Chapitre 2

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Mon téléphone hurle à travers ma chambre et me sort d'un sommeil extrêmement profond, ce qui à pour résultat de me faire lâcher une dizaine de mot qui ne devrait pas sortir de la bouche d'une fille selon la plupart des personnes de mon entourage. J'attrape de quoi m'habiller et ouvre le frigo quasiment vide car ma mère préfère s'acheter des paires de talons de cinquante-cinq centimètre qui se ressemblent comme deux gouttes de pisse. Désolé de mon vocabulaire, mais je suis pas du matin. Donc après avoir trouvé quelque chose d'un peu près comestible, je décide d'essayer de me coiffer convenablement, mais c'est peine perdue. Je décide alors de m'en battre les ovaires et de sortir de chez moi comme cela, après tout je suis sensée aller étudier, pas draguer. Je traîne ma carcasse jusqu'au lycée puis jusqu'à ma salle d'anglais où m'attendent mes pseudos amies. Je m'assois à coté de l'une d'elle et commence à essayer de finir ma nuit quand la prof entre et commence son cours aussi inutile que mettre deux capotes pour éviter qu'une ne pète. Je vous épargne un descriptif total des cours que j'ai eu le droit de subir, allez dite le que je suis une gentille fille. Une des filles du groupe veut absolument que j'accepte de venir avec elle voir son copain qui se trouve dans le lycée d'à coté, mais mon niveau de flemme atteint des sommet et je lui dit que je dois faire mes exos de maths que je n'ai pas l'intention de faire de toute façon. Toute les autres et moi ont décide de se rendre à la cantine pour enfin manger un vrai repas. Mais pour mon plus grand bonheur on mange la spécialité du chef, son gratin de pomme de terre avec supplément olive et viande non identifiée. Un vrai régale que mon estomac refuse d'accepter tellement c'est trop pour lui. Après la pause déjeuner, nous retournons en cours. Les deux premières heures se passent sans encombres, mais la troisième heure, l'heure avec une prof que le dieu de l'ennui a lui même formé, ma chère et tendre prof de français. Les pauvres idiots munis d'un objet cylindrique entre les jambes de ma classe ont décidé d'envoyer des cartouches d'encres vides au plafond, moi qui pensais qu'on faisait ça qu'on collège. Mais le pire, ce sont bien les filles qui se sont mis à glousser comme des oies. Une d'entre-elles à remarqué que je ne rigolais pas et m'a dit que je n'étais qu'une coincée. Je n'ai pas pris cela personnellement, je ne suis pas comme ça. Quand la cloche retentit, je sortis du lycée le plus vite possible, au cas où quelqu'un me demanderait de rester avec. L'odeur personnel de ma chambre m'accueille chaleureusement, ce qui me fait me blottir sous ma couette en attendant que le soleil se couche.

Corbeau de nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant