[Chapitre à caractères sexuels]
Je prends la peine de légèrement rouler du cul en sortant du bureau, histoire de bien énerver mon patron. Bordel, il faut que je me ressaisisse. Je sors de l'immeuble et vais vers le café, au coin de la rue voisine. Habituellement, je ne bois pas de café, mais en ce moment, je ne dors que tellement peu, j'ai besoin de quelque chose qui me maintienne éveillée. Mais c'est une fois en face du petit commerce que je me souviens qu'il est fermé le jeudi. Shit. Il ne me reste qu'une seule solution : le casino. Or, c'est au casino que j'ai 'rendez-vous' avec le gars de ce matin. Mais vu comment c'est passé le trajet de ce matin, je doute qu'une fois là-bas je boirais quoique ce soit. Sauf s'il me demande de le... mmh, fin voilà quoi. Je décide donc de rentrer chez moi. Après tout, qui irait se jeter dans la gueule du loup ? Bon, j'avoue que l'idée d'aller rejoindre un inconnu, pour faire des choses pas très... chrétiennes, m'excite. Mais bon, j'ai déjà eu ma dose pour aujourd'hui. Je ne sais même pas si j'irai là-bas. Enfin, je ne vais quand même pas éviter le casino toute ma vie ? C'est la sonnerie de mon téléphone qui me retire de mes pensées. Apparemment, monsieur Dash n'a pas su résister à mon petit déroulement de fessier. Cette idée m'arrache un sourire. Pourtant, je ne réponds pas. La sonnerie s'arrête. Puis elle reprend. Je crois que je ferais mieux de répondre.
“Allô ?
- Maryne ! Pourquoi ne réponds tu pas plus tôt ?
- J'étais... mmh, occupée.
- Mais plus maintenant ?
- Oui, je suis libre.
- Parfait. Tu es chez toi ?
- Mmh non.
- T'y seras dans combien de temps ?
- Pas avant ce soir. Pourquoi ?
- Alors tant pis. Tu es où exactement ?
- Je crois que ma vie privée n'a pas besoin d'être su par vous.
- S'il te plaît... Maryne...”
J'entends à sa voix qu'il est épuisé. Je crois que je sais pourquoi.
“Je peux savoir pourquoi vous voulez savoir ma position ?
- Je... mmh... Un service à te demander... Mais euh, pas à la vue de tout le monde.
- Oh, je vois. Mais je ne suis pas disponible.
- Ce... Ça ne prendra pas longtemps. Dix minutes, pas plus.
- Non.
- Mais putain ! Je te dis d'aller t'enfermer dans les chiottes les plus proches alors tu le fais, bordel !”
Je tremble presque. Habituellement, il ne se met pas en colère juste pour ça. Mais, c'est vrai qu'habituellement je ne refuse jamais. Je ne sais même pas pourquoi il veut ça. Je croyais qu'il voulait juste que je lui dise des choses qui le feront bander, comme l'autre fois, mais je n'ai jamais fais ça dans les toilettes.
“Il... il y a une station service pas loin...
- Et bien tu y vas !
- O... okay.
- Et, par pitié, Maryne, dépêche toi !
- Je... Je fais ce que je peux.”
Tout en courant, je garde le téléphone à mon oreille, au cas où il y aurait d'autres instructions. J'arrive devant la station service, et cours me réfugier dans les toilettes. Je préviens monsieur Dash que j'y suis, et il me dit de me déshabiller, entièrement.
“Dis-moi quand tu seras complètement nue.”
J'arrive pas à le croire que je lui obéis.
“Je.. C'est bon.
- Parfait. Maintenant, je vais raccrocher. Une fois que j'aurai raccrocher, tu te filmeras entrain de te toucher. Murmure deux trois phrases qui font bander, dis moi des choses cochones. Et je veux que tu me fasses passer un bon moment, quand je regarderai la vidéo. Car oui, tu devras me l'envoyer ensuite. Alors fais du bon boulot, et n'oublie pas de faire ce geste. Allez, à tout de suite, bébé.”
Oh mon Dieu, il m'a appelé 'bébé'... Mais bon, je n'ai pas trop le choix. Je pose mon téléphone sur la poignée, de sorte à ce qu'il tienne, et mets la caméra frontale. Je me recule, me regardant dans le retour de la caméra. C'est pas que je me trouve belle, mais on peut dire que je suis bien foutu. J'ai des formes là où il faut. Je m'approche à nouveau, mais cette fois pour enregistrer. Je ne sais par où commencer, alors je me mets à fredonner les paroles d'une chanson.
« Just say you feel the way that I feel. »
Je fais quelques petits déhanchement que je veux sensuels.
« I'm feeling sexual. »
Je sais que je dois le faire. Alors, lentement, ma main court le long de mon ventre, se dirigeant vers mon intimité. Je fais de petits cercles autour de mon clitoris, tout en me mordant la lèvre inférieure.
« So we should be sexual. »
Je repense à la manière que l'homme dans le bus faisait, ce qui m'excite encore plus.
« Just say you feel the way that I feel. »
Prise d'un élan, j'entre deux doigts d'un coup. Ça fait mal, mais le plaisir me prend tellement que la douleur se fait discrète.
« I'm feeling sexual. »
Je ne sais pas si je m'y prends bien, mais sur le moment j'oublie tout. Tout ce qui compte, c'est mes doigts. C'est la première fois que je ressens cette sensation. Ce matin, ce n'était pas la même. C'était un peu plus... tendre et fort en même temps.
« So we should be sexual. »
J'entends alors quelqu'un entrer dans les toilettes. Je ne sais pas si je dois continuer mon petit manège, ou si j'arrête. Sauf que je suis lancée, alors vaut mieux ne pas m'arrêter. Une idée me traverse l'esprit : ici, personne ne peut savoir qui je suis, à moins d'avoir une vision infrarouge. Alors, je vais faire 'fuir' les gens, afin qu'ils me laissent 'travailler' en paix. J'enfonce donc deux doigts supplémentaires dans mon vagin, m'arrachant un cri de plaisir. Je fais exprès d'haleter comme si j'étais en plein acte, et j'entends déjà des pas s'éloigner rapidement. Ça marche. C'est monsieur Dash qui va être content de cette improvisation.
*
Je suis paisiblement affalée sur mon canapé quand on toque à ma porte. Je me lève péniblement et tire sur les pans de ma jupe pour paraître un minimum présentable. Quand j'ouvre la porte, c'est sur Aymeline que je tombe. Qu'est-ce qu'elle fou là, elle ?
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Je suis désolée, mais je n'ai pas trouvé meilleure photo pour illustrer cette partie. Si vous voulez m'aider, vous pouvez me proposer des photos ;) du genre pour cette partie :) allez, biz
Suite à 7 votes ;)
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Weaknesses
Non-Fiction"Un seul faux pas et c'en est fini pour toi" Maryne Stevens est le genre de personne qui attire tous les hommes. Cependant, celle-ci n'attire personne, du moins, de son âge. Employée dans une grosse entreprise, son patron la paye au sexe. C'est son...