« It's you, Betty Cooper»

-Prologue-

« -Jug !Jughead !
-Quoi ? Demandais-je, un peu secoué.

On venait de me réveiller. J'étais encore quelque peu endormi.Je frottai mes yeux clairs, quand je vis son doux visage. Le douxvisage de Betty Cooper, proche du mien. Tout près. Le brouillardautour de moi se dissipait peu à peu, quand je sentis cette petiteblonde venir se coller contre moi.

Dieu, ce n'était pas en train d'arriver . On dirait bien que si.Cette belle blonde se lovait contre moi, venant donc se réchaufferdans mes grands bras musclés. Elle nicha son visage dans mon cou. Jesentais son souffle chaud contre la fine peau de moncou.Instantanément, je me mis à frisonner. Qui ne le ferait pas ?

Elle releva alors ses beau yeux verts pour les plonger dans lesmiens, ses lèvres roses affichaient le plus beau des sourires. Elleétait magnifique, contre moi. Elle finit par me répondre enfin. Sadouce voix finit par me dire :

« -Je t'aime Jugy. »

Son sourire d'ange me faisait vraiment craqué.Ce dont j'aitoujours rêvé était réellement en train de se produire, sans queje puisse rien faire. Je posai alors doucement ma main dans son dos,afin de la caresser. C'était la première fois que j'étais aussiproche de Betty... Non pas que je n'en ai jamais rêvé, mais làc'était réel... Pas vrai ?

Mes yeux étaient absolument hypnotisés par les siens. Ils nevoulaient pas bouger pour regarder ailleurs, de peur que tout celasoit un rêve.J'avais tellement fait de rêves semblables. Ce n'étaitpas possible que celui-ci le soit. Il était réel, et j'en étaispersuadé.

Son sourire était angélique, aussi parfait qu'elle. Ses yeux sesont fermés doucement, je fis de même. J'étais prêt pour notrepremier baisé. Et elle aussi... Son corps se rapprochait du mien, jesentais son buste coller contre le mien. Sentir son corps si prochedu mien me fit frémir. C'était tout de même assez déroutantd'avoir les yeux fermés, je ne savais pas ce qui pouvait se passerautour de moi, mais ce que je savais, et j'en étais persuadé,c'était qu'une magnifique blonde était contre moi, prête à medonner mon tout premier baiser.

Je sentais son souffle à quelques centimètres du mien, son odeurse rapprochait encore et encore, un peu plus de moi. Il fallait bienl'avouer, elle était en train de me faire languir. Elle savait quedepuis quelques mois maintenant, je ne pensais qu'à elle. Enfin...Je ne sais pas si elle le savait, mais si elle était là c'estqu'elle avait compris non ? Sinon,pourquoi serait-elle venue à uneheure pareille ?

Cela faisait plusieurs secondes que notre futur baiser était ensuspend.Je la sentais contre moi, mais pas de baiser. Pas de baiser ?

*DRING DRING DRING*

Putain.Encore ce fichu rêve.