Nouveau départ - partie 3

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Arrivés devant chez moi, un autre silence  s'installa.

Je lui dit:

- Bon baah je dois y aller.

Célia t'es pas sérieuse ?

" Je dois y aller ?
Vraiment?"

Mais t'es folle, rattrape toi!

- Euh , (je tousse)

-J'espère qu'on se reverra bientôt, et...(je tousse encore) Tu vas me manquer.

Je vous avais dit que je n'étais pas douée pour les aurevoir!

La Célia timide avait refait son apparition.

Après un petit sourire il me répondit :

- Tu vas beaucoup me manquer toi aussi.

Puis il me prit dans ses bras,

Comme ça,

Sans me prévenir.

Il me serra fort.

Tellement  fort que j'ai cru explosé.

Et il m'enbrassa au dessus de la tête.

Pendant tout ce temps je suis resté figé Figé par autant de démonstrations sentimentales de sa part.

Mais une fois qu'il eut terminé, je me détachais de ses bras qui entourait ma taille et je me plongeais  pour la dernière fois dans ses profonds yeux bleus. 

Je lui fit un petit sourire et je m'en alla en direction de ma maison.

Mais il en avait décidé autrement.

Il attrapa mon bras et me retourna pour que je lui fasse face.

Puis il s'approcha de moi,

Ses yeux encrés dans les miens,
Son visage se rapprochait dangereusement...

Très dangereusement même.

Mais qu'est-ce qu'il fout!

Son regard dévia sur mes lèvres.

Il VEUT m'embrasser.

Omg.

Mon coeur qui s'est accélérer au point de sortir de ma poitrine, me donna l'impression que le temps s'était arrêter.

Mais non! Puisque il se rapprochait encore plus.
Je pouvais maintenant sentir son souffle sur mes joues.

Puis il ferma les yeux.

Comme un signal dans mon cerveau,  je déviait la tête à la dernière seconde.

Ses lèvres étaient maintenant collées sur ma joue droite.

Pris d'embarras je lui fis à mon tour un bisous sur la joue et sans attendre sa réaction je me retournais.

Cette fois, je partie en courant.

Une fois entrer , je soufflais un long moment tout en fermant les yeux.
Une fois à peut près calmer je me dépêchais de monter dans ma chambre en espérant ne pas croiser la vipère...

Arriver sur le pas de ma chambre, je vis ma mère assise patiemment sur la chaise de mon bureau.

Elle avait l'air un peu en colère.
Je décidais alors  de rentrer et de faire comme si elle n'était pas là.

Je déposais mon sac sur mon lit et je m'allongeais, toujours autant troubler par  ce que Victor voulait faire.

Je fermais les yeux et je repensais à ses magnifiques yeux bleus.

MystérieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant