Asrod, Une belle rencontre, une belle histoire.

enfin de la joie :3

PDV Ascuns:

Il ouvrit enfin les yeux, la lumière de l'aube éclairant la pièce blanche, de teintes rouge/orangé. Il regardait par la fenêtre, se demandant ce qu'il faisait ici, dans un lit d'hôpital, en blouse bleu affreusement moche et très ouverte. Il vit aussi une perfusion, avec une étiquette sur laquelle il était inscrit des mots complêtement incopréhensibles !
Il regardait enfin à sa droite, et vis un Farod (sauvage), assoupis, la tête posé sur ses bras. L'aube lui donnait un teint rosé parfaitement craquant. Il vit aussi que ce dernier serrait sa main, même en dormant. Il le regardait fixement, sans être capable de détacher son regard. Il vit ses lèvres, qui si semblais bien plus rouge que la normal. Il se sentait comme attiré par elles. Sans pouvoir se contrôler, il se pencha, déposant tendrement ses lèvres sur celles de Clément. C'était comme une rupture temporelle. Il ne s'était jamais sentit si bien.  Il faisait vraiment un rêve super en fin de compte… C’était ça le paradis ? Ca lui plaisait en tout cas…
Il sentit soudain comme une réponse à son baiser. Il ouvrit les yeux pour découvrir un fan d’Undertale, bien réveillé, les joues plus rouges qu'un piment mexicain.

Les deux Youtubeurs séparèrent leur visage, se regardant dans le blanc des yeux. Léandre, plutôt gêné, baissait la tête, n'osant plus regarder le beau brun en face de lui. Il remarquait d'ailleurs, sa blouse bien ouverte, un peu trop même. Il s'empressa de la refermer, rougissant plus qu'une tomate au soleil.

Clément laissa s'échapper un petit rire nerveux, et dit enfin:

“Moi aussi enfoiré.”

Léandre mit un certain temps à comprendre. Quand il réalisa enfin de quoi parlais Farod, ses yeux se mirent à scintiller à l'entente de cette phrase, comme si un rêve enfantin venait de se réaliser.

Au même moment, un grand homme à l'air fatigué et peu jeune, entra dans la pièce avec tout un tas de feuilles à la main.

“AH! vous voilà enfin réveillé p’tit gars! Vous nous avez bien fait flipper ma foi!” dit-il, avec un accent étranger légèrement prononcé. Il regarda Clément
“Et vous, vous pouvez’êtes fier de vous! Sans votre intervention, vot’ ami serait p’tete bien mort!”

Ascuns et Farod échangèrent un regard, plein d'amour et de joie. Sans même réfléchir, le brun se jeta sur le malade, l’embrassant fougueusement.

“Eh mais c’pas l’lieu pour ça! Un peu d’tenue mes garçons!”

A ces mots, le médecin donna une ordonnance à Léandre, lui disant de prendre les médicaments inscrits pendant au moins une semaine, de se reposer un maximum, et de voir un psychologue. Puis il sortit (enfin) de la pièce.
Il suffit d'un autre regard échangé, pour que nos deux amoureux se mettent à rigoler ensemble.

Après quelques instants, le silence revint, et instaura un léger malaise dans l'air.
Ils tentèrent de parler, tous les deux en même temps. Ce qui les fit rire à nouveau. Clément fit signe à Léandre de parler en premier.

“je suis désolée, j'ai fait une connerie”
“Nah sans blague? J'avais pas remarqué” répondit le brun d'un ton moqueur. Il continua par la suite.
“ T’en fais pas, c'est moi qui suis désolé, je n’aurais pas dû “disparaître” comme ça pendant tout ce temps. Et j'aurais dû te répondre et ne pas te laisser en galère et-”

Il fut coupé par les lèvres d'un Léandre aux yeux humides, lui volant un baiser, pour le faire taire. C'était sans aucun doute le baiser le plus chargé en émotion qu'ils avaient échangé depuis le début de cette journée. L'étudiant proposa d'aller chez lui, car cet endroit était vraiment glauque à la longue.