Big Four - La Princesse et le Dragon

Chapitre 5 : Prisonnière d'un Dragon

Après une journée de route, Angus et Mérida arrivent en terres Vikings. Au bout de quelques mètres, ils arrivent devant la grille. La barrière aux nombreux crânes inquiète le cheval qui hésite à rester devant et effraye sa cavalière qui a rabattu son capuchon sur sa tête.

« Quel endroit bizarre ! » murmure-t-elle.

Elle descend d'Angus, ouvre la grille et entre avec son cheval. Soudain, Mérida marche sur quelque chose de dur. Elle soulève son pied et voit une large épée. Celle de son père. Attristée, elle se penche et la ramasse.

« Papa... » murmure-t-elle en serrant l'arme contre elle.

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Dans la cabane où vivent les deux jumeaux Kranedur et Kognedur, le chef Stoïck la Brute et son ami Gueulfor sermonnent les deux adolescents et plus particulièrement la jeune fille. Son frère Kranedur ne se gêne d'ailleurs pas pour réprimander sa sœur comme ces deux chamailleurs le font toujours.

« Vous auriez dû être plus prudent avec l'étranger, les enfants ! Vous savez tous que la nuit est le moment où il est le plus dangereux ! rouspète Stoïck.

_On le sait, chef ! soupire Kranedur. Mais Mademoiselle Kognedur voulait jouer à la Viking au grand cœur ! »

Sa sœur le fusille du regard et croise les bras en bombant le torse.

« Est-ce vrai, Kognedur ? demande Gueulfor.

_Mais ouais ! Mademoiselle fait des politesses à un mendiant qu'elle ne connaît même pas ! se moque Kranedur avant de mimer sa sœur. Voulez-vous prendre du thé ? Installez-vous dans le fauteuil du Chef ! Et patati et patata !

_J'essayais simplement d'être aimable ! grogne la jeune fille en réponse. On est des Vikings mais on peut aider quelqu'un quand même !

_Peut-être ! Mais de nuit, c'est impossible ! » bougonne Stoïck en se massant les tempes.

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Mérida attache son cheval près de la barrière et avance dans le village. Alors qu'elle approche de la première maison, elle essaye de retrouver une présence, quelqu'un qui la mènerait à la Bête.

« Hou hou ! Il y a quelqu'un ? Hou hou ? »

Elle ne remarque pas les ombres furtives et continue sa recherche sans voir les adolescents de son âge qui l'observent. Il s'agit de Varek, Rustik et Astrid. Ils sont tout les trois stupéfaits.

« Une fille ? suffoque Astrid.

_Une nouvelle fille ! murmure Rustik, en souriant.

_Trop bien ! »

Le jeune blondinet sourit comme un idiot puis court prévenir sa mère. Dès qu'il entre dans la cabane, il crie :

« Maman ! Maman ! Y'a une nouvelle demoiselle dans le village !

_Tais-toi, Varek ! gronde sa mère. Je t'ai toujours dit que j'avais horreur des mensonges !

_Mais c'est vrai, maman ! pleurniche-t-il. Je te le jure sur la tête d'Odin !

_On ne discute pas ! bougonne-t-elle. Allez ! Au bain ! »

D'une main, elle prend son gros garçon et le met dans la bassine d'eau qu'elle préparait. Soudain, d'autres femmes (les mères d'Astrid et Rustik) entrent, folles de joie.

« Une nouvelle fille ! Les Dieux soient bénis ! Les enfants ont vu une fille dans le Village ! » s'exclament-elles, heureuses.

Varek sort la tête de la bassine et redresse son casque en souriant :