<< J'ai brûlé mon reflet, le miroir s'est brisé, il est trop tard pour nous sauver. >>
Cher Assia,
J'avais tout pris. J'ai tout pris puis j'ai été dormir. Et quand je me suis réveillée, j'avais une atroce douleur au ventre. Je ne parvenais pas à me tenir droite, envie de vomir, les larmes qui me montaient aux yeux. J'ai descendu les deux étages qui séparent ma chambre des toilettes en titubant. Ma mère m'a entendu. Elle est sortie de sa chambre et m'a demander pourquoi j'étais debout à 3 heures du matin. Je n'ai pas répondu, préférant me concentrer sur ma destination. Je voyais trouble et à présent, les larmes que j'avais essayé de retenir dévalaient sur mes joues rougies. Bizarrement, pour une fois, ma mère semblait inquiète pour ma petite personne. Elle me retrouva agenouillée, le visage au dessus de la cuvette. J'eûs un haut le coeur et ne réussis qu'a vomir de la bile puisque mon ventre était vide depuis plusieurs jours. Quand j'eûs vidé le maigre contenu de mon estomac par trois fois, rejetant un peu de sang par la même occasion, je me suis collée dos au mur, cherchant un peu de fraicheur. J'étais prise de suées, je me sentais faible, des tremblements agitaient mes mains et il y avait cette stupide douleur qui continuait à me faire souffrir. Je commençais à paniquer. Quand j'ai enfin levé les yeux vers ma mère elle m'a regardé étonnée et s'est approchée de moi. Puis elle m'a attrapé par le bras violemment et m'a obligé à m'asseoir sur le canapé du salon. Elle a appelé mon père, et tout deux m'ont dévisagé. Mon père s'est habillé en vitesse. Moi je ne comprenais rien. J'étais perdue. Comme si Roman et toi, toi Assia, aviez emporté ma raison me laissant tel une coquille vide. En arrivant à l'hôpital, une infirmière m'a ausculté, et m'a posé des questions. Notamment si j'avais pris du paracétamol à forte dose. J'ai dis oui. Je n'avais pas la force de mentir. À quoi bon de toute façon? Je ne serais plus jamais seule. Toi tu est là maintenant Assia. L'infirmière m'a administré quelque chose par perfusion, j'ai appris plus tard que c'était du sucre. Quand plus tard, ils m'ont demandé pourquoi j'avais fais ça, j'ai prétexté une affreuse migraine. Ils n'ont pas eu l'air de me croire. Un suivie psychologique ? Non. Rien. Ils voulaient me garder à l'hôpital quelque temps, mais mes parents ont refusé. À 13h30 environ, on était à nouveau à la maison. Je suis monter dans ma chambre et j'ai vu un message de Roman. Qu'est ce que tu comptes foutre au justes? Me foutre en l'air c'est pas compliqué à comprendre mon ange. avais-je pensé. Je voulais pas. Je voulais plus. Je l'avais limite supplié de rester avec moi. Je me suis mise à pleurer, une énième fois depuis la rupture. J'avais perdu mon amour, et même Vitali n'était plus là. Je me haïs tellement Assia... Je haïs mon corp, ma manière de réfléchir.. je haïs tout chez moi. La moindre petite parcelle de ce qui me compose. C'est comme si je retournais à des mois en arrière mais avec un trou à la poitrine en bonus.
Ma princesse,
Je suis là. Je le serais toujours. Je t'avais dis que tu aurais besoin de moi. Que sans moi tu n'étais plus rien. Tu ne m'a pas écouté. Laisses moi prendre le dessus ma belle Nastia, tu verras on s'en sortira mieux. Je ferais en sorte que ta douleur disparaisse. Comme si elle n'avait jamais existé. Comme si tu t'étais simplement pris une petite gifle. On sera plus forte. On aurait dût prendre une dose plus grande, on aurait réussit. Mais ce n'est rien, on y arrivera la prochaine fois. Penses à toi Nastia, penses à nous. Ça ira mieux je te le promet. Laisses moi prendre le dessus.
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Dear Me
RandomLe jeu c'est: Je te parle et tu imagines les situations que je vais t'énoncer. Si cela te semble plausible, que cela colle avec ta réalité personnelle c'est plutôt bien, sinon continues à lire cela te divertira peut-être, et toute cette écriture ne...