19h

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Elle arriva chez Lui à l'heure dite, couverte d'un caban noir qui cachait sa tenue indécente des regards extérieurs.

Chaussée de ses plus hauts talons, elle avait gagné en assurance en grappillant cette dizaine de centimètres.

Sa lingerie lui donnait son magnifique corps de salope qu'elle assumait pleinement, ses rondeurs mis en exergue par ses bas couture noir retenus par un corset qui mettait en avant toute la volupté de sa poitrine rebondie.

19h elle sonna...
Tout et son contraire passait dans sa tête, que faisait-elle la?
Devant la porte de cet homme qui la fascinait tant, elle était face à son destin, certainement le signe d'un non retour, elle frissonnait, elle brûlait de l'intérieur.

Son rêve allait-il devenir sa réalité ....

Ce soir elle allait enfin pouvoir mettre un mot sur les sensations qu'il lui faisait vivre depuis plusieurs mois. Cette relation virtuelle qui pour elle était bien plus passionnée et sincère que toutes celles qu'elle avait vécu dans ce qui deviendrait peut être son ancienne réalité.

Angoissée et impatiente, intimidée et impétueuse, sage et sauvageonne, salope et angélique.
La hâte la gagnait, elle voulait tant qu'il ouvre rapidement cette porte, sans doute gagnée par la peur de filer.

Perdue dans ses émotions, elle n'entendit pas la porte s'ouvrir devant elle jusqu'au moment où elle vit deux pieds nus sur le parquet face à elle. Les yeux dans le vague, le coeur battant à tout rompre, elle remonta lentement son regard pour découvrir un pantalon noir posé à la perfection sur les longues jambes de son hôte.
Une chemise blanche ouverte nonchalamment à l'encolure laissait découvrir le haut d'un torse bronzé, elle n'eut pas le temps de monter plus haut qu'il lui parla d'une voix calme et suave:

- Bonsoir Zoé, je suis très heureux que tu sois là.
   Entre...

Les joues rouges, de tout sauf de honte, elle fit quelques pas dans le vestibule et tenta de se remémorer les rituels qu'aimait Monsieur X lors de leur échanges.
Sentant que son cerveau tournait trop, il posa sa main délicatement sur son épaule et lui souffla à l'oreille:

- Zoé cesse de réfléchir, laisse vivre le vrai toi, je suis là auprès de toi, fais moi confiance et fais toi confiance.

Elle laissa tomber son sac de son épaule, se retourna et tomba à ses pieds. Son instinct l'avait poussé à cette place ou elle se sentit instantanément à son aise, comme dans un petit chez elle.
Se sentant pousser des ailes, et naturellement elle baissa presque sa tête au sol et baisa sans précipitation les pieds de Maitre X.

Cette initiative eu un effet rapide sur l'entrejambe de son hôte qui n'essaya aucunement de cacher sa turgescence.

Elle se replaça à genoux à ses pieds et savoura ce moment de complicité ou il lui caressait les cheveux. Il émanait une tendresse sauvage de ce moment, elle était vraiment devenue sa Zoé et attendait la suite patiemment...

Maitre X la contempla ainsi plusieurs minutes, mais il voulait en voir plus. D'un geste assuré il l'enveloppe de ses bras puissants et la releva.
Face à cet homme, elle se sentait dépourvu de raison, juste à l'écoute de ses sensations qui ressemblaient bien malgré elle a des réflexes.

Une fois debout et en sentant qu'il se reculait, elle ouvrit son manteau et le laissa glisser le long de ses bras puis à terre.
Impudique, elle se tenait à demi nue devant Lui, dans la tenue qu'il avait choisi.

Il l'emmena alors par le bras dans la salle à manger et elle découvrit la grande table en bois ancien sur laquelle il lui avait décrit maintes et maintes scènes de comment il la posséderait dessus dans tous les sens du terme.

La laissant s'imprégner du lieu il la regarda, et il vit toute sa malice éclairer ses yeux. Amusé il décida de jouer avec elle:

- Hum Zoé, tu me parais bien dévergondée face à cette table, te rappelles tu que je peux t'y prodiguer autre chose que du plaisir? Te rappelles tu qu'au delà de ta mouille tu y laisseras aussi des larmes?

Chancelante, elle se dit qu'elle y était, était-elle véritablement masochiste ou n'était-ce qu'un etat sorti de son imagination....

L'atmosphère s'alourdit quand elle le sentit contre son dos, il Lui empoigna la nuque et serra fort les cheveux entre ses doigts.
Au creux de son oreille, il lui dit:

- Zoé, es-tu prête à agir selon mes règles? Nous ne jouons pas là, ce à quoi tu as rêvé va devenir ta réalité. Es-tu toujours disposée?

Elle n'avait pas besoin d'y réfléchir, mais elle savait qu'elle ne devait pas répondre trop vite, Il attendrait une réponse motivée et pas une réponse anodine de gamine capricieuse.

- Oui Maitre, emmenez moi dans votre monde de délices et de supplices. Je vous suivrai aveuglement, je vous obéirai sans détour, je m'impliquerai dans tous vos apprentissages

Leur duo n'avait pris forme en réel que depuis une quinzaine de minutes, qu'il éprouvait déjà une grande fierté à l'égard de Zoé, il la savait impertinente mais tellement désireuse de bien faire.
Il pressa plus fort sur sa nuque, et elle s'inclina.

Maitre X jeta alors Zoé sur la table, et il la contempla le cul dressé fièrement, le corps posé sur la table, les jambes tendues. Il détacha alors sa ceinture en rajoutant sur le bruit des cliquetis pour que ses sens se mettent en éveil.

Il la caressa avec la ceinture puis Lui saisit les mains qu'il plaça au creux de ses reins.
Il passa la ceinture autour de ses poignets et serra aussi fort que possible, le ton était donné.
Elle était là, magnifique et à disposition, il allait pouvoir commencer à la faire jouir sans répit....

Zoé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant