Chapitre 11 : Tu es désirable.

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"Pourquoi tu m'as amené ici? "

Son sourire s'agrandit, il me tend sa main, je le regarde en fronçant les sourcils, il veut quoi?

"Le casque"

J'ai complètement oublié de retirer le casque ! Je me mords la lèvre, gêné par la situation, et j'essaye de le détacher. C'est vraiment compliqué à enlever ce machin, mine de rien! Après 1 bonne minute je lui tends l'objet. Even me regarde dans les yeux dans les yeux en l'attrapant et ne dis rien. Je le vois marcher à grand pas vers la grande maison. Il a même pas répondu à ma question!

"Eh mais attends, tu ne m'as pas répondu!"

Il fait la sourde oreille ou je rêve? Il avance vers la grande maison, ne sachant pas quoi faire, je le suis. Quand je dépasse le seuil de la maison, ma bouche s'ouvre en grand. La décoration est réellement magnifique, tout est vintage. Les vases posés partout dans la maison ont vraiment l'air de coûter une fortune! J'y crois pas mes yeux, la cheminée est gigantesque ! Un grand écran plasma est intégré dans le mur, et c'est le seul objet qui rend moderne cette maison.

"Assieds-toi."

Je l'écoute encore une fois sans faire d'histoire sur la façon dont il parle, il a une voix très autoritaire, je suis comme obligé de l'écouter. Je m'assieds donc sur une grand fauteuil en face de la cheminée. Even reste debout un certain temps pour ensuite s'assoir sur un autre fauteuil près de moi. Je sens son regard lourd posé sur moi, mais j'essaye le plus possible de ne pas le regarder dans les yeux, ils me déstabilisent au plus haut point.

"Tu es vraiment très curieux tu sais ça?"

Je baisse la tête, comme vaincu. Je n'aurais pas du aller dans cette ruelle, je le sais très bien!

"Si tu m'avais dit dès le début que tu faisais parti d'un gang, je ne me serais pas autant intéressée à toi!"

Je viens de dire quoi là? Je tourne ma tête rapidement vers Even pour voir sa réaction, mais je n'ai pas le temps de bouger d'un pouce car Even est debout juste en face de moi. Je ne l'ai même pas entendu, c'est quel genre de sorcellerie ça? Un sourire est posé sur un coin de ses lèvres, il se baisse et pose sa main sur le haut du fauteuil, juste à côté de ma tête. Il approche ensuite son visage du mien, je m'enfonce le plus possible dans les cousins, mais cela n'empêche pas Even à se rapprocher encore plus.

"Tu viens d'avouer que je t'intéresse, petit."

Je sens son souffle sur moi à chacun de ses mots. je ne peux m'empêcher de rougir à cause de cette proximité. Ses yeux sont posés sur mes lèvres. L'ambiance change, et je me sens très nerveux, je n'arrive plus à contrôler ma respiration.

"Tu as mal interprété ma phrase, j'ai juste voulu dire que.."

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, car Even a posé ses lèvres sur les miennes. Mes yeux se ferment d'eux-même. Le baiser, qui était doux au début, devient plus sauvage par la suite. C'est à ce moment là que je me rends compte de ce que je fais, je pousse son torse avec mes mains, mais Even n'a pas l'air d'être d'accord avec ça. Il m'attrape les poignets et me pousse pour que je me couche sur le fauteuil. Il s'assied sur moi en califourchon pour m'empêcher de bouger. Les sentiments que je ressens me font mal au ventre, je tourne le tête pour le stopper.

"Arrête!"

Ce mot est sorti comme un murmure de mes lèvres. Even se redresse, je le regarde avec mes yeux mi-clos et la respiration saccadée. Je l'entends rire d'une voix rauque, il me lâche les poignets, et sa main vient me caresser la joue, elle remonte lentement vers mes cheveux et les empoigne sans me faire mal.

"Tu sais pas à quel point tu es désirable couché sous moi, avec cette expression sur le visage."

Il rapproche son visage. Mes pensées son embrouillées, je n'arrive pas à parler.

"Mais je vais attendre le jour où t'assumeras ça."

Je fronce les sourcils ne comprennent pas de quoi il parle. Je ressens quelque chose de dure s'appuyer sur mon érection naissante et je lâche un gémissement en roulant ma tête vers l'arrière. Mais j'ouvre mes yeux très vite, j'ai dit que j'avais une érection? Je panique ne sachant pas quoi faire. Je ressens du désir pour un garçon, et ça, juste avec un baiser!

Even se relève, mais je reste coucher, toujours sous le choque. Je n'ai jamais eu d'erection en embrassant Mathilde, pourquoi ? Je ne comprends pas comment Even peut me faire ressentir tous ces sentiments, alors que je devrais les ressentir avec Mathilde, une fille.

"Au passage, je ne fais pas parti d'un gang..."

Je me redresse pour le regarder, sortant de ma bulle.

".... j'en suis le chef."

J'écarquille les yeux, il est sérieux?

"T'as de la chance que personne n'est pu voir clairement ton visage, si quelqu'un d'autre que moi t'aurais attrapé, tu ne serais plus de ce monde."

C'est toi que je veux (BoyxBoy Evak)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant