Mortellement Immortelle

🦋Cohabitation dangereuse 🦋

Nous arrivons près du chalet.
J'entre, Enzo est juste derrière moi, quand à Taylor, il est dans sa chambre. Je fais signe à Enzo de me suivre.

Nous montons en haut, puis je toque à la porte de la chambre de Taylor, avec une pointe d'appréhension...
Il me dit d'entrer, nous entrons.
Puis Taylor se tourne vers moi, mais dès qu'il voit Enzo, il se lève et monte en pression.

- Que fait-il ici, celui-là ?!
- On se détend, c'est mon ami, il n'avait nulle part où aller, alors je l'ai invité ici...
- Quoi ! Mais tu es folle ? Ce mec, c'est un psychopathe !
- Je ne le laisserai pas dormir dehors !
- Si le chasseur est en ville, c'est à cause de lui.

Puis Enzo dit alors, l'air gêné :

- Ce n'est pas grave Luna, je peux très bien rester sous le perron.
- Non, hors de question, tu restes.
Allez Taylor, s'il te plaît...

Taylor prit un instant de réflexion et finit par dire, l'air résigné devant mon exigence :

- OK, ça va ! Tu es aussi chez toi, c'est la maison de tes parents...
- Wouah, merci !
- Ne me remercie pas si vite.

Il regarde Enzo et d'un ton ferme lui dit (ordonne, plutôt) :

- Tu peux rester, mais à deux conditions. De un, tu manges comme nous, c'est-à-dire des poches de sang.
- Non, mais c'est répugnant ça!
- Mais t'as pas le choix ! Et enfin, je ne veux pas te voir entraîner Luna dans ton délire de mauvais vampire.
Elle, c'est une fille bien, alors pas touche OK ?!

Il baisse la tête et dit alors :

- Ouais, mais tu sais, je n'avais pas l'intention de l'entraîner dans ma chute, rassure-toi. Je ne souhaite ça à personne... J'adore Luna, c'est son humanité qui m'a le plus touché, je n'ai pas l'intention de lui enlever.
- Bien, tu as du sang au frigo, si jamais...
- Non, ça va aller merci.
- Enzo !
- Oui, oui je sais, que des poches, pas du frais...

Puis nous descendons, je sors deux poches de sang.
Et je commence à en boire, tandis que Enzo prend sa poche, il la regarde comme si c'était quelque chose d'affreux. Alors que je le regarde, intriguée, puis je finis par lui dire :

- Tu peux y aller, ce n'est pas de la veine de venus, tu sais...
- Ouais, bah je préférais... Je sens que ça va être dur de passer du sang humain, si chaud, si enivrant... À... ça !
- Si tu veux rester, tu n'as pas vraiment le choix, il faudra t'y faire.
- OK. Ce que je ne ferais pas pour tes beaux yeux !
- Allez bois, et tais-toi, lui dis-je avec un demi-sourire.
- D'habitude, toutes les filles aiment ce genre de compliment.
- Je ne suis pas toutes les filles et puis, glousser, ce n'est pas vraiment mon style.
- Je vois ça...

Puis une fois notre repas fini, nous sortons faire une petite balade.
Et tout en marchant, je lui demande :

- Enzo, que trouves-tu de si génial à tuer ?

Il s'arrête et me regarde intensément.

- Le fait de tuer... ce n'est pas vraiment une chose que j'aime faire, mais disons que les personnes que je tue sont généralement des violeurs, des tueurs en série, bref des mauvaises personnes...
- Mais pourquoi ne me l'as-tu pas dit avant ?
- Ça aurait changé quoi, tu me verras toujours comme un psychopathe.
- Non, car tu tues de mauvaises personnes.
- Oui, mais je les ai quand même tuées ! Et ce qui me plaît, c'est cette odeur, cette chaleur, cette sensation d'être pleinement rassasié, le fait de me sentir si... puissant.
- Et tu te sens comment, avant ?