Elizabeth.

331 22 8
                                    


J'ai rêvé de ce moment toutes ma vie. Depuis que je suis jeune, depuis que ce palais, ce roi, tout ce qui concerne Versailles, mon Versailles me fait rêver. Les robes des jeunes femmes nobles de la cour sont magnifiques ainsi que les costumes que portent les hommes. Chaque mur montrent un peu plus la richesse du Roi. Malgré les centaines cheminées du palais, chaque pièce est fraîche et les quelques rayons de soleil qui transperce les fenêtres réchauffe à peine. Dans le château règnent une odeur de bougies aux fleurs qui se mélangent aux parfums des dames.  Avec Isaac nous avons été amenés par les gardes du château jusqu'au cabinet du Roi qui devait être en réunion avec son Conseil d'Etat. Nous avions dit aux gardes que nous étions des nobles d'Alais et que nous venions rendre visite au Roi quand nos habits on été voler et que nous avons du demander à des paysans de nouveaux habits. Malheureusement les gardes ne nous avez pas vraiment cru, cependant nous étions maintenant devant le cabinet du Roi alors je pense que nous nous en sommes plutôt pas mal sortie.

"Le Roi va vous recevoir" nous dit un garde à ma gauche me tenant fermement le bras.

Isaac et moi étions excités comme des puces, nous allons le voir, enfin. Les porte devant nous s'ouvrent et laisse place à une nouvelle pièce grande et garnit d'une table longue en bois ou se trouve de chaque côtés les conseillers du Roi. Je suis émerveillé par tant de beauté, certes ce n'est pas grand chose mais en fait...si. Autour de la table j'aperçois Colbert, un ministre réputé. Il est assis mais je peut le reconnaître à ses cheveux noir et court cependant quelques mèches grises commencent à apparaître. Alors que je ne vois pas le Roi, je panique puis le garde me lâche le bras et s'approche d'un homme situé au bout de la pièce, dos à nous. Je vois le garde lui murmurait quelques mots à l'oreille puis reculer de quelques pas. L'homme dos à nous se retourne et je peut le reconnaître. Oui, c'est lui.

Le monarque est devant moi, rayonnant. Il a 28 ans, ses beaux cheveux bruns lui arrivent aux épaules et finissent en boucles. Son visage est blanc et ne transparaît aucune émotion. Ses yeux nous fixent un moment. Je contemple ses habits : il est vêtue d'une veste dorée et d'un justaucorps de la même couleurs avec des manches bottes blanches. Je n'ose pas dire un mot, rien ne sort parce qu'il n'y a rien à dire, ce moment est tout simplement magique et restera gravée dans ma mémoire.

"Mon garde m'apprend donc que vous avez été voler ? Ces habits ne vous appartiennent pas ? dit le Roi sur un ton très peu étonné.

- Non effectivement, répond Isaac, des brigands sur la route nous ont volés nos vêtements mais nous avons eu le temps suffisant pour garder quelques pièces et nos titres si mon Roi veut les voir."

Je regarde Isaac et le remercie intérieurement d'avoir pu répondre car j'en suis incapable. Isaac donne nos faux titres ,que j'ai fabriquer avant de partir, à un garde qui le passe ensuite au Roi toujours au bout de la pièce. Le Roi le prend et les lis lentement, quelques minutes après les avoir lu et nous avoir fixer encore longuement celui-ci nous pose encore une question.

"Vous venez d'Alais ? Pourquoi venir d'aussi loin ? 

- Parce que nous voulions moi et mon mari voir nôtre cher Roi, nous avions ramené des présents pour vous mais comme vous pouvez le deviner ils nous ont été dérober."

Le Roi me regarde attentivement, je me demande alors si j'aurais du parler. J'avais oublier que les femmes sont inférieur ici mais après tout je n'avais rien dit de bien méchant. Après m'avoir fixer encore quelques seconde le Roi me sourit. Et je rougis. Oui, je rougis comme une enfant devant son coup de cœur mais à vrai dire c'est exactement ça. 

"Nous allons vous offrir l'hospitalité, je veillerais à ce que votre séjour se passe merveilleusement bien. Vous pourrez accéder aux salles de jeux ainsi qu'aux buffet, Comte d'Alais je vous confierai au Comte D'Ambert qui est un ami à moi et vous prêtera des habits en attendant que vous puissiez en trouvez d'autres. Quant à vous Madame d'Alais je vous confierai à mon épouse Marie-Thérèse d'Autriche, je ferais en sorte que ses servantes vous trouvent des vêtement appropriés à une aussi belle dame."

Le Roi me sourit une dernière fois et ordonne à ses gardes de nous amener à nos nouveaux tuteurs, je glisse quelques mots à Isaac pour nous donner un lieu de rendez-vous avant de parcourir une deuxième fois le palais encore en construction jusqu'à la chambre de la Reine, ma nouvelle tutrice. 

Retour à VersaillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant