One Shot Criminal Minds [terminé]

Le désert et une chemise trop mouillée.

Hello ! Voici un nouveau one-shot qui est pour adulte même si on reste dans le raisonnable. Je n'avais pas du tout prévu d'écrire cette situation mais elle est venu en écrivant alors voilà ! 🤗

* PDV Externe *

Voilà maintenant trois semaines que l'équipe d'Aaron Hotchner est partit sur une affaire au fin fond du Texas à la recherche d'un tueur en série. Le sherif de la ville les a immédiatement appelé après avoir trouvé un quatrième corps en une semaine. Du jamais vu. Mais en trois semaines ils ont enfin une piste sérieuse qui pourra enfin coincer cette ordure de la pire espèce. C'est sans perdre une seconde que les agents Hotchner et Prentiss se sont rendus dans le SUV, prêts à se rendre au domicile du suspect qui se situe à une centaine de kilomètres du poste de police.

* PDV Prentiss *

Cela fait maintenant une bonne heure que nous sommes dans la voiture en plein milieu du désert. Pourquoi faut-il que tous les malades vivent isolés et au milieu de nulle part ? En plus nous sommes en pleins mois de juillet et la chaleur est insupportable que ce soit pour moi comme pour mon patron qui se trouve à mes côtés, étant concentré sur la route. Je tourne discrètement ma tête vers lui, scrutant son torse. Avec la chaleur, sa chemise qui d'habitude est d'un blanc impeccable commence à devenir transparente. Je ne peux m'empêcher de mordiller ma lèvre pour retenir le petit gémissement qui pourrait sortir de ma bouche. Et oui, ça fait déjà quatre ans que je suis secrètement amoureuse de mon chef. Je ne sais pas pourquoi mais tout me fait craquer chez lui que ce soit ses cheveux d'un noir intense, ses fossettes tant marquées sur ses joues, son sourire dont j'ai rarement l'occasion d'apercevoir. Mais son côté discret et autoritaire me fascinent encore plus. À mes yeux, cet homme est la perfection incarnée. Mais malheureusement mes sentiments ne sont qu'à sens unique.

Je secoue ma tête et me reconcentre sur la route sinon j'ai bien peur de lui sauter dessus. Agacée par toute cette situation, je ne peux m'empêcher de râler pour le grand malheur de mon patron.

Prentiss:" J'en ai marre !"

Hotch:" De quoi Prentiss ?"

Prentiss:" De tout ! La chaleur, la route, le silence et votre fichue chemise qui est toute mouillée va me rendre complètement folle car elle met en valeur votre torse et je n'arrive pas à détourner mon regard de ça justement !"

Je passe immédiatement mes mains devant ma bouche me rendant compte de ce que je viens juste de dire à mon patron. Je sens le rouge me monter aux joues. Mais qu'est-ce qui m'a pris ? C'est pas possible d'être cruche comme ça ! J'essaye d'esquiver le regard d'Hotch mais je remarque qu'il n'a pas quitté son regard de la route. Il m'a entendu ou quoi ? Je m'enfonce encore plus dans mon siège histoire de me faire toute petite quand Hotch arrête la voiture puis se tourne vers moi en déboutonant sa chemise.

Mais qu'est-ce qu'il fait ?

* PDV Hotch *

Le chaleur va littéralement me rendre fou. Le désert s'étend à perte de vue et la climatisation de la voiture ne marche pas. Il va falloir que j'en touche deux mots à Strauss pour qu'on nous change enfin le matériel. Je m'installe un peu mieux dans mon siège pour me dégourdir tous les muscles de mon corps. Je suis épuisé et on a fait que la moitié du chemin. Lasse, je passe mon bras sur mon front pour essuyer les gouttes de sueurs qui s'échappent de mes cheveux. Je porte ensuite mon attention vers ma coéquipière qui a l'air elle aussi visiblement agacée par la situation. Mais ce qui me surprends encore plus c'est le regard qu'elle porte sur moi et plus précisément sur mon torse. Et je comprends vite pourquoi. Ma chemise est complètement trempée, se collant à mon torse et laissant dévoiler mes quelques abdos. Je vois Émily se mordre la lèvre inférieure ce qui a le don de me retourner l'esprit. Je me retiens de sourire face à l'effet que je lui provoque. Au moins je sais que je lui plaît. J'aimerai tellement lui dire ce que je ressens, ce que je pense d'elle mais j'ai peur. Oui, moi, Aaron Hotchner ai peur d'avouer mes sentiments. Mais il faut me comprendre, cette femme est trop parfaite pour moi elle est même mon opposé. Souriante, sublime, toujours de bonne humeur alors que moi je suis un accro du travail qui ne connais pas le mot " sourire". Je suis perdu dans mes pensées quand Émily commence à parler ou plutôt se plaindre.