ce qu'il y aura ce soir à la fête. Maintenant que j'y pense, il est vrai que j'entends du bruit depuis tout à l'heure. De la musique. La fête a déjà bien commencé. Je replis toutes mes affaires, Silver a déjà pris les siennes. Je sors de la chambre puis rends les clefs au réceptionniste. Silver m'attend à la sortie du centre Pokémon avec nos Pokéballs en mains.

- Merci pour les Pokéballs ! Tu t'es renseigné sur la fête ?
- Comme toujours ! Sourit-il. C'est un petit festival avec des jeux pour enfants, des boutiques tenues par les marchands du village et des chanteurs et danseurs. Le tout sera clôturé par un feu d'artifice.
- Génial ! On y va ?
- C'est parti !

     En sortant de centre Pokémon, le son se multiplia. Je peux entendre les chanteurs sans nuisance. Il y a des décorations de partout, c'est magnifique ! Des guirlandes habillent les files électriques, des lanternes de toutes les couleurs allument le village et les enfants courent de partout à la recherche de jeux. L'ambiance est magistrale. Silver me propose un jeu, la pêche aux canards.

- Sérieusement ? J'en n'ai plus fait depuis si longtemps ! M'exclamai-je
- Ça peut être amusant, non ?
- Oui, tu as raison. Bon bah, en avant pour la pêche aux canards !

     Nos rires me rend vraiment heureuse. On prend donc nos cannes à pêche et commence le jeu. Après quelques minutes, Silver avait gagné. Ce n'est pas juste ... Je voulais gagner ! On dirait vraiment un enfant qui parle. Cette pensée me fait rire.

- Qu'est-ce que tu as à rigoler toute seule ?
- Rien, rien ! On va voir les boutiques là-bas ? Demandai-je en montrant du doigt plusieurs marchands rassemblaient.
- Si tu veux.

     Silver s'empare de ma main et on se dirige vers les magasins en vue. Il y a plein de goodies et autres petits gadgets amusants. Les portes-clefs sont très jolis. Je pense que je vais m'en prendre un.

- Heyyy Crystal ! Comment on se retrouve ? Retentit une voix d'enfant.
- Célesta ! Tu vas bien ?
- Oui ! Je suis venue profiter de la fête Evoli avec Luth, tu sais, mon meilleur ami. Mais il m'a abandonnée pour aller faire la maison hantée ...
- Oh, tu veux rester avec nous en l'attendant ? Proposai-je.
- Crystal, on avait dit qu'on sortait seulement tous les deux ce soir ... Grommela Silver.
- Ahhh ! Je vois que je dérange ! Dit Célesta d'un ton enjoué. Je vais vous laisser alors !
- Quoi ? Mais non pas du tout, me défendis-je.