• Je suis né le 27 novembre 1995 à Dakar capitale du Sénégal, à grand Yoff plus précisément; mon père est un consciencieux avocat, ma mère, elle est malienne de volonté oui car, son père est guinéen et sa mère une malienne elle voulait consacrer sa vie à ses enfants mais nul ne peut aller à l'encontre du Divin. Apres ma naissance mes parents ont divorcé suite à cela je fus séparé de mon grand frère et amené chez ma grand-mère qui m'a toujours chéri. Ainsi j'ai vécu à mamelles où j'ai fait la découverte de mes cousins et la grandeur de notre famille ; les NIANG une famille pleine de valeurs et d'hospitalité. Famille de bijoutiers qui remonte à mes aïeux. Nous venons de NDANDE et de NGEBEUL des villages situés à Louga. Mon grand-père était venu à Dakar pour faire fortune et je dois dire qu'il a bien réussi dans la vie en travaillant dur et honnêtement. Ma grand-mère me raconté souvent la fameuse histoire de mon grand-père: lorsque que celui-ci travaillait comme bijoutier pour un maghrébin, un jour il trouva un poignet d'or massif dans l'atelier qu'il rendît ensuite au maghrébin qui était le propriétaire, surpris, ce dernier demanda à mon grand-père s'il ne voulait pas réussir dans sa vie et mon grand-père lui rétorqua que c'est justement pour réussir qu'il lui rendait cet or qui n'est point le sien. C'était el hadji MALEYE NIANG « paix à son âme », l'homme le plus noble, le plus honnête que j'ai jamais connu. Il inspira ainsi à tous les membres de la grande famille, l'honnêteté et la force du travail. Apres ma durée à mamelles, on a déménagé à Reubeus, un quartier qui fut péjoratif autrefois mais qui au fil des années a changé positivement. J'avais six ans quand on a déménagé a Reubeus, où je fus, dès lors inscrit à l'école publique Ibrahima DIOP ex Clémenceau, là où j'ai fait mes études primaires avec Mr GUENE qui a été un excellent maitre du début à la fin de mon cursus scolaire primaire. Pendant ce temps ma mère était au mali car, à la suite du divorce avec mon père elle fut remariée mais au Mali là où mon petit frère est né. Lorsque j'ai eu mon CEP et mon entrée en 6eme ma mère était rentrée au Sénégal suite à son autre divorce. J'ai quitté ma grand-mère pour aller vivre avec ma mère à médina puis chez sa sœur à FAHNN puis à COLOBANE où on a vécu un moment, ma mère, mon petit frère et moi. Ensuite ma mère me proposa d'aller vivre à Bamako avec elle et mon petit frère, c'était un nouveau départ pour nous et un grand saut pour moi ; quitter tout ce j'avais à Dakar, renoncer à tous ceux que j'aimais surtout ma grand-mère pour aller vivre dans un pays inconnu ; j'étais dubitatif mais, oui ! Pour elle j'allais tout quitter. Arrivés à Bamako après trois jours de voyage par bus ma mère avait un peu de fonds elle loua un appartement à BAKODJIKORONI ACI puis, elle nous inscrivit dans un collège privé nommé ESPERANCE. Au début de ma scolarité j'ai été toujours discriminé par les autres élèves parce que j'étais un étranger et surtout un sénégalais, oui car, il faut reconnaitre que les sénégalais ont une image assimilée à la sournoiserie, à la duperie ce qui est fâchant. Mais je ne me laissais jamais faire même si je dois reconnaitre que je me faisais tabasser tout le temps. J'ai dû me battre pour être accepté tel que je suis par les autres. Il y'avait un professeur de français dont je tairais le nom qui m'harcelé la longueur de la journée, « les sénégalais ceci....les sénégalais cela ». C'est en ce moment que j'ai su qu'il y'avait une sorte de racisme entre les africains, ce qui est désolant. Un an après ma venue, mes camarades commençaient à mieux me connaitre et vis vers ça. Un jour j'étais en train de discuter avec des amis Papa MORO SISSOKO, IDRISSA TRAORE et MOUSSA TRAORE sur nos pays ; moi j'essayais de démontrer que le Sénégal était plus développé que le Mali et eux défendaient le contraire. Cette discussion restera toujours dans mon esprit ; pourquoi on essaie toujours de nous minimiser entre-africains ?pourquoi existe-t-il cette jalousie entre nous? Nous avons tellement de points communs, s'agissant de la culture, de la religion presque de tout et pourtant il y'a cette haine qui nous divise. N'oublions pas que si ce n'étaient l'égocentrisme est la cupidité de nos anciens présidents, nous serions toujours unis ; la fédération du MALI avec les Mamadou DIA, Senghor et Moussa TOURE qui était tellement bien partie que cela pouvait même influencer les autres jeunes Etats africains. Vous allez me dire que ceux qui me discriminaient étaient des enfants, que c'étaient des blagues, qu'il n y'avait rien de politique ou de raciste. Je vous répondrai que si ces enfants avaient une dent contre ma personne et les étrangers c'est parce qu'ils étaient influencés par le professeur de français et les autres adultes. On oublie souvent l'importance d'un professeur sur ses élèves. Donc vous imaginez l'impact d'un discours séparatiste qui ne fait qu'attiser une haine déjà présente. Malgré cet incident, il y avait quand même des gens qui m'aimaient et que j'aimais. Je pense que l'éducation doit jouer un rôle crucial pour une Afrique unie. Je ne vous raconte pas cette histoire un peu négative pour déverser ma bile mais, juste pour donner un petit aperçu sur la situation actuelle de l'Afrique au sein même des jeunes c'est-à-dire la relève de demain.
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NATIONALITE AFRICAINE
Non-ficțiuneça parles d'un jeune africain outré par la situation de son pays ''l'Afrique'' en déversant sa bile il relate sa propre vie .