Prologue

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Les pensés d'Harry et les événements qui ont eu lieu juste avant sa quatrième année à Poudlard :

J'attends avec impatience cette nouvelle année à Poudlard! J'en avais assez de ces horribles vacances avec les Dursley, j'allais de nouveau voir Ron et Hermione! Le monde des sorciers me manquais et le retrouver était un soulagement.

J'ai quitté les Dursley hier soir et je suis en ce moment en compagnie de Ron, d'Hermione et de la famille Weasley afin de me rendre à la coupe du monde de Quiditch. Ron attendait cet événement avec tellement d'impatience, qu'il devenait presque insupportable de tenir une conversation avec lui sans parler de Quiditch, de l'équipe irlandaise qu'il supporte et de son joueur préféré : Victor Krum.

Pour assister au match, on emprunta un portoloin. J'avoue que ce n'était pas mon moyen de transport favori, surtout à cause de cette sensation de vertige très désagréable caractéristique des portoloins.

Arrivés à destination nous dormîmes dans une tante, plus grande et confortable qu'elle en avait l'air grâce à la magie.
Dans la cohue de sorciers, qui se pressaient de tous les côtés, afin de se préparer au futur match, j'apperçus Cho Chang une élève de Serdaigle. Celle-ci m'avait tout de suite reconnue et s'était immédiatement approchée de moi avec un grand sourire illuminé. Elle m'avais ensuite entraînée plus loin, pour me présenter à sa famille, sans trop remarquer la gêne qui s'était emparée de moi à ce moment là. Bien heureusement.

Puis le match tant attendu avait débuté. Il aurait été parfait sans Drago Malefoy et son père Lucius installés juste derrière nous. Quel plaisir quand ils ont partagé leur étonnement en découvrant que des Weasley se trouvaient aussi bien placé dans les gradins.

Ron était aux anges, car l'équipe irlandaise avait remportée la victoire face aux Bulgares. Il criait à tu-tête, partageant sa joie avec toutes les personnes qu'il croiseait.

Mais cette joie fut de courte durée. Sortis de nul part des Mangemorts envahirent le stade.
Pris par surprise les sorciers tentèrent de s'enfuir, en transplanant subitement. Tous ne réussirent malheureusement pas à échapper à cette pagaille monstrueuse, semée par les serviteurs du célèbre mage noir.

La panique s'était répandue très vite et je fus séparé de Ron et d'Hermione.

Je courus le plus vite possible et bientôt le stade devint désert. Bon nombre de sorciers avaient disparus, laissant derrière eux aucune trace de leur passage. Seules des pancartes abandonnées de supporters, des vestiges de tentes ou de confettis laissaient à supposer qu'il y aurait eu une fête ou un événement, qui aurait rassemblé des milliers de personnes.

Je fis alors demi-tour, cherchant à m'enfuir le plus loin possible du stade et de la panique, en m'enfonçant peu à peu dans une forêt à proximité. C'est alors que j'aperçus dans le ciel la plus effrayante des marque : la marque des Mangemorts ; une tête de mort flotant dans le ciel qui crachait un serpent. Sans la connaître, on pouvait immédiatement deviner qu'elle incarnait le mal lui-même, le symbole du triste célèbre mage noir Lord Voldemort.
Je n'ai jamais eu peur de prononcer son nom, pour certains cela signifie une chose horrible assimilé à la personne qui le porte, pour moi ce n'est qu'un nom, rien de plus.

C'est alors que j'entendis des faibles éclats de voix, sans que je puisse les identifier. Je m'élançai alors à la poursuite de ces voix, guidé par leur faible echo, au beau milieu d'une forêt sinistre.

Il s'agissait des Aurores envoyés par le Ministère de la Magie, des sorciers chargés de combattre les Mangemorts. Et c'est au moment ou je réalisais cela que les voix s'éténirent, sans aucune raison. Paniqué par ce silence je m'engagea dans une direction qui me semblait la bonne en appelant à pleins poumons les Aurores. Ils ne me repondirent pas, à mon grand étonnement. Peut-être ne m'avaient-ils pas entendus?

À la place de leur réponse, je commençais à distinguer une silhouette d'un homme entres les arbres. Je sus d'instinct qu'il ne s'agissait ni d'un Weasley, ni d'Hermione, ni d'un Aurore, mais plutôt il me semblait d'un Mangemort.
Il ne m'avait sûrement pas vu à cause de la pénombre, qui m'aidais à facilement me dissimuler. Par contre il aurait bien pu m'entendre. Je repensais à mes appels effrénés envers les Aurores, en reconnaissant que ce geste ne fus pas très fin de ma part.

Je reposai alors mes yeux sur la silhouette immobile, en me demandant ce qu'elle pouvait bien attendre.

Soudain l'homme se mit à courir dans la direction opposée de la mienne. Il n'avait pas peur, cela se voyait dans ses pas pleins d'assurance, mais par contre je remarquais qu'il avait peur d'être vu, après ses regards qu'il jetait à la dérobé autour de lui et les traces de ses pas qu'il évitait de montrer, en choisissant soigneusement son chemin.

Je ne vis pas son visage et abandonnai bien rapidement cette idée de le rattraper en m'apercevant à contre coeur cette constante avance qu'il gardait sur moi. C'est alors que les Aurores tombèrent sur moi. Arthur Weasley, le père de Ron, était parmi eux. Son visage était livide.

Arthur avait été terrifié à l'idée de me perdre, quand je m'étais séparé de Ron et d'Hermione.
Après lui avoir répété plusieurs fois que j'allais bien, je me tournai vers les Aurores en les informant de la présence du Mangemort qui rodait autour de la forêt.

Je repartis quelques instants plus tard avec Arthur, qui se tenait droit comme un piquet, marchant avec prudence à côté de moi. Cela dura plusieurs minutes, avant que nous retrouvâmes tous les autres : Ron, Hermione, Fred, George et Ginny qui s'étaient tous rassemblés autour des bagages. On partit sur le champ au Terrier, la maison des Weasley.

Il restait encore quelques jours avant la rentrée des classes et j'avais tellement hâte de retrouver ma place à Poudlard.

Ma liste de fournitures scolaires arriva sans étonnement chez les Weasley et non au 4 Privet Drive, Dumbeldore était toujours au courant de tout, pensais-je en souriant, tandis que j'ouvrai l'enveloppe.

Je me rendis au Chemin de Traverse, afin d'acheter mes affaires manquantes. C'était si bon de retrouver le monde des sorciers, rien que cela pouvait me faire éternellement sourire. Et quand je fus enfin prêt à partir, en tenant fermement ma valise dans ma main et la cage d'Hedwige dans l'autre, que ma quatrième et nouvelle année à Poudlard pouvait enfin commencer!

Harry Potter et La Coupe De FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant