GoT - Les Secrets de Port-Réal

Chapitre 2 - Monts et Merveilles

Je m'étais vêtue d'une robe, elle était plutôt simple et élégante. Dans les tons crème et doré. On voyait mes épaules et mes bras étaient couvert d'une fine dentelle dorée dans la continuité de la Robe. Elle longeait mon corps si fin. Je m'étais aussi coiffé comme ma soeur Cassandre m'avait expliqué depuis tant d'années.
Une fois prête, je m'étais engagée dans les corridors à la recherche du salon où était organisé la réception. Quand je vis un couple de personnes étant bien vêtues, je les suivais et j'avais eu de la chance, ils se rendaient au même endroit que moi. Je rentrais​ dans la pièce, il y'avait multiples personnes influentes et bien habillées et moi j'osais paraître tâche, ne connaissant personne, car j'avais pour seul ami seulement les livres. Alors je scrutais la salle du regard ne sachant ni où aller ni que faire. Je me dirigeais alors vers ce qui semblait être un buffet : dessus était disposé beaucoup de divers mets et du vin de Dorne. Je me servais une coupe quand quelqu'un vint à me taper l'épaule. Je sursautai et me retournai pour apercevoir
Tyrion Lannister.

- Lady Brax, et bien vous êtes parmi les nobles aujourd'hui ? Me demandait il.

- Et bien, Lord Tyrion, n'en suis je pas une après tout ?

J'aime beaucoup Lord Tyrion, il avait peut être cette singularité, mais il me connaissait depuis toute petite et mes parents s'étaient toujours montrés courtois envers lui. Il nous rendait souvent visite à Corval, le fief de mes parents avant qu'il ne reste définitivement à Port-Réal.

- Vous êtes très belle ma Dame, mais faites attention.. Lord Tyrion s'en alla en me laissant perplexe aux mots qu'il venait de dire.

Finalement, je me sentais pas à ma place ici. J'étais seule dans mon coin, ignorée. Quand je vis Margeary Tyrell, cette femme magnifique aux cheveux châtains et aux yeux ambrés, dans une toilette magnifique avec toujours cette broche dans les cheveux représentant la Rose de sa famille.
Elle me fit signe d'approcher avec une certaine insistance. Tout d'abord, je me demandais pourquoi moi ? Pourquoi était ce moi qu'elle visait et non pas des dames de très haut rangs, le mien était assez bien élevé, mais je ne jouais pas dans cette cour là.
Je m'approchais doucement en me faufilant entre les personnes présentes. Il y'avait beaucoup de personnes, ces mondainités là attiraient le monde. Quand je fus assez proche d'elle, la future Reine me pris par les épaules pour me mettre au centre du groupe de conversation qu'elle constituait avec ses dames.

- Voici, une beauté dotée d'une extrême intelligence, il paraitrait que toute les Terres de l'Ouest vanterait son savoir !
La Bieffoise étonna ses amies avec son ton enjouée et divin.

- Oh, et bien je ne pense pas que je sois si intelligente que ça ! Les mestres sont sûrement dotés d'un plus grand savoir.
Je répondais ça avec une grande modestie, je ne voyais aucunement pourquoi je serais la plus intelligente.

- Si vous voulez mon avis, le Mestre Pycelle, mis à part trainée aux endroits que punirai la Foi..
Répondis une jeune femme rousse, faisant partie du groupe de jeunes femmes.

Nous continuions de parler pendant une quinzaine de minutes quand je demandais de me retirer, la Fiancée du Roi, peinée me retenait​ avant de déclaré.

- Venez me voir demain aux Jardins, je vous présenterai ma Grand Mère, un grand esprit comme le votre sera la bienvenue à notre table !

Je fis un léger signe de tête en guise d'acquisition, avant de retourner vers mes appartements quand encore une fois quelqu'un me surpris.

- Lord Tyrion ! Si vous continuez ainsi à me faire peur, je finirai malade et aller chez ce Mestre Pycelle est la dernière de mes envies.
Je disais ça en récupérant mon souffle et mes esprits.

- Et bien, il vous faudra vous y habitué avec ma taille je passe plus ou moins inaperçu.

- Qu'il en soit ainsi donc.
Je lui répondis ça, incertaine.

- Sinon, je parlerai de vous à ma soeur qui n'a pas l'air de se préoccuper de votre présence ici. Vous lui serez d'une grande aide..

Il repartit une seconde fois et me laissant perplexe une seconde fois :
Comment ferai-je pour aider ça Majestée ?