partie 14

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Souvent, on cache nos véritables intentions car souvent elles sont trop simples, trop vraie et ça paraît pathétique

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Souvent, on cache nos véritables intentions car souvent elles sont trop simples, trop vraie et ça paraît pathétique. C'est vrai, je le confirme on est tous pathétiques mais heureusement on fait tout pour le cacher. Ça a toujours été comme ça, je le sais, j'ai voyager dans tant d'univers, j'ai incarner tant de personnes, vu tant de populations. C'est toujours la même chose, on ment tous, aux gens et même à nous même. Docteur Xavier ma menti et la vérité est pathétique, si pathétique que ça me fait rien. Je suis pathétique. J'habite mes alter ego depuis 200 ans. J'ai connu tant de gens et j'ai vu tant de morts, j'arrive à sentir la lourdeur des siècles sur mon esprit, j'ai des idées qui s'entrechoquent, une douleur qui me paralyse presque le coeur. Je me rappelle de tout et j'aurais aimer rester inconsciente. Je me rappelle de Lucas, de Ludovic et de Samy. Tous morts. Ils étaient mes âmes soeurs. À présent ils sont tous morts. Je les ai tous abandonnés. Je ne suis qu'une lâche. Je m'en veux tellement.

Kenan était chez moi, je l'entendait rigoler avec mon père en bas dans le salon. J'aime cette version de mon père. Il est affectueux, il vie de sa passion pour la pêche. Son magasin marche bien, de temps en temps je l'aide à ranger les filets et à préparer les hameçons.
Est-ce que je vais le perdre aussi ?
Je dois jouer ce jeux éternellement Jusqu'à la fin des temps ?
Non.
Je ne veux pas, cette fois je laisserait tomber personne, quitte à tuer mon alter ego. Je veux mourir paisiblement avec les gens que j'aime. Depuis que j'ai appris la vérité, je me sens enfin moi même. Avant je sentais un manque, je me sentais seule. Aujourd'hui je comprend très bien mes anciens sentiments et c'est atroce.
J'ai jamais pu faire mon deuil, tout est venu d'un coup. Je vais devenir folle, cette agonie ne cesse de me ranger le cerveau. Mes yeux me font mal, mon ventre me fait mal, j'ai l'impression de suffoquer, quelque chose obstrue ma trachée, une sorte de boule d'angoisse qui monte et me donne envie de vomir.
Kenan sait que je suis mal, mais il ne sait pas à quel point mon état c'est dégradé. Je veux plus le voir alors il est venu parler à mon père. Je sais pas ce qu'il lui a dit. Je veux plus rien savoir, je veux que ça cesse. J'ai la chair de poule, signe qu'un autre souvenir remonte en surface.
Je cris de douleur et pleurs sans retenus. Je sers fort mes drags en sueur.
J'entends des pas, ils sont entrain de courir, ils montent les escaliers en sautant des marches.
- Tara ! Ouvre moi ! Je suis ton père écoute moi ! Kenan est avec moi, il veux te voir !
- Tara ça va ?
Silence.
- tara bb ouvre moi la porte

Ils se regardent intrigués, apeurés. Kenan le regarde et lui fait signe qu'il va casser la porte mais David l'arrête et lui dis d'attendre.
Il part en courant chercher quelque chose puis revint avec une clé.
- c'est la clés de chambre
- vite

Clac

Tara sur son lit évanoui. Cette scène paralysa Kenan tandis que son père courais à son secours.
Kenan attrape son tel et tape le numéro écrit sur un bout de papier. Celui du Docteur.

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