Partie 10

6 0 0
                                    

one week later

J'ai rêvée de mon autre univers. Malgré le mauvais temps, les amis riches avide d'aventures et de drogue et de la mère marier à son travail, mon univers me manque. La technologie me manque, parfois je me retrouve en train de tapoter sur la table cherchant un hologramme, un tchat ou un robot qui sortirait au-dessous de la table, mais rien. Il n'y a rien de tout cela, je suis seule. J'apprends à connaître Kenan, il est drôle, gentil, futé comme il a dit le docteur. Je suis pas certaine d'être prête à affronter le docteur demain, je sais pas si ce qui me dira m'obligera à quitter ma nouvelle vie. Je ne le connais presque pas mais je sens que je peux lui faire confiance, c'est un vieux pépé tout gentil désireux de revoir sa bien aimé coincé dans un autre univers. Il n'a jamais vraiment eu le temps de me raconter son histoire. Il m'a parler vaguement de son époque, l'année 1950 et de son ancien travail. Il m'a dit qu'il travaillait pour l'Etat, il recevait des subventions pour mener à bien ses recherches dites « de science-fiction » à l'époque. Personne ne l'avait cru capable de faire une telle découverte. Il m'a dit qu'au début il travaillait sur une machine de téléportation mais que après il s'est retrouver ici, dans notre univers. Il ne comprend toujours pas du comment très exactement il a fait. La suite je la connais, il a commencé à travailler pour le centre Futur-Inventions. Son histoire est incomplète, il me la dit lui-même. Il a un passé douloureux et plains de repentis. Je n'ai pas envie de le forcer à tout me dire, j'attendrais qu'il s'ouvre à moi. Je vois un caillou entrer par la fenêtre. C'est le soir, les fenêtres des voisins sont fermées, mon père est en bas dans le salon. Il est futé. Je lui lance l'échelle mobile qu'on avait achetés il y a deux jours. Il me sourit, comme un enfant venant de piquer un cookie dans la cuisine. Remarque il est très puéril. Mais je suis contente qu'il ait pensé à moi, je n'ai toujours pas de téléphone et Lucas me spam de messages. Je m'étonne qu'il n'ait toujours pas débarquer à la maison. Apparemment il est dans une autres université que la mienne et qu'il peut venir que durant les vacances, tant mieux. Il monte avec maladresse en se cramponnant aux cordes nouer il vacille en arrière, il retient son souffle. D'ici le sol, il y a 20 mètres. Il ne lui reste plus que la moitié à faire. Il me regarde avec ses yeux dorés pour seul réconfort mon bras pressée de le sérer dans mes bras. Cet homme qui monte cette petite échèle si grossièrement est l'homme de ma vie, l'être le plus cher à mes yeux. C'est un bonheur infini accompagner d'une peur bleue de le perdre à tout instant. Je veux que cette vie soit mienne, je le veux plus que tout, je ferais tout pour la garder. J'y ai longtemps penser et je crois que je suis prête à me battre pour ma vie. Kenan prend ma main, il saute et atterri sauvagement dans ma chambre. Il se regarde autour, heureusement que j'ai ranger ma chambre. Il se tourne vers moi, je vois sa barbe de 3 jours encercler sa jolie bouche. Je lui saute au cou et l'embrasse avec empressement, je le sens qu'il est surpris mais c'est pas grave il s'adapte et me répond. Il me mordille la lèvre inférieure, j'esquisse un rire nerveux. Tous les deux on le sait, peut-être c'est notre dernier jour ensemble. Il me regarde haletant, je lui serre toujours son t-shirt, j'ai envie d'aller plus loin.

- Je veux plus...

- Non... faut pas, ton père est là et ...et Lucas, ce n'est pas le moment. On a le temps Tara.

- Non justement, le temps est contre nous. Peut-être que demain ce sera notre dernière journée ensemble.

- Non, désolé ...je ne peux pas

Par ces mots, tout à coup il m'a refroidi. Je laisse tomber son haut. Si j'étais dans mon univers je me serais téléporter, mais en ce moment la seule chose que je puisse faire, c'est d'aller m'assoir sur mon lit et attendre qu'il s'en aille. J'ai honte et surtout j'ai la haine parce que je sais qu'il me veut aussi mais qu'il me résiste. Comment ose-t-il ?

Je le vois s'avancer doucement vers mon lit, je le fusille du regard. Il s'arrête, ce qui est bien avec lui c'est qu'il accepte mes choix, on se respecte du moins c'est ce que je croyais.

- Va-t'en s'il-te-plait

- Tara, je suis désolé c'est juste qu...

- Dégage !

Je crois que je l'ai vexé, il repart en silence, en vitesse. Le visage blazer presque en colère avec ses yeux éteint. Je ne m'en veux pas.

Le matin, je me lève avec fatigue. Mes yeux qui voit toujours flous aperçoive une silhouette à côté de mon placard en bois. Je me frotte les yeux. C'est lui.

- Bonjours ma vieille

Je ne peux tolérer ça, il entre dans ma chambre sans permission.

- Je ne t'ai pas invité, vas t'en

- Comme tu voudras mais simple question ...tu sais comment aller à l'endroit où faut rencontrer le docteur ?

- Non, mais je vais demander aux gens...

- Bien très bien comme tu voudras, ta décider de m'éviter mais pas moi. Tu me la déjà fait ce coup-là et je suis dés...

- Attend... atttend comment ça ? on... on la jamais

- Non

Il étudie toute parcelle de mon visage, comme si on venait de se rencontrer il redécouvre mes traits. Je sais pas si je lui ai dit que je n'étais plus vierge. Je ne dis rien, je me lève et pars dans la douche. Tout se bouscule dans ma tête, je ne sais ce qu'il faut dire, ce qu'il faut faire. Je pensais qu'on avait dépassés cette étape. Je cherche dans mes souvenirs à ce sujet, rien, je me rappelle de rien. Je ne sais pas si je lui ai menti, je sais que les filles à cette époque étaient très jugées sur leur sexualité. Je ne veux pas qu'il me juge en mal. Dans mon univers à l'année 3100 tous le monde est libre de faire ce qu'il veut, il y on a même qui sortes avec des androïdes.

En ouvrant la porte de la douche, je le vois coucher sur mon lit entrain de lire le livre que je lis en ce moment. « Legend » de Marie Lu. Je vais lui en parler. Je veux pas de secrets.

- Ecoute j'ai un truc à te dire, je veux... j'aimerais savoir si.. tu sait.. es ce que je t'ai parler de la sexualité de mon univers ?

- Oui pourquoi ?

- Comment ça pourquoi ? on a pas la même...

- Mentalité je sais, je sais

Il ferme livre et sans compter le temps, je le vois devant moi entrain de me prendre la main.

- Je sais tout. Tu m'a tout dit et ...je ne te juge pas. En fait je ne vois pas pourquoi je devrais te juger. L'embarrassent dans l'histoire c'est pas toi mais moi.

Je réalise, il est vierge. Il se sentait pas à la hauteur. J'en ai marre de découvrir ces choses à la dernière minute. Je l'embrasse tendrement au cou.

- Je m'en fiche...

- Non ce n'est pas ça, tu comprends pas.... eh..  je le ferais quand on sera sûr de rester ensemble.

- Comme tu veux

- Désolé...

- Ecoute, pour une fois on fera ce que tu veux.

- mouais...

- Bon ! vu que t'est un saint, tu vas te retourner. Je vais me changer

Je le vois rougir de plus en plus, il se tourne vers la fenêtre. Je prends mon temps pour m'habiller, il doit assumer les conséquences.

MemoriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant