Chapitre 8

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Je me reveillais avec un mal de tête, je me suis retrouvé dans mon lit... Mais comment ?
Ah oui, je me rappelle. Après le karaoké d'hier soir, je suis rentré chez moi et je me suis posé dans mon lit, il devait être 23h quand je suis rentré. C'est peut être pas tard mais pour moi ça l'est surtout après une dure journée...
Je me levais et je descendis pour aller dans la cuisine, nous étions Samedi donc c'était le week-end, je pouvais enfin me reposer après une dure semaine.
En me retrouvant dans la cuisine, mon père me tapauta la tête avec un sourire, je me retourna et lui demanda.

- Pourquoi souris-tu ?

- Je suis fière de toi ! Ton professeur principal m'a appelé et m'a dit que tu étais une bonne élève !

- Ah. C'est cool.

Je restais inexpressive, a vrai dire je m'en fou pas mal de tous ça.

- Je suis sûre que tu seras un bon héros et que tu ne ressemblera pas à ces incapables qui te servent de frères ! Me dit il avec un grand sourire.

Une fois qu'il ait terminé de parler, il parti de la cuisine pour aller à son bureau.
Mes frères ont quittés le manoir il y a quelques années, ils detestaient les héros. Pourquoi ? Car les héros n'ont rien fait pour sauver nos grands parents. Ils étaient pris dans une prise d'otage dans une banque, et vue que la police et les héros ne voulait pas céder à leurs caprices, ils ont tuer 2 otages.
De plus, mes frères trouvent qu'il commence à y avoir trop de héros incompétents et inutiles, je peux les comprendre, mais ils ont fait le mauvais choix en devenant des vilains...
Maintenant, mes parents font attention à moi et ont décidés de mettre tous leurs espoirs en moi, et dire qu'avant je n'étais qu'une gamine invisible a leurs yeux.

Une fois que j'ai déjeuné et que j'ai pris mon médicaments, je répartis dans ma chambre où je fis mes devoirs en pyjama, oui, quand j'ai vraiment la flemme, je reste en pyjama jusqu'à 14 heures. Ma mère toqua et entra dans ma chambre pour me dire qu'elle et mon père partirent pour toute la journée, jusqu'à 4 heures du matin environ. J'hocha la tete pour lui dire "oui" et je repris mes devoirs.

~Éclipse de 3 heures~
Il était midi, j'avais fini mes devoirs et j'avais pris ma douche, j'avais mis une tenue pour rester chez moi, un jogging noir avec un débardeur blanc (et des sous vêtements). Je descendis dans la cuisine pour me faire un sandwichs vite fait, une fois l'avoir mangé, j'entendis des bruits de fracas vers le salon, comme si de la porcelaine venait de tomber. Je me dirigeais vers le salon en restant prudente, je restais caché derrière un mur et je retourna délicatement ma tête, je vis alors un homme, un Vilain qui portait des vêtements noirs avec un masque. Il semblait chercher quelque chose dans le salon.
Puis je sentis une présence devant moi, je me retourna et un autre homme avait mis sa main droite sur ma bouche, sa main gauche me tenait les deux poignées.

- Ferme ta gueule, p'tite soeur.

Je fus surprise, je ne pouvais pas y croire... Cette voix et cette phrase, c'était un de mes frères !

Il me lacha, je ne bougeais pas car j'étais encore choquée, puis il me donna un coup de genoux dans la ventre, je criai et cracher un peu de salive, je me pliais en deux et me tenait le ventre. Le deuxième gars entendu mon cri et est venu rejoindre mon frère. Ils enleverent leurs masques et me regarderent.

- Vous êtes cons, Second, First...

Ils sourierent. Second était le Benjamin, il avait 17 ans, il était calme et discret. First était l'ainé, il avait 18 ans, au contraire de Second, il était brutal mais calme.

First s'accroupi devant moi et me prit par les cheveux en me soulevant légèrement, pour être à son niveau. J'avais encore mal au ventre alors je le serrais pour ne plus avoir trop mal.

- Alors p'tite soeur, ça fait quoi d'être visible aux parents ? Me demanda t-il avec un sourire en coin. C'est pas trop dur ? En plus, on est plus là pour te faire du mal.

Autrefois, quand ils étaient là, je leurs servais de souffe douleur. Ils se dechainaient sur moi tandis que je ne devais rien dire, j'étais leur chien, leur esclave.

- Ca va beaucoup mieux, First. Je le regardais avec mépris mais lui fit un sourire provocateur.

Second me regarda avec un regard sombre, First me lacha et Second me donna un coup de pied dans la tête, bien sûr, je ne vais pas volée, mais vue que le coup de pied était fort, je bougeais jusqu'au mur opposé  (qui était a 1 mètre), je me retrouvais allongé par terre, a saigner du nez.

- Évite de répondre à tes grands-frères, Zero. Me dit Second en me crachant sur me bras.

- On est venu ici pour récupérer des affaires à nous. Tu ne saurais pas où les vieux cachent leurs ponions ?

Je m'en doutais, ils sont venus pour l'argent. Je me mis sur le ventre et j'essaya de me relever, je viens de me rendre compte que Second m'a cassé les côtes avec son coup de pied au ventre de tout a l'heure.
Malheureusement pour moi, First mis violemment son pied sur mon dos ce qui me fit perdre l'équilibre.

- On peut pas te laisser partir p'tite soeur, on a besoin de toi !

- À par être votre souffre-douleur, j'vois pas a quoi je sers.

Il mis tous son poids sur son pied, alors bien sur je souffrais un peu. Heureusement pour moi, il me reste un truc : Mon alter !
Je mis mes mains platent aux sols et fit apparaitre 2 gros pixs de cristal qui reponssa mes freres. Je me releva en vitesse avec beaucoup de mal et me mis en position de combat. Ils reprirent place et First souria.

- T'es plus forte qu'avant , p'tite soeur !

- M'appelle pas "p'tite soeur", t'es juste un enfoire qui profite de sa famille.

- T'as raison ! Mais moi, je ne suis pas une roue de secours !

Il a raison... mes parents ont remarqués mon existence quand mes frères ont commis des crimes... Je ne suis qu'une roue de secours... je suis vite remplaçable ... Je n'avais pas alors remarqua que Second était derrière moi et que First devant moi. L'un avait sorti une arme à feu, l'autre des poignards.

- Écoute Zero, tu nous dis où est l'argent et j'te fous la paix !

- Ils l'ont pris avec eux, idiot. Ils ne vont rien garder si c'est pour se faire voler.

- Oh, alors ils ne te font même pas confiance, p'tite soeur ? Me demanda Second avec un sourire moqueur.

Oui, ils ne me font pas confiance, ils n'ont jamais eu confiance en moi, comme tous le monde.

- Bon, vue que t'es pas en état de te battre, on va te laisser.

Second passa à côté de moi, il avait rangé son arme. Je ne dis rien et fit disparaître mes cristaux. Il disparut alors avec Second.

Je me mis dos au mur et je me laissa glisser dessus, j'avais mal, physiquement et mentalement. Je voulais vivre normalement... Pas comme ça.

[My Hero Academia] Blue CrystalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant