Chapitre 11.

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<< Je ne veux pas que tu te tortures l'esprit .. La vie est presque éphémère .... Elle passe en un clin d'œil .. Donc s'il te plait, ne la passe pas à te priver et à te rendre malade ... Tu es parfaite .>> (-R.)

11 avril.

'' J'en peux plus. J'assume plus rien. Je me barre. ''

Juste ces quelques mots dans un message. Un message froid. Qui fait peur. J'ai d'abord cru à un malentendu. Ma respiration s'était accélérée. Quelque heures plus tôt, il me parlait du futur. Comme si il me voyait avec lui pour des années encore. Et ce message. Comme un coup de massue. J'étais avec ma famille pour une fois. Ne rien laisser paraitre. Pas d'affolement. Ne rien laisser paraitre. Juste ces quelques mots en tête. Pour se contrôler. J'attendais ses explication. J'espérais avoir mal compris. Me faire de fausses idées. Mais non. C'était bien son message de rupture.. C'était clair et net au fond. J'ai prétexter aller au toilette. L'air de rien. Je leur ai même souris. La porte de la salle de bain enfin fermée, je me suis écroulée sur le carrelage. Pas de larmes. Ils se douteraient de quelque chose si je revenais les yeux rouges. Pas de larmes. Pas de bruit suspect. Juste le silence. Un poids énorme sur la poitrine et une boule dans la gorge. Impossible de déglutir. D'un coup de colère je me cognais la tête contre le mur. J'avais envie de hurler, de pleurer. Mais rien de devais laisser transparaitre ce qu'il se passait dans ma tête. Cette bataille entre la colère envers moi même, et cette tristesse qui m'etouffait. J'avais mal. Mal au coeur, physiquement parlant. Et à la tête aussi pour le coup. J'aurais sûrement une bosse le lendemain. Mais à ce moment précis je m'en fichais. J'aurais même préférer m'ouvrir le crâne pour ne plus ressentir se vide. Incapable que j'étais. Incapable d'être assez bien pour quelqu'un. Incapable. Je suis revenu au salon. Toujours avec le sourire. Mais le regard éteint. Toutes les murailles que Roman m'avais aider à construire, tout ce qui me protégeait un peu de cet environnement pas stable, venait de se casser la gueule. J'étais passée de '' son ange '', la personne pour qui '' il deviendrait même obèse '' à '' quelqu'un qu'il ne pouvait assumer ''. Prétextant qu'il faisait ça pour moi. Ça sonnait faux. J'avais mal. Je l'aimais. Plus que tout. MOI j'aurais donner ma vie pour lui. Peu importe ce qu'il m'aurait demander, j'aurais rampé a ses pieds. Je fais pitié n'est ce pas? Cher journal, je me fais honte a moi même.


Dear MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant