D'une rencontre vient une révélation

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Il est quand même bon de rappeler que tout ça ne serais pas arrivé si je n'avait pas amené Athos; mon ex meilleur ami; sur les terres de Luciat. Nous avons passé une agréable journée, il était attentionné auprès de chaque peuple animal, il était respectueux envers la faune et la flore. Vraiment une journée magnifique.

Donc, suite à cette journée passée, nous sommes donc rentrés par Riverwood. Comme à son habitude, le tournis est venu lors du voyage. La nuit, nous avons ouvert une conversation au sujet de Luciat. Il trouvait que tout était trop parfait dans le sens excessif. Pour lui, Luciat cachait quelque chose. Comme moi, il a ressenti son âme, ses rivière, il savait qu'elles représentaient son sang. Son ton s'aggrava de mots en mots; c'est sûrement la fatigue qui me prenait d'assaut mais je ressentait une haine naissante en lui. Envers qui? Tu le sais déjà. Quoi? Mais bien évidemment que je l'ai défendu. Tu crois quoi? En tout cas, j'ai fait de mon mieux. Je te jure sur mon sang que je l'ai retenu le plus longtemps possible. Chaque matin, j'évitais le sujet; on ne passaient plus devant Riverwood. Chaque jour et ce pendant des mois. On ne s'est pas vu depuis trop de temps. Roooooh! Ça va tu vas pas chialer. Cela remonte à des décennies quand même. Écoute ! Soit tu me laisse raconter ce que j'ai vécu durant ces longs moments de Terreur soit je.... Je peux continuer? Sur?

      Bon, comme tu le sais, j'ai faillit à cette mission. Et nous sommes finalement retournés à Riverwood. J'ai horreur de ces bois, ils me font penser à ceux de Maléfique. Bref, nous sommes partit pour Terbhia. Un royaume plutôt tranquille. Nous nous sommes donc assis sous un grand chêne, en face de nous chantaient des rossignols accompagnés par le ruissellement de la rivière. Autour de nous se dessinaient des milliers de tableaux digne de Cézanne, même si il y avait une petite pointe de noirceur provenant de l'ouest. Nous étions tout deux, lisant, de mon côté je lisait et finissait le livre de Lewis : " le monde de Narnia l'Odyssée d'Aurore". Notre cher ami, lui, lisait et commençait tout juste " l'armoire magique". Ce qui me surpris, c'est sa concentration sur un tel livre, lui qui ne pouvait même pas lire une fable de Lafontaine. Subitement, je sentît un regard remplit de curiosité se poser sur moi. Ce regard s'accompagna de tonnes de questions sur ce qui allait devenir son idole : la Sorcière Blanche. Le soir, nous partîmes rejoindre la maison. Mais le lendemain, je n'ai pas eu de nouvelles de lui. D'après ses proches, il était chez ses grands parents, il ne pouvait donc pas communiquer et ce pendant 2 semaines.

Qui aurait cru qu'au bout de deux semaines, un simple ami et surtout de simples livres me manqueraient autant. Ce qui m'éclairât la lanterne, ce fut son regard noir, pensif. Il ne parlait que pour critiquer, sa voix se faisait autoritaire, sans crainte, sans raison. Je pensais que ça devait être une phase, que ça lui passerai, qu'il ne disait pas ce qu'il pensait. Jusqu'au soir où il a commencé à parler de Luciat. Mais ce n'était pas comme le premier soir, cette nuit, fut particulièrement mouvementée. En effet, toute la nuit fut comblée d'un débat sur son " mode de vie". Comme tu le sais, il a commencé à parler de Riverwood, étrangement, il s'était familiarisé à ces lieux macabres, puis il a dérivé sur la Sorcière Blanche. Il se voyait comme Edmund, qui pourtant ne semble pas avoir été influencé par les 2 côtés. Il disait qu'il allait inverser l'ordre des choses,  rendre sa véritable nature à Luciat. En lui, il voyait son destin et surtout sa fin.

      Mais ce n'est que trois ans plus tard que tout a commencé. Nous étions fin été et Terbhia rougissait au lever du soleil. J'étais seul, Athos m'a dit qu'il allait dormir dans un arbre. Seulement, en septembre, la noirceur de l'ouest ne cessât de  grandir et de brandir du terrain. Au moment de partir pour Riverwood, je sentait que quelque chose me retenait. Une masse venait s'écraser sur mes épaules, cette masse semblait vouloir me dire quelque chose. Elle m'empêchait d'avancer, me tirait en arrière, au bout d'un moment je cessait de me débattre et me suis retourné pour voir ce qui déplaçait tout ce temps. Une fois retourné, je ne vit rien, mais, bizarrement, je me sentait attirer par un point assez anormal. La noirceur de l'ouest semblait s'être agrandie. Je m'avance donc vers cette noirceur. Plus j'avançais, plus je m'inquiétais, je ralentissait, regardais autour de moi, écoutait et analysait le moindre bruit. Puis un détail attira mon attention, une feuille, qui essayait de s'échapper de son arbre. Je sais qu'on arrivait bientôt en automne, mais, la couleur de cette feuille me paraissait sombre. Une sorte d'encre s'étalait tout le long des tiges de la feuille, elle était déjà morte avant que j'arrive face à elle.

Luciat, Le commencement.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant