J'ouvre lentement mes yeux avec un affreux mal de crâne et une vive douleur dans le dos. Je suis allongée sur le canapé, ma mère penchée sur moi et des gardes un peu partout.
Je me relève soudainement et voit Laure sur le canapé d'en face, allongée et qui me regarde. Je pousse un soupir de soulagement. Je fais mine de me relever.
- Tu ne vas quand même pas te lever dans cet état ! me dit ma mère
Je lui fais le signe de ne pas s'inquiéter et me mets debout. Je me dirige vers l'escalier qui mène à ma chambre. J'ai besoin de me sentir seule un instant, sous le regard de personne.
Mais visiblement, tout le monde n'est pas du même avis. Un garde avec une médaille accrochée à sa poitrine s'avance et me barre la route.
- Mademoiselle, je peux savoir où vous compter aller ?
Je lui réponds en pleine figure :
- Mon cher monsieur, je peux savoir pourquoi vous nous avez fais tomber de nos juments à l'instant ?
C'est à ce moment là que je me demande combien de temps j'ai dormi dans le salon, fixée par une vingtaine de personne.
- Mais arrête donc ma chérie, me dit ma mère, ces gardes n'y sont pour rien !
Je fixe le garde avec un regard noir et récite :
- Mon devoir est de dire et d'assumer la vérité par respect pour notre pays, nos citoyens et la royauté. Mentir est un pêcher et un outrage à notre code de confiance. C'est un des pires crime existant. Je jure de respecter ceci en mon honneur et ma vie.
La mâchoire inférieur du garde se contracte. Il est bien embêté que je lui dise ça. Je suis pas bête non plus ! Yuki est très calme, Shimai aussi. Elles se sont cambrées parce que quelque chose leur à fait peur. Et qui est en train de squatter ma maison ?
Je souffle bruyamment et pousse le garde sur le côté. Je monte les escaliers et saute directement dans mon lit.
Je soupire et ferme mes yeux. Cela devait arriver de toute façon. Un poids s'invite sur mon ventre et des doigts parcourent mes hanches et le dessous de mes côtes. J'éclate de rire et me tortille dans tout les sens.
- Arrêtes, arrêtes !!
Un ricanement retentit au-dessus de moi. J'ouvre les yeux. Mon frère avec ses cheveux bruns en bataille, ses yeux verts rieurs et son sourire éclatant me regarde avec insistance.
- Qu'est ce que t'as encore fait ? il demande
- Rien ! dis-je
- Arrêtes de me prendre pour un idiot.
- C'est pas ce que t'es ? dis-je ironiquement
- Non, sérieusement. dit-il
Je lui lance un regard du genre "mais tu parles de quoi ?" avec un air innocent. Il ne répond rien puis passe brusquement ses mains sous mon dos. Je lâche un petit cri de douleur.
- Je parle de ça. me dit-il
Je hausse un sourcil puis pousse un soupir, vaincue.
- Je suis tombée.
- Et... ?
- Je suis juste tombée. Tu pensais peut-être qu'un camion m'avait roulé dessus ?
Il lève les yeux aux ciel eu poussant un discret :
- Tu me fatigues...
Je fixe ses yeux émeraudes.
- Et toi, qu'est-ce que t'as foutu ?
VOUS LISEZ
La destinée lettrée
ParanormalJe m'appelle Célia, j'ai dix-sept ans et je sens que ma tête va exploser ! Ce fichu livre va bientôt prendre ma sœur comme celui de mon père l'a fait avec lui. Je ne touche plus au mien depuis une éternité. Je suis donc emmenée de force loin de ma f...