Asrod, Une belle rencontre, une belle histoire.

Un Farod en panique!

PDV Farod:

Il venait de raccrocher de l'appel discorde avec son amis Léandre, il était troublé. Il était persuadé de l'avoir entendu dire “je t'aime” de façon un peu réservé. Alors oui, beaucoup de personnes se disent souvent c'est trois mots, par pur amitié, mais il savait que ce n'était pas le cas de Léandre. Mais alors, Ascuns était-il… amoureux de lui? Beaucoup de questions trottaient dans sa tête.

Il lança son live sur Undertale, et fit mine de rien devant sa communauté. Mais il n'arrivait pas à se sortir les paroles de son ami de la tête. Il mit fin à son live un peu hâtivement, et fila sous la douche pour se rafraîchir un peu. Puis il décida d'aller dormir, difficilement. Morphée semblait réticent à lui ouvrir ses bras. (Ui j'adore les métaphores avec Morphée ui) Il finit par trouver le sommeil vers 4/5h du matin.

Les jours passaient, et il était de plus en plus distant avec son collègue et ami. Ce n'est pas qu'il était homophobe, ou qu'il avait peur de se rapprocher de lui, c'était simplement de l'hésitation. En effet, le Youtubeur avait toujours ressentit quelque chose de spécial pour Ascuns, sans jamais avoir tenté de le définir. Vous savez, les sensations de pincement, en voyant des fan féminines trop proche de lui, les nœuds dans le ventre en le voyant rire avec Lui, ou simplement, sentir ses joues se réchauffer au moindre contact avec Lui. Pour beaucoup la réponse serait simple. De l'amour. Mais pour Farod, c'était si compliqué. D'abord, jamais il n'avait aimé d'homme avant cela, ensuite, il n'avait jamais ressenti de sensations si poussées, avec personne, et puis, dans un monde où la moindre différence peut être rejetée par la société, que ferait un Youtubeur célèbres, face à des fans homophobes? Parce que pour lui, ses fans étaient plus importants que la plupart des choses. Mais étaient-ils plus important que lui?

Le doute s'installait de plus en plus en Clément. Il se renfermait sur lui-même, n'osant presque plus parler à son ami, ni même à ses proches d'ailleurs. Il préférait simplement réfléchir, seul, sur ce qu'il ressentait vraiment pour Léandre.

Au bout de quelques jours, alors qu'il ne parlait déjà presque plus avec son ami, il terminait sa discussion par un simple “à plus”. Et après cela, le vide.
Il ne donna plus de nouvelles, à personnes. Ni à sa famille, Ni à ses amis, ni ses abonnés, ni même au poké-fan. Pourquoi? Il sentait simplement le besoin de s'éloigner un peu de tout ça. S'éloigner pour mieux réfléchir, pour mieux comprendre. Il savait qu'il risquait d'inquiéter beaucoup de gens, mais il en avait réellement besoin.
Pendant deux/trois jours, il se contentait d'espionner de temps en temps par les réseaux sociaux, et les vidéos YouTube, ses collègues, ses amis, ses proches, et ses fans.
Après cela, il observait surtout Léandre, de loin, faisant toujours attention à ne pas parler ni rien.
Après ça, il arrêtait tout. Il réfléchissait tout le temps. Mais cela ne lui suffit bientôt plus… Il avait besoin de faire le vide, de faire complètement place nette dans sa tête et il n’y parviendrait pas dans son environnement habituel… Il prit sa petite Fiat 500  qu’il aimait tant avec sa couleur canari, et prit la route. Il avait juste besoin de sortir, de s’aérer l’esprit de changer d’air…

Il roula, jusqu’à l’autre bout de la ville mais cela ne lui suffisait pas… Il continua donc jusqu’à l’autre bout du département, mais il était toujours autant embrouillé et rien ne le dépaysait… Il roula, roula et roula encore sans faire attention au petit voyant rouge sui s’était allumé sur son tableau de bord… Il continua toute la nuit et vit même le jour se lever sur ce qui devaient être de vieilles montagnes… Il continua tout de même et après avoir refait le plein repartit de plus belle. De la fumée blanche se mit à le suivre mais il ne s’en préoccupait pas voulant seulement se vider l’esprit sans jamais y parvenir… Il continua ainsi de longues heures perdu sur une vieille route nationale que personne n’empruntait plus lorsque tout à coup, un bruit flippant s’échappa de son moteur ignoré et qu’une épaisse fumée blanche lui cachait complètement la vue.

