Oppositelives

Chapitre II

Justin POV

En me réveillant j'eus l'envie folle de boire une bière, seulement, je n'ai pas envie de réveiller Madame Carlita juste pour une bière.
Carlita a toujours été là pour moi quand j'avais besoin d'elle, il est vrai qu'elle est quelques fois un peu soûlante à toujours me dire de faire attention à tout ce que je fais. Soit disant, je dois grandir en tant que bonne personne et ne dois pas céder aux tentations du diable. Faut dire qu'elle est très croyante aussi, et que même si on se dispute de temps à autres je ne la lâcherai jamais. Certes ce n'est qu'une gouvernante, mais pour moi c'est comme une deuxième maman. Une maman que j'aurais toujours voulu avoir. Souvent, Carlita me parle en Espagnol quand elle s'énerve, elle me fais trop marrer quand elle fait ça.
Bref, je décide finalement d'aller me chercher cette bière tout seul, heureusement il en reste dans le frigo. Après m'être rafraîchis un peu je remonte en vitesse dans mon lit pour regarder la télé et pour ne pas que Carlita se réveille.
Il est 3h du matin, et je n'ai toujours pas trouvé le sommeil, peut-être qu'allumer la télé me permettra de penser à autre chose... Tiens ! Voilà le genre d'émission que je déteste "la chirurgie esthétique vous change la vie ". Je ne comprends pas l'intérêt de se faire charcuter le corps pour se mettre des implants plus gros que des pastèques. C'est vrai qu'une grosse poitrine fait toujours scintiller les yeux, ce n'est pas que je trouve ça déplaisant, je dois avouer que j'apprécie, mais de là à faire une émission dessus je ne trouve pas ça vraiment intéressant.

**

Je n'aime pas me réveiller tôt le matin, au contraire, j'adore faire la grasse mâtinée. Je suis souvent débordé ces temps-ci, vu les obligations que j'ai, je ne peux pas profiter de ma jeunesse pleinement. Je décide de quitter mon lit et me dirige vers la cuisine.

"Bonjour Monsieur Bieber me salue la gouvernante."

"Bonjour Carlita."

"Vous avez passé une bonne nuit ?"

"Oui, j'ai bien dormi... la nuit dernière était un peu intéressante, lui dis-je en faisant l'indifférent."

"Tant mieux alors. Et pour votre déjeuner, je vous fait du bacon, des œufs brouillés, du jus d'orange et une salade de fruits cela vous convient-il monsieur ?"

"Vous n'avez pas encore préparé le petit déjeuner ? Je vous paye pour travailler, par pour rester là à ne rien faire."

"Je suis désolée monsieur."

"Je m'amuse avec vous Carlita, que vous me fassiez mon petit déjeuner maintenant ou après ne me dérange pas. Quoi que vous fassiez me convient. J'ai seulement très faim, et j'aimerais prendre un bon petit déjeuner."

"Oui monsieur, installez-vous, me dit-elle."

Je suis peut-être sévère avec elle, mais c'est ainsi, il faut traiter ses employés comme des employés, je ne peux pas faire autrement. Même si avec Carlita c'est drôle, j'aime me prendre la tête avec elle.

"Vous devriez revoir votre coupe, elle est affreuse."

"Non, je ne pense pas, toutes les filles l'adore. Cela fait partie de mon charme."

"Quel prétentieux vous êtes. À mon époque les hommes étaient bien coiffés et habillés élégamment, dit-elle avec son petit accent espagnol."