Cᴀssɪᴏᴘᴇ́ Mᴀʟᴇғᴏʏ

~ Chapitre 6 ~

Je me lève il est 6h45, je descend et prépare le petit déjeuner pour les garçons qui vont arriver dans 10 minutes. J'ouvre les volets. Le soleil tape sur la vitre et réchauffe la maison très rapidement. Un petit "cling" que je connais si bien, m'informe que le pain est grillé. Je prend deux tranches que je tartine de confiture, et m'installe sur le petit balcon. Tout est calme, les premières voitures commencent à rouler, le silence et le vent frais du matin me font le plus grand bien et me mettent de bonne humeur. Je rentre et debarrasse rapidement les quelques miettes avant d'aller me préparer. En sortant les garçons boivent leur café sur le balcon aussi. Il faut dire qu'il fait relativement doux pour un mois d'avril ! Je leur dit bonjour, avant de jetter un coup d'oeil à mon téléphone. D'ailleurs celui-ci ne me sert quasiment à rien, j'ai 2 contacts (Raphaël, Cameron) et comme nous sommes toujours ensemble il ne me sert pas à grand chose de les appeller ! Je le range dans mon sac.
Vingt minutes plus tard nous partons au lycée pour une journée qui s'annonce très ennuyeuse...entre les cours de maths, d'espagnol, de français, de sciences et d'histoire je suis servie ! Mais il me tarde de parler à M.Passot. Malheureusement mon heure d'histoire est à 15h ! Bref, on relativise..
Raphaël: Ça va? T'as pas l'air bien.
Moi: Si ça va t'inquiète pas, je suis juste très fatigué !
Raphaël: t'inquiète les vacances arrivent !
Moi: oui enfin !

Ces vacances ne vont pas être de tout repos pour moi ! Les heures défilent longuement et arrive enfin le cours de M.Passot.
Pour une fois je me concentre sur le cours. Que m'arrive-t-il? Pensais-je avec un sourire béat.

M.Passot: qu'est ce qui vous fait ainsi sourire Cassiopé?
Moi: Rien, rien monsieur.

Il me regarda peu convaincu par mon absence de justification, haussa les épaules et repris son cours.

A la fin du cours je pris mon temps pour ranger mes affaires. Raphaël, lui, se depechait il avait un rendez-vous chez le médecin.

Raphaël: à ce soir Cassie !
Moi: à ce soir !

J'attendais que tout le monde soit sorti pour commencer la conversation.

Moi: Monsieur?
M.Passot: oui Cassiopé?
Moi: Vous êtes un sorcier?
M.Passot: oui tout comme toi, dit il en souriant.
Moi: comment se fait-il que vous sachiez pour la prophétie?
M.Passot: et bien.. dit-il en fermant la porte, j'ai des amis aux ministère, c'est eux qui m'ont mis au courant. J'ai également croiser votre père. Ah Drago Malefoy, un grand homme !
Je souris bêtement a ce compliment.
M.Passot: il vous aime plus que tout au monde Cassiopé, sachez-le.
Moi: je le sais monsieur, il ne le montre pas toujours mais je le sais.
M.Passot: c'est un Malefoy après tout ! Vous lui ressemblez beaucoup ! Et pas seulement physiquement.
Moi: on me l'a souvent dit !
M.Passot: Bref, pour revenir à la prophétie..il vous a expliqué?
Moi: qu'elle disait des choses plutôt négatives et que je devais rentrer pour les vacances afin de l'aider pour les recherches.
M.Passot: oui...mais vous n'allez sûrement pas revenir au lycée cette année, même si on ne sait pas de quoi parle la prophétie exactement, c'est une menace. Il serait dangereux de vous laisser retourner au lycée.
Moi: je..attendez...quoi? Comment ça?
M.Passot: d'après certaines informations récentes ce serait trop dangereux de vous laisser sans défense..
Moi: mais je vais être en retard dans le programme !
M.Passot: Cassiopé, laissez moi vous dire que vous n'êtes pas faite pour ce monde. Votre place est chez les sorciers !
Moi: vous croyez?
M.Passot: j'en suis sûr.
Moi: mais j'aime la vie ici !
M.Passot: rien ne vous empêche d'avoir la même chez les sorciers.
Moi: vous pensez que je devrais tout arrêté ici?
M.Passot: oui c'est mieu pour vous.
Moi: je ne sais pas..
M.Passot: Bref, c'est mon avis, j'ai peut-être tord. Passez déjà de bonnes vacances avec votre père ! Et profitez-en pour vous reposer vous m'avez l'air bien fatiguée !
Moi: merci monsieur, ne vous inquiétez pas ! Bonne vacances à vous aussi ! Dis je en sortant.

Je sors presque en courant du lycée, je me pose sur le banc le plus proche...j'avais l'impression de suffoqué.. inspire, expire...inspire, expire...après un retour à un rythme cardiaque normal, une question tournait dans ma tête "deverais-je retourner chez les sorciers?" Il est vrai que j'y avais déjà penser mais des choses me retenaient ici. Mais en était-il toujours ainsi aujourd'hui? La seule réponse logique qui me parvint fut: "non je reste ici". Je m'addossait au banc, fermant les yeux et faisant le vide dans ma tête en me disant que j'avais d'autres choses à penser en ce moment..