Les frères Bennett Tome 2: Ne me quitte pas

chapitres 41

On se regardent quelques secondes, et d'un commun accord on décide de laisser le portable sonné, je vois ma nuisette s' échouer sur le sol. Je suis nue, à la merci de mon homme qui semble avoir un appétit d'ogre...
Une lueur sombre brille dans ses yeux lorsque je glisse mes doigts sous l'élastique de son boxer anthracite. Cette lueur s'intensifie à mesure que je tire sur le tissu, pour le faire glisser sur ses jambes. Je ne quitte pas mon amant des yeux une seconde est j'assiste avec fierté à la naissance d'un sourire. Un sourire en coin. Le fameux sourire en coin, insolent, impertinent, irrésistible.

Comme s'il lisait dans mes pensées, il se tourne sur le dos, mais en profite aussi pour croiser ses bras derrière sa tête. Un pacha, prêt à se faire servir. Voilà ce que j'ai sous les yeux. Mais un pacha dont le charme, le sex-appeal feraient succomber n'importe quelle femme. Alors à quoi bon lutter ?

Je retourne à la découverte de son corps d'Apollon, de ses courbes enivrantes,comme si je voulais connaître chaque parcelle, chaque recoin de son corps. Mes lèvres, mes mains, mes seins, ma peau: chaque centimètres de moi se donne pour le bon plaisir de Chris. Ma langue trace une ligne imaginaire en partant de son menton, frôle sa pomme d' Adam, agace ses tétons, s'insinue entre ses cotes, encercle son nombril, approche son pubis, remonte pour le faire frémir, redescend.. Pour mieux venir s'attaquer à son sexe bander.

Chris se tend superbement et lâche un juron alors que je commence un lent va-et-vient d'une main, puis l'attrape en bouche. Doucement, insidieusement, sans jamais le brusquer, je m'évertue à le rendre fou. Totalement fou. D'excitation, de chaleur, d'impatience, de désir, de plaisir. Je ne veux pas aller trop vite, je souhaite me faire désirer, lire la fièvre dans ses yeux. Prendre le contrôle et gagner du temps, quelques précieuse secondes avant que mon mal alpha ne décide de le récupérer.

Comme je le présumées, Chris ne tarde pas à reprendre le dessus. Littéralement. Son sexe m'échappe, me laissant atrocement sur ma faim. En une fraction de seconde, je me retrouve plaqué sur le dos, le bassin coincé entreprise ses deux cuisses musclées, les seins emprisonnés sous ses grandes mains. Son regard impétueux me fixe de toute sa supériorité et le sourire de sale gosse est de retour. Déjà, je le veux en moi avec une telle force que mon corps en frissone d'avance. C'est navrant, mais je ne suis qu'une faible femme.

Ses doigts fins pincent mes tétons, m'arrachant un râle de plaisir son sourire s'élargit, je devine qu'il s'auto- congratule intérieurement.

J'essaie de leur repoussé, évidemment son corps d'acier ne bouge pas d'un pouce. Pire: pas d'un millimètre.
Ma tentative de rébellion s'est soldée par un nouveau cri de plaisir. Plus rauque, cette fois, plus puissant aussi. Logique, puisque mon enfoiré de mafieu vient de me pénétrer sans prévenir. Son foutu sourire aux lèvres, il m'a écarté les cuisses et s'est introduit en moi pour me remettre à ma place.
Je halète, gémis, suffoque et me maudis intérieurement d'être trop faible pour lui envoyer une repartie bien cinglante. Mes sens sont en ébullition, mon intimité trempée réclame d'être malmenée, qu'il aille plus loin, plus vite, plus fort. Alors que son regard voilé de désir me contemple, je me mords la lèvre pour ne pas supplier.

Chris commence lui aussi à se laisser gagner par le plaisir, ses muscles, qui roulent sous sa peau à chaque coup de boutoir, se tendent de plus en plus, ses yeux me fixent avec plus de vigueur, les expressions de son visage s'intensifient, ses gestes sont de moins en moins appliqués, de plus en plus désordonnés et sauvages. Il lâche quelques grognements d'approbation lorsque je me cambre contre lui pour mieux l'accueillir, puis accélère encore la cadence, encouragé par mes gémissement de plus en plus rapprochés.

L'orgasme n'est pas loin, pour lui comme pour moi. Sa virilité me possède, me remplit, me tiraille. Je suis littéralement dévorée par un feu ardent qui me consume. Mon esprit est parti, loin, très loin de mon corps, je ne suis plus qu'un amas de sens aiguisés. Chris choisit ce moment pour changer de position. Sans se retirer, en s'appuyant sur ses coudes, il bascule en avant et se penche sur moi pour que nos visages ne soient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Ses yeux sombre pénétre les miens, sa bouche frôle isolement mes lèvres, nos souffles se croisent, se mélangent, nos halètements s'unissent et retentissent à chaque coup de reins.

Nos corps embrasés ondulent pendant encore quelques secondes, puis j'explose, emportée par le coup de grâce. Par une jouissance violente, qui se disperse sous ma peau. Chris me rejoint rapidement en susurrant mon nom.

Affalés en travers du lit, nous émergeons bercés par une délicieuse sensation de torpeur. La pièce est baignée dans le silence le plus complet. Jusqu'à ce qu'un long gargouillis émane de mon ventre et brise cette bulle bienfaitrice. Chris tourne la tête vers moi, me scrute une seconde, puis éclate de rire. Un rire franc, guttural, viril qu'il me tardait d'entendre. J'ai enfin l'impression qu'il ce détend avec moi.

- Tu meurs de faim ! Allons prendre le petit déjeuner lance-t-il encore hilare, en me traînant en dehors du lit.

J'enfile son tee-shirt, il se contente d'un boxer. Nous passons un très bon moment, il est agréable de le voir aussi détendu, même si je remarque qu'il est légèrement  préoccupé, mais il essaie de ne pas le montrer, après le petit déjeuner, nous prenons la douche ensemble. Nous passons toute la matinée ensemble, on finit par ce quitter en début d'après-midi, moi pour aller à mon rendez-vous chez mon gynécologue pour renouveler ma pilule et lui pour une affaire importante, il ne m'en à pas dit plus, d'ailleurs je ne suis pas sur de vouloir en savoir plus.
Il me promet de revenir dans la soirée pour qu'on règle enfin la situation de ma soeur.

A suivre..

Nouveau chapitre, j'espère qu'il vous a plus.

Il arrive plus tôt que prévu, puisque demain je travaille est je passe mon dimanche en famille.

J'aurais besoin de vous, j'ai réfléchis au fait de faire un troisième tomes avec Nick, j'avoue être plutôt favorable pour le faire, mais j'ai peur que ce soit de trop et que finissez par vous lassées. N'hésitez pas à me dire si vous êtes pour ou contre !

Bisous

( aucune correction)