« OH PUTAIN C’EST PAS VRAI !!!!!!!! »

Malheureusement si c’était bien vrai…. Il était bien en panne perdu au milieu de nulle part dans des petites montagnes vertes…. C’est là qu’il remarqua le petit voyant rouge …
«  C’est bien ma veine !! Comme si j’avais besoin que tu me fasses ça maintenant Steven ! »

Il sortit son smartphone et vit un joli logo « plus de batterie » lui rire au nez…
« MERDE PUTAIN !!!! »
Dit-il en jetant son téléphone dans le fossé…
«  Oh NON ! Non non non non non !!!!!! »
Mais si le fossé était plein d’eau… et son téléphone n’était alors pas étanche….
Puis, sans même le faire exprès, il en vint à se remémorer chaque instant passé en la compagnie d’Ascuns. Se demandant ce qu’il aurait trouvé pour se moquer de lui dans pareille situation, surement un truc du genre «  C’est pas ta faute, ton jugement était fossé…. » Avec sa tête de niai décérébrer…. A cette pensée, un fou rire le pris car le pire c’est qu’il le trouvait marrant même quand il était dans sa tête ! Il rit tellement qu’il en avait mal au ventre ! Ce qui lui fit le plus grand bien; il put enfin se détendre et réfléchir à la situation avec efficacité… Bon … La dernière fois qu’il avait vu une ville c’était …. Il y a vingt minute il avait passé des bâtiments …A pied cela lui prendrait au moins deux heures…
« Bon, bas on se motive ! »
Il prit son sac et après avoir verrouillé Steven et regardé une dernière fois dans le fossé sans trouver son précieux appareil, il prit la route en sens inverse. Espérant arriver avant la nuit.

Au bout de presque trois heures et demie il arriva enfin devant une ferme. Il était épuisé ! Il ne s’attendait pas à ce que ce soit si long ! Il devait vraiment se mettre à faire du sport ! En même temps c’est quoi cette région ou il n’y a pas une seule plaine !?
Il frappa à la porte de la maison principale et un homme d’une quarantaine d’années, ensommeillé lui ouvrit. Après lui avoir expliqué son problème, l’homme lui dit :
« Aller rentre loupiot, on règlera ça demain matin y’a personne à c’t’heure !
- Vous n’êtes pas sérieux !! Je dois absolument prévenir quelqu’un !
- Hé bas désolé mais vous trouverez personne à c’t’heure si dans la région alors à moins que vous ne vouliez passer la nuit au clair de lune rentrez et venez prendre un repas chaud !
- Ah oui merci beaucoup et dans quelle région je suis exactement ?
- Z’êtes pas sur ? on est du côté de Bourg-Lastic près des volcans d’Auvergne! Mais vous venez d’où vous ??
- Où ça ?????? Oh putain est-ce que je peux me connecter sur votre ordinateur pour prévenir mon As… Ma famille ? (mais qu’est-ce que je raconte putain ?)
- Désolé loupiot, on n’a pas internet ici ça capte trop mal mais tu peux utiliser le téléphone…
-  Heu j’ai perdu le miens et je ne connais pas les numéros par cœur (sauf celui de Léandre !)
-  Bas tant pis alors… »

A cet instant, il se rendit compte qu'il n'y avait aucun moment où il n'avait pas aimé le candide jeune homme.
Il se remémorait son si beau sourires, ses blagues toujours plus nulles, ses cheveux dorée au soleil et pourtant si sombre, et ses yeux si magnifique. Il en était enfin certain. Enfin presque. Il ne lui manquait qu'une seule chose, il voulait le voir. Malheureusement, il se trouvait dieu sait où, n’avait pas internet et n’osait pas l’appeler à l’aide après le comportement merdique qu’il avait eu car oui il avait vraiment merdé !
Tant pis il attendrait que sa voiture soit réparée et irait le voir directement chez lui !

Le temps passait et les réparations de sa voiture s’éternisaient et il n’en voyait pas le bout ! Patrick (le fermier)  était sympa mais il voulait vraiment partir… Il devait aller le voir !

Patrick voyait bien à quel point son hôte était nerveux et lui proposa de l’emmener à la gare la plus proche…
Mais bien sûr !! pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt ?! Décidément il était vraiment perturbé !

Le lendemain, il prit un train vers Lyon, la métropole la plus proche de chez Ascuns. Il prit alors un taxi, l'emmenant à l'université de Chambéry, ou devait normalement se trouver Léandre, mais il faisait déjà nuit. Il s'arrêta à l'hôtel le plus proche et y passa la nuit. Il n'avait pas fermé l'œil. Il pensait trop à lui, se demandant comment tout cela allait se passer. Il n'aurait jamais pu imaginer ce qui allait réellement se produire.

Le lendemain, il se rendit une fois de plus à l'université, interrogeant tous les élèves/profs qu'il croisait. Mais personne n'avait vu Ascuns depuis plus d'une semaine. Il demanda à un des professeurs son adresse qui refusa d’abord mais Farod pu aisément la lui soutirer lui signant quelque autographe pour ses enfants fan de lui ….
Il prit à nouveau un taxi, et s'y rendit au plus vite.

