CITYTALE (Projet abandonné)

Chapitre 15: Interrogatory [PART 3]

PV Narrateur

D'abord un bruit de verrou.

Une porte se déverrouille...

Puis s'ouvre.

L'homme aux cheveux noirs s'avança dans la salle, baignée dans l'obscurité, mais peut-être pas complètement...

Il alluma la pièce où il se trouvait, appuyant sur l'interrupteur . Les deux petites ampoules suspendues au plafond, émettaient une faible luminosité.

Cette même luminosité réussi pourtant à mettre en évidence certains détails rien que par leur éclairage, comme des fouets posés à une table et autre instrument digne d'un adepte du BSM.

L'homme aux cheveux noirs ne se préoccupa du tout de ça, mais plutôt de la "chose" au fond, enchainée grâce aux chaines, juste au bout de ses menottes.

Un corps presque mort. En réalité vivant, mais mort de l'intérieur.

-Donc, tu fais partie des "arrivages", lança l'homme à la "chose".

-...

- J'ai regardé le dossier te concernant...

Il montra le dossier avec une inscription en noire:

DOSSIER DU: N°63

-Tu es populaire, dis-moi...(Il ouvrit le dossier) Beaucoup de nos "clients" sont énormément satisfaits! Il suffit que tu te laisses faire et là, tu aurais été encore plus parfaite!

-...

-...Mais pourquoi je te dis tout ça...soupira l'homme en refermant le dossier. Dire que tu dois probablement être shootée aux calmants, en plus d'avoir le mental brisé...

Il fixa la "créature", cette dernière ayant plus la réaction d'un objet que d'un être vivant.

Cette vision si pitoyable le fit esquisser un sourire ironique.

-C'est dommage, mais c'était de ta faute, après tout.

-...

- Avant que tu ne sois...Ainsi, je t'avais demandé, plusieurs fois si ton "père" avait ce que tu sais ...

Il marqua une pause, comme s'il espérait la moindre réaction.

Aucune. Il continua:

-Mais tu as dit "non". Toujours.

L'homme lâcha un petit soupir, fixant pendants quelques secondes une table où un fouet était posé, puis il reprit, comme embêté:

-Dire que mes abrutis de larbin t'ont emmenés en tant que "marchandise"...Enfin, tu rapporte des bénéfices! rajouta-t-il, souriant de satisfaction en repensant au rapport concernant la "qualité matérielle". Ce n'est pas si grave...

L'homme aux cheveux noirs se tut. C'était inutile de toute façon de continuer à parler avec cette...Vulgaire créature droguée et certainement en transe ou il ne savait quoi. Il tourna des talons à la "marchandise"alla vers la porte. Mais il s'arrêta au seuil de cette dernière, lançant une dernière parole, munit d'un sourire mauvais, à la jeune femme-monstre morte de l'intérieur.

-Otto à dû confier ce que tu sais à quelqu'un d'autre...Et je le trouverais!

Il éteignit les lumières...

Et referma la porte derrière lui.

[...]

La jeune fille regardait en silence le carnet...