L'histoire de ma vie

VIII - Une page qui s'ouvre

L'adresse correspond. Quand je me rend compte que c'est le magasin "de mes rêves", le tout premier dans lequel j'ai déposer mon CV samedi, je suis ravie. Certe mes rêves sont largement accessibe, mais finalement mes parents m'ont inculquer de bonnes valeurs, de sorte à ce qu'aujourd'hui je ne soit pas déçu, ni de mon potentielle à m'intégrer ni de mes capacités intellectuelle ou physique, comme je le disais je n'envie rien à personne. Non je n'ai pas 15 de moyenne, car je ne m'en donne pas vraiment les moyens, mon "truc" à moi c'est d'apprendre directement en entreprise.

Il est maintenant 8h45, je fais ce que je peut pour garder ma chaleur corporelle, plus que quinze minutes a attendre que la boutique ouvre ses portes. Avec un peu de chance, bien que je n'en ai absolument jamais, ils ouvriront peut-être avant pour m'expliquer les tâches diverses à réaliser, ainsi me laisser l'opportunité de me présenter aux sein de l'équipe avec qui je serai en relation durant les 15 prochains jours. Certe c'est très formelle, mais durant ma dernière période de stage, au bout de 3 semaines on a fait une remarque dans mon dos, demandant qui j'était, à la limite de me mettre à la porte car le fils du patron n'était pas au courant de ma venue, au bout d'un moment il pensais que j'était une voleuse, que j'était ici tout les jours pour faire du repérage, toutes les caméras était rivé en permanence sur moi, l'agent de sécurité me suivais de prés, il aurais du ce renseigné auprès de moi avant de me soupçonné de quoi que ce soit.

Ils viennent de m'ouvrir leurs portes, je présente ma carte d'identité, mes conventions fraîchement imprimé avec la signature de mon professeur principal, enfin un médiocre copié coller.

Un homme d'environ 50 ans m'accueille très gentillement. Il me fais montré la réserve, les stocks où ce trouve les cutter pour ouvrir les cartons de marchandises fraîchement reçu, me fais montré ce qu'il faut déballer et mettre en valeurs au plus vite, me fais montré les coins les plus astucieux de "vente" devant les caisses la ou il y a le plus de passage. une fois les instructions terminé il décide de me présenté aux autres.
Tous me sourient et me souhaite la bienvenue, sauf une exception.

A droite il y a Sophie, la plus ancienne, elle est considéré comme un "meuble" ici. Brune, yeux gris, assez grande et mince, elle a une mine fatigué

A gauche Cannelle, environ 25 ans, ses trait de visage sont marqués, elle a l'air de sourire toute la journée, elle me paraît vraiment pétillante et agréable.

Au milieu ce trouve la seule personne qui ne m'accueille pas comme les autres, pas un bonjour, rien. Il ce prénomme Eden, la vingtaine je suppose, le regard sombre, il lève à peine les yeux vers moi, bizaremment, je suis mal à l'aise.

Enfin, la dernière personne à arriver est un homme prénommé Charlie, 40 ans environ, assez trapu, des lunettes, de la calvicie.

A 9h15 je commence enfin, quelques étiquetages par-ci, quelques antivols à poser par la sur les objets dit "de valeur" au dela de 10 euro, je dois en mettre automatiquement.

Le midi je décide de rester la bas pour manger, afin de me sentir plus à l'aise ici, car une fois que les gens mangent, ils sont plus ouvert généralement, moin grognon et la, je pourrais peut-être apprendre à les connaitre un minimum. J'ai un gros problème depuis que je suis ici, dès qu'Eden me regarde je me sent bizarre, comme une sensation de déjà vu. Il es à l'équart par rapport aux autres il est loin d'être bavard, en tout cas avec moi.

Bon, je fais une fixation la dessus mais les autres sont superbe avec moi, sympathique, drôle, à l'écoute, et ce n'est pas parce-qu'ils sont plus âgées que moi qu'il ne me trouve pas intéressante c'est bien la première fois qu'on ne me dis pas "attend tu est jeune pour le moment" qu'on ne remet pas en cause mes connaissances, je veut dire, je suis pas encore sortie de l'école, pour moi tout ce que j'avance est encore bien frais et bien imprégné dans ma mémoire, c'est vrai ils sont toujours en train de critiqué la jeunesse, mais par contre eux c'est "contredis pas papi, il a le monopole de la parole, c'est la voix de la sagesse et de la guerison, il a connu la guerre lui, alors que toi tu n'y connais rien avec ton écran sous les yeux toute la journée, tu va même uriner avec, nous on prenais des journaux, on le lisais au moin 40 fois avant de le jeter, où de s'en servir quand il y avais pénuri de papier toilettes" ouais sauf que je préfere limite être jeune et inconsciente que de devoir porter la mort, ce lourd fardeau. En dehors de ça nous on à les attentats, c'est comme la guerre, sauf qu'on s'y attend jamais, que les médias nous mentent et qu'on ne peut pas les éviter, alors sa crée des débats, enfin bref tout ça pour dire qu'ici je me sent bien et écouté, tellement qu'on dirais que cela fais deja au moin une semaine que j'ai intégré cette entreprise, sauf que réelement cela fais 3 heures que je suis ici, il a du boulot, j'apprécie l'ambiance.

Les clients sont quant à eux, égale à eux même, mais bon, soit disant " le client est roi", d'ailleurs j'ai jamais vraiment compris pourquoi, car moindre soupçons nous sommes en droit de leur demander de partir et personnellement, moi qui ai deja eu l'occasion de travailler en caisse, si on me manque de respect je ne me laisse pas faire, c'est un métier respectable comme un autre, en plus on échange nos microbes par le biais des ticket de caisse, lorsqu'on rend la monnaie, ect. 

Bon il est 19 heure je dois faire la fermeture aujourd'hui, il ne reste que moi et Eden.

On sort, il ferme la grille et je m'en vais, il fait noir et très froid.
Et merde on est le 25 décembre et les lignes de bus sont coupés depuis 18 heures je n'ai plus de batterie sur mon téléphone, je dois habiter à environ une heure a pied. Bon bah je prend mes jambes et j'y vais, espérons ne pas être malade car j'ai ma doudoune mais c'est tout.

Au bout de cinq bonne minute de marche, quelqu'un passe à côté de moi en voiture, me klaxonne et s'arrête sur le bas côté.

Je tremble comme une feuille. Les vitres sont teinté, j'y vois rien la dedans.