Il était enfin là, devant cette porte. De l'autre côté du seuil, se trouvait très certainement Léandre. Il hésita un instant, et se lança enfin. Il appuya sur la sonnette une première fois, sans réponse. Il insista, appuyant plus longuement. Toujours rien…
Il se mit à tambouriner à la porte, donnant les coups les plus forts possible. Mais personne ne semblait décider à venir ouvrir. Il ne savait plus trop quoi faire. Rebrousser chemin? Cela serait lâche... Ses sentiments contrôlant son corps, il donna un coup de pied énorme (et sec lel) dans la porte qui lui faisait obstacle. Celle-ci vint cogner contre le mur, faisant se retourner un Léandre faible, au bord de sa fenêtre. Il le regardait abattus, le teint pâle.
Farod, le voyant bien trop sur la fenêtre à son goût, se précipita sur lui. Il le rattrapa au moment exact ou Ascuns commençait à tomber.
Son premier réflexe fût de lui hurler dessus, par inquiétude, répétant qu'il était complètement fou. Mais il réalisa vite que son “ami” était inconscient.
Inquiet, il tenta d'abord de la réveiller, le secouant, répétant qu'il tenait à lui.
Mais en vain. Rien ne réveillait l'homme au tee-shirt à poids (Parce que c'est un tee-shirt lourd, il pèse dans le game mdr lol). Il prit son téléphone et composa le 18. Pendant que ça sonnait, Farod remarqua sur le bureau, plusieurs boîtes de médicament non identifié. Il les attrapa, et vis que toutes les plaquettes était vides. Il vit un verre d'eau presque vide juste à côté. Il vit aussi une marque, gravée vulgairement dans le bois du bureau. Un petit “je t'aime” semblable à celui qu'il lui avait dit. Le cœur de Farod manqua un battement, et les larmes coulaient abondamment sur son visage.
Tout ça était donc de sa faute? Comment avait-il pus faire ça à Léandre… il s'en voulait tellement.

Le service d’urgence, répondit enfin, attendant les explications sur l’accident. La voix de Farod était tremblante, il parlait difficilement. Il réussit enfin à expliquer la situation, et l'interlocutrice envoya les pompiers à l'adresse d’Ascuns.

Le temps qu'ils arrivent, Clément réfléchissait à comment l'aider. Puis il eut soudain une idée, si il avait ingéré les médicaments peu de temps avant, il devait le faire vomir. Bon, ce n’est pas hyper glamour, mais il devait lui sauver la vie! Il le mit en PLS et enfonça de façon paniqué et écœuré ses doigts au fond de la gorge du gameur  (pas d'idée perverse svp.), qui déglutit immédiatement. Il ne savait pas si c'était suffisant pour l'aider, mais il avait trop peur de blesser l'étudiant. Il s'arrêta, le nettoya, et le pris dans ses bras, le serrant fort contre lui. Il imaginait déjà devoir lui dire adieu.
Plusieurs très longues minutes après, les sirènes du camion (pin pon) se faisaient enfin entendre. Les pompiers entrèrent, demandant à Farod de lâcher le jeune homme, qu'ils puissent l'emmener. Réticent, il lâcha son aimé, le laissant aux hommes en uniforme.

Farod l'accompagna dans le camion rouge, ne voulant pas le lâcher. Les sauveteurs l’interrogeait, sur Léandre, ses informations personnelles, ses proches etc.

Un long moment passa dans ce camion, le Youtubeur ne lâchant jamais la main de son “collègue”.

A l'hôpital, tout était angoissant. Entres les médecins qui se précipitaient dans tous les sens, et les salles d'attentes des urgences blindés de gens tous plus… Particulier les uns que les autres, Farod était assis, près d'un yucca qui faisait grise mine. Encore de longs moments d'attentes, qui semblaient interminables.

Après de longues heures Clément fut enfin autorisé à pénétrer (🙃) dans la chambre, voyant l'étudiant toujours comateux. La vision de l'homme qu'il aimait, semblant mort, relié à d'horribles machines et perfusion, lui fit de nouveau monter les larmes. Il les retint, s'accrochant à ses espoirs de le voir ouvrir les yeux.

Il s'installa sur une chaise, à côté de lui, prenant toujours sa main. Il ne le quittait pas des yeux. Il y avait tant de choses qu'il aimerait lui dire, la maintenant. “Pourquoi ta fait ça sombre crétin?” Ou plus simplement “Je t'aime aussi”.
Mais au lieu de ça, il s'assoupit, sa tension enfin redescendue.

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Vuala vuala ! J'espère que ça vous plaira :3 la suite arrive très bientôt x3