Last Night 🎹

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C'est le texte que j'ai trop peur d'écrire,
Mais certains d'entre vous pourrez en avoir besoin ce soir...

Oh, tu étais, là
Cœur de verre,
Petite chose fragile, brisée trop vite.

Tu essayais de ramasser les morceaux
Et c'est comme ça que tu t'es coupé pour la première fois.

Le diable t'y a attiré, mais tu ne laissais rien paraître.
Tu ne voulais pas que les autres aient à savoir que tu étais suspendu à ces fils, tel un pantin.

Tu taillais un endroit spécial pour ta souffrance,
Et elle revenait pour jouer avec toi et te faire souffrir chaque soir.
Tu fermais les yeux en espérant qu'elle s'en aille,
Jusqu'à ce que tu disparaisse sous ta lame.

Tu savais à quoi t'attendre mais tu t'en foutait.

Et voilà... Encore un autre enfant démuni,
Une histoire larmoyante à la main.
Garde tes secrets cachés dans tes larmes et non sous ta lame.

Mais tu le sais très bien, on ne peut cacher un coeur de verre bien longtemps.

Tu t'es donc ressaisis avec le peu de force qu'il te restait,
Tu en avais finalement marre,
Tu as donc hurlé toute ta haine et ton désespoir caché dans ton cœur depuis bien trop longtemps.

Ils te regardaient.
Et ils t'ont tournés le dos, comme si il ne t'avais pas entendus.
Sauf elle, qui t'as recueilli comme une bonne vielle amie.

Chaque nuit, cette même main tranchante se présente à toi.
Et comme à chaque fois tu retombe dans ses bras, faisant couler toujours plus de sang et de larmes.

Tu fermais les yeux et espérait qu'elle s'en aille, en vain.
Puis tu sombra à nouveau dans un désespoir profond.

Écoute, je sais que c'est plus simple de l'autre côté.
C'est difficile de dissimuler toutes les raisons pour lesquelles elle est venue à toi.
Mais plus facile d'oublier d'où tu viens, je suppose que c'est à ça que servent les cicatrices ?

Avant on aurait jamais laissé cette merde être vu,
Aujourd'hui, la mutilation semble être devenue quelque chose d'ordinaire.

Je te vois, là, terrifié de la tête au pied.
Comme si il n'y avait plus aucun intérêt d'essayer de rallumer cette flamme qui t'animait autrefois.

Bien sûr, tout le monde le sais "Les emos aiment se faire du mal"

N'écoute pas toutes ces conneries.
Ne laisse pas ces gens penser des choses de toi qui sont fausses.

Enfin, je veux dire.
Est-ce que ça dérange l'un d'entre vous ?
C'est devenue une épidémie et ça vous va ?
Pourquoi tout le monde décide de fermer les yeux fasse à ça ?

Ça me dérange moi !

Trop de sentiments et pas assez de confiance en soi.
Nos cicatrices sont la monnaie pour notre souffrance future.

Laissons le temps voir qui s'y rattache et qui s'en détache.

Coupures,
Brûlures,
Griffures,
Et toutes ces mentions honorable.

Les frimeurs qui continue de se mutiler pour attirer l'attention n'auront que ce qu'ils méritent.

Je me fiche de tes intentions, je veux juste que tu sache ceci:

Toute la haine que j'ai accumulé ne m'a jamais aidé à avancer.

À la fin de la journée,
Quand ma souffrance est à son apogée.
Lorsqu'elle toque à ma porte.
Je pourrais choisir de la laisser rentrer.
Mais je lui claque la porte au nez, comme un mauvais souvenir.

Tu pourrais faire la même chose,
Mais tu décide de prendre sa main
Et alors elle te fait tomber une fois de plus dans son ivresse...Comme une boucle infernale.

Maintenant, tout ce que je peux faire c'est de te dire de prendre garde à ces autres démons qui trône en ton esprit.

Tu sais, je pense que si il y avait autre chose qu'ils pourraient te dire, ils l'auraient balancé sur une brochure et t'aurait renvoyé chez toi.

Alors, je continue de faire ce que j'ai toujours fait,

Je traîne mon coeur jusqu'au piano,
Et le laisse jouer pour toi.


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⏰ Dernière mise à jour : Jun 24, 2017 ⏰

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🌹. -Textes d'un soir-  .🌹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant