Le chant des sirènes

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Flash back

Deux personnes se tenaient la main au bord de la mer, derrière eux, un petit pâté de maison se tenait à quelques​ dizaines de mètres . C'était deux hommes, un grand brun avec la peau légèrement mate et un blond plus petit très musclé.
Ils s'assirent tout les deux sur le sable blanc et fin, aucun d'eux ne voulait lâcher la main de l'autre.
Le vent passait entre les rochers reposant sur l'eau, ce qui donnait une sorte de chant effrayant qui pourtant était agréable à entendre.

-Écoute ce bruit.
-C'est assez flippant ahah!
-Ça me fais penser aux sirènes.
-C'est vrai, je pourrais pas te dire si le trouve beau ou inquiétant...
-Tu veux que je te dises?
-Quoi?
-Si un jour lun oublie l'autre, il l'emmènera ici pour écouter ce chant.
-Et il se rappellera qu'on était ensemble.
-Et tout ce qu'on a vécu...

Les deux âmes soeurs regardaient droit devant eux, chacun espérant que ce moment dur toujours...

Fin du flash back

-Allô?
-REINER! IL FAUT QUE TU VIENNES!
La voix de son ami était remplie de tristesse et de rage, le prénommé Reiner sentait qu'il n'allait vraiment pas bien...
-Wow wow wow, calme toi Jean.
-JE PEUT PAS! BERTHOLD ET MARCO ON FAIS UN ACCIDENT DE VOITURE ! ILS SONT À L'HÔPITAL ST-ROSE!
-QUOI? OH PUTAIN DE MERDE! T'ES OÙ ?
-DANS LA SALLE D'ATTENTE! TA INTÉRÊT À RAMENER TES FESSES!
-JE SUIS LÀ DANS 10MIN! TIENS MOI AU COURANT!

Reiner couru jusqu'à sa voiture, mit le contact et démarra à toute vitesse, le moteur ronronnait sous l'accélération subite du conducteur. Il roulait au moins 10km/h plus vite que la vitesse autorisée.
Il était tétanisé, non seulement un très bon ami à lui était à l'hôpital mais en plus la personne la plus chère à son coeur l'était aussi...

<<Calme toi Reiner, il va sortir, il ne peut que s'en sortir. Et si Marco s'en sort pas? Si il va s'en sortir aussi, ils vont vivre tout les deux. Et si ils finissent paralysés? Ils n'auront pas de séquelles t'inquiètes pas. Et puis merde , c'est trop dur de pas s'inquiéter ! >>
Sa tête était comme une ruche d'abeille, pleine de trucs, elle bouillonnait, il ne savait pas comment sortir de sa tête toutes ses pensées. Les larmes lui montaient aux yeux. Il était désemparé et Jean devait être dans le même état que lui étant donné que son petit ami était aussi dans un mauvaise état...
Il arriva enfin à l'hôpital St-Rose, ce dernier était à 15min de de la mer et il donnais une très belle vu sur celle-ci. Reiner garra sa voiture et il couru dans l'hôpital. Ses yeux cherchaient sont meilleur ami et quand enfin il le vit il s'empressa d'aller le voir.

-Jean!

Il pleurait à chaudes larmes, des sanglots lui échappaient. Il n'était vraiment pas bien...
Au son de la voix du blond, il se tourna vers lui et lui dessina un petit sourire. Il n'avait plus de force.

Le plus grand s'assit à côté de lui et lui pris les épaules.
-Tout va bien se passer. Ne t'inquiète pas.
-J'ai... J'ai p-peur....
-Je sais moi aussi c'est normal.
-M. Kirschtein ?

Le médecin était à quelques mètres d'eux, habillé d'une blouse blanche et d'un stéthoscope.

-Oui?

Sa voix avait une petite lueur d'espoir , caché tout au fond.

-Votre ami est tiré d'affaire, il a juste perdu connaissance, il vient de se réveiller, mais il s'est cassé le poignet et le coude gauche.
-Merci monsieur, merci!

Les sanglots avaient disparu, Reiner avait retrouvé son meilleur ami, heureux, franc et surtout épanouie! Même si il a un côté casse couille et ronchon...

-Et vous vous êtes ?
-Reiner Braun docteur.
-Enchanté.
-Heu monsieur?
-Oui ? Des nouvelles de... Berthold ?

Sa voix était à nouveau pleine d'inquiétude et de peur.

Le chant des sirènesